Dans son récit serialize de la "Grande Victoire du Printemps" (traduit en Anglais dans the Foreign Broadcast Information Service - FBIS - Daily Report: Asia and Pacific, vol. IV, no. 110, Supplement 38, 7 Jun. 1976, pp. 2, 5-6), le Général Van Tien Dung de l’Armée du Nord Vietnam décrit les délibérations du Comité Central Militaire du Parti et l’Etat Major comme ils examinent les événements de la campagne d’été. Il écrit comment, entre avril et octobre, de Thua Thien à Saïgon, les forces AVN ont poussé l’offensive et ont gagné de grande victoires. Les faits sont, bien sûr, que l’AVN a été endiguée aux bouts extrêmes de ce long champ de bataille – à Thua Thien et autour Saïgon – mais a envahi des camps isolés dans les Hauts Plateaux et réussi à grand prix à pénétrer au bord des basses terres de Quang Nam. Cette dernière réussite est un sujet de grande inquiétude au Général Dung et les planificateurs ANV:
N’importe que le récit puisse bien être distordu, la victoire à Thuong Duc et les nombreux, plus facilement gagnés objectifs dans les hauts plateaux démontrent à la satisfaction du hau commandement nord vietnamien que le temps est arrivé pour une stratégie plus audacieuse. Le Général Dung continue sa narration en disant comment l’Etat Major rapporte au Comité Central Militarie du Parti que la capacité de combat de nos troupes de la force principale mobile est en ce moment bien supérieur aux troupes régulières mobiles de l’ennemi, que la guerre a atteint son stage final et que la balance des forces a changé en notre faveur. Le Général Dung croie, et le Comité Militaire et l’Etat Major sont d’accord, que la supiorité de l’ANV devrait être exploitée dans une nouvelle stratégie. L’ANV n’attaquerait plus seulement pour détruire l’ARVN mais ajouterait à cet objectif des attaques pour "libérer" les régions peuplées. Elle sortirait des forêts et montagnes et entrerait dans les basses terres. Les planificateurs ANV observent que, "la reduction de l’aide américaine fait qu’il soit impossible pour les troupes ARVN d’effectuer son plan de combat et construire ses forces" et que les sud vietnamiens sont "forces de combatre une guerre d’homme pauvre," leur puissance de tir ayant diminuée "de presque 60 pourcent à cause des manques de bombes et de munitions" et sa mobilité est réduit "de moitié à cause du manque d’avions, véhicules et carburant." Selon le Général Dung, la conference du Politburo et le Comité Central Militaire du Parti a eu lieu en octobre et examine les assessements et recommendation de l’Etat Major, et est unanimement en accord sur le suivant: 1. Les troupes ARVN sont affaiblies militairement, politiquement et économiquement chaque jour et nos forces sont bien plus fortes que l’ennemi dans le sud. 2. Les Etas Unis sont en train de faire face à des difficultés agrandissantes à la fois à la maison et dans le monde, et leur potentiel pour aider les sud vietnamiens décline rapidement. 3. Nous avons créé une chaîne de soutien mutuel, renforcé nos forces de réserve et matériel et sommes en train d’améliorer nos systèmes stratégique et politique. 4. Le mouvement réclamant la paix, l’amélioration du niveau de vie du people, la démocratie, l’indépendance nationale et le renversement de Thieu dans les différentes cites est en train de gagner du momentum. Ayant évalué leurs propres capacities et celles de l’ARVN, et ayant conclue que le temps est juste pour l’offensive finale, les conférenciers doivent examiner comment les Etats Unis réagiraient. Ils concluent:
Phuoc Long – l’Enjeu L’été et l’automne de 1974 dans la 3è Région Militaire du Sud Vietnam ont été des temps difficiles. Cependant, pas comme les pertes dans les 1è et 2è Régions Militaires, très peu de terrains de conséquence ont été abandonnés dans l’offensive d’été ANV. Les batailles de niveau de division dans les Provinces Binh Duong, Tay Ninh, et Bien Hoa ont produits de milliers de morts, mais toutes les positions – à l’exception de celles sur la frontière Tay Ninh-Cambodge – sont éventuellement reprises par les troupes ARVN. Le nettoyage du Triangle de Fer n’est pas complet jusqu’éà 24 novembre, la veille de la phase suivante de l’offensive ANV, le plus important pas avant l’ultime offensive de 1975 Comme la Province Phuoc Long était bien éloignée des défenses de Saïgon, son importance au Sud Vietnam était essentiellement politique dans le sens que le gouvernement pouvait en core réclamer la possession de toutes les capitales de province. En outre, la présence des camps ARVN bien à l’intérieur du territoise autrement contrôlé par l’ANV était inacceptable à l’ennemi. Plusieurs unités et activités tactiques et logistiques importantes du COSVN étaient dans le complex de villages et plantations de Bo Duc-Bu Dop. Le Commandement du M-26è Blindée du COSVN, normalement avec trois de ses bataillons de chars, était basé au camp d’aviation Bu Dop seulement 25 kilomètres du camp ARVN à Song Be. Le Commandement du Génie du COSVN avait un quartier général à Bo Duc et maintenait trois ou davantage de bataillons travaillant sur les routes entre Loc Ninh et Bu Gia Map au nord est. Bataillons anti-aériens, bataillons de transport, centres d’entraînement, et autre organisations arrières de service contribuaient à une population militaire relativement dense, presque à la portée d’artillerie moyen de Phuoc Binh, la capitale de la Province Phuoc Long. En plus, quatre routes majeures d’infiltration-ravitaillement ANV traversaient la Province Phuoc Long du nord au sud, passant par les camps ARVN et les jonctions de la Route Nationale 14 patrouillées par les troupes sud vietnamiennes. L’été à Phuoc Long a été relativement sans incident. En août, une soldat ennemi se rend dans le quartier général du Secteur Phuoc Long et décrit les installations ARVN d’un renseignement récent par deux patrouilles ANV. Tandis qu’une patrouille étudie Song Be, l’autre se concentre sur le District Duc Phong. Comme auncune attaque s’en suit, le chef de province conclue que ce renseignement est probablement lié aux mouvements d’infiltration et logistiques. En tout cas, les formations majeur de combat ANV dans la région ne sont pas suffisantes pour créer une menace grave à Phuoc Long, bien qu’elles gênent les mouvements ARVN sur les routes majeures à Song Be, Rote Nationale 14 de Auqng Duc et la route provinciale entre Song Be et Bunard. Cependant, la 7è Division ANV, a pour un certain temps bloqué en permanence la Route Nationale 14 entre Bunard et Don Luan, forçant le trafic vers la capitale de la province de détourner à travers Quang Duc. Parce que la 7è Division ANV coupe la Route 1A au sud de Don Luan, cette cité dépend uniquement au ravitaillement par hélicoptère. Les interdictions ANV de la Route Nationale 14 de Phuoc Binh-Song Be étaient suffisantes pour requérier l’ARVN d’effectuer les operations de nettoyage routière chaque fois qu’un convoi de riz ou militaire majeur était arrangé pour rouler à Phuoc Long. La province requiert environ 500 tonnes de riz par mois, desquelles seulement la moitié est produit localement et de fréquents convois sont nécessaires. Les forces à Phuoc Long garde assez de munitions en main pour durer une mois d’intense combat, et ces stockages doivent être également être remplis fréquemment. Les convois routiers sont suplémentés pr des avions C-130 AFVN employant la piste d’aviation à Song Be. Anticipant un convoi de ravitaillements tôt novembre 1974, le Secteur Phuoc Long, commandé par le Colonel Nguyen Tan Thanh, commence à nettoyer la route. Pour protéger ses camps tandis que les bataillons FR sont en route, le 3è Corps d’Armée, manquant de réserves d’infanterie, envoie trois compagnies de renseignement à Phuoc Binh et Song Be, chacune provenant des trois divisions du 3è Corps d’Armée. Les forces à Duc Phong – le 362è Bataillon FR, quatre peletons FR, et un peleton de howitzers de 105 mm – et deux compagnies du 304è Bataillon FR de Song Be sont engagés le long de la Route Nationale 14. Dans leur brève rencontre avec l’ennemi, près de la frontière Quang Duc, ces forces tuent quatre soldats ennemis du 201è Régiment ANV de la 3è Division ANV nouvellement formée. (Cette Division, formée à Phuoc Long, est séparée de et sans relation avec la 3è Division ANV opérant dans Binh Dinh). Bien que l’opération ARVN soit une réussite, la présence d’un régiment ANV si proche de Duc Phong est un signe de mauvaise augure. En plus des 340è et 362è Bataillons FR déjà mentionnés, le Colonel Thanh contrôle également le 341è Bataillon FR à Don Luan et le 363è Bataillon FR à Bunard. Trente-quatre Peletons FR sont éparpillés parmi les villages et installations militaires autour de Song Be, tanids que 14 peletons FR défendent huit villages dans le Subsecteur Duc Phong. Au sud d Song Be à Nez Bo Duc, où les réfugiés du nord Phuoc Long occupé par les Communistes s’établissent, sont neuf peletons FP; dans les huit villages et camps militaires autour de Don Luan, est un nombre similaire d’unités. Le soutien d’artillerie est fourni par quatre howitzers de 155 mm et 105 mm, employant deux peletons de canons chaque à travers le secteur. Les bataillons FR opèrent avec environ 340 hommes chaque – environ 85 pourcent de leur effectif plein – mais les peletons FR sont sérieusement sous quotas. Diversions La Province Phuoc Long pendant fin de novembre et début décembre était relativemetn tranquille, et l’attention du commandant du 3è Corps d’Armée était divisée entre ses flancs est et ouest. La situation dans les parties nord de sa région étaient peu de préoccuptaion immédiate. Les avant-postes autour de An Loc dans la Province Binh Long recevaient des attaques par tir de feu ennemi sporadiques mais n’étaient pas périlleuses, bien que le ravitaillement fût un problème constant à cause du tir anti-aérien ANV. Le 5 décembre une missile SA-7 abattit un hélicoptère CH-47 neuf kilomètres au sud de An Loc, tuant tous les 15 passagers et membres d’équipage. Le menaces ennemies majeures apparaissent dans la Province Tay Ninh à l’ouest et à Long Khanh et à la Province Binh Tuy à l’est. Une escarmouche au nord est de Xuan Loc fin novembre produit un document révélant les plans ennemis d’attaque Gia Ray et d’éliminer les avant-postes le long de la Route 333 au nord de la Province Binh Tuy. Des attaques de soutien à Binh Tuy sont effectuées par le 812è Régiment ANV. Alors que la menace sur le flanc est débute, le combat intense à Tay Ninh prend forme, des rockettes ANV tombant sur la capitale de la province et les installations militaires adjacentes. Bien qu’une compagnie FR gardant la station de relai radiophonique sur le sommet de Nui Ba Den commence à recevoir des attaques de plus en plus intenses et fréquentes, l’effort principal ANV est contre les villages et avant-postes FR le long de la Route 13 local au nord est de la Cité Tay Ninh. L’ANV attaque tôt le 7 décembre. Vers midi, les forces provenant du 205è Régiment Indépendant ANV sont dans les villages, bien que le poste FR à Suoi Da tienne le coup. Les 8è et 9è Bataillons, 205è Régiment ANV, sont sur la Route 13 locale au sud ouest de Soui Da, et les D-14è et D-16è Bataillons Tay Ninh sont en train de bloqués les efforts de secours ARVN. Pendant ce temps, le 7è Bataillon, 205è Régiment ANV, en essayant d’envahir Soui Da, perd plus de 100 de ses soldats. Le bataillon FR ARVN défendant Soui Da capture deux soldats ANV pour confirmer l’identification du 205è Régiment ANV dans l’attaque, et une des patrouilles FR ambuscade et capture un canon de 100 mm soviétique. Le 46è Régiment d’Infanterie ARVN, poussant la colonne sur la Route 13 vers la Cité Tay Ninh, n’accomplit pas grand chose. Embuscadée le 12 décembre environ trois kilomètres avant Suoui Da, elle subit de lourdes pertes. Alors que le combat intense est en train de prendre place autour de Nui Ba Den, la compagnie FR compose de 80 hommes au sommet repoussent des attaques répétées. Le ravitaillement et évacuation par hélicoptère sont devenus impossibles, et bien que le commandant de compagnie rapporte assez de nourriture et munitions, l’eau est en manque et plus bléssés graves ont besoin d’être évacués. Binh Tuy-Long Khanh L’EMG ARVN et le commandant du 3è Corps d’Armée ont d’excellent avertissement des attaques imminentes ANV dans les Provinces Long Khanh et Binh Tuy. Ils savent que le 33è Régiment comptent attaquer le District Hoai Duc dans la Province Binh Tuy et que le 812è Régiment ANV récemment formé, composé des bataillons provenant au voisinage de Lam Dong, attaquerait dans le District Tanh Linh. En plus, ils estiment correctemment que le 274è Régiment ANV serait engagé. Un quartier général de division ANV nouveau a été créé pour contrôler l’opération. Manquant d’information sur sa nomination, l’ARVN appelle ce nouveau adversaire la 7è RM Division, d’après la région militaire ANV dans laquelle elle opère. Plus tard, elle est identifiée comme étant la 6è Division ANV, et elle contrôle trois régiments d’infanterie mentionnés, plus les armes et services normales de soutien trouvées dans les divisions ANV régulières. Il n’y a pas d’unités régulières ARVN dans la Province Binh Tuy quand l’offensive ANV commence. Les compagnies territoriales sont déployées dans les principales villages, et des détachements territoriaux plus petits sécurisent les ponts et postes de contrôle le long des Routes 333 et 335 locales, les routes de Hoai Duc et de Tanh Linh utilisables seulement hors de la province. La petite popultion de la province est concentrée dans les villages le long de ces deux routes, qui en général suivent le contour serpentant de Song La Nga. Débutant dans les montagnes à la hauteur de 5.000 feet survolant les forêts plates et profondes de Binh Tuy dans le quadrant nort est, la Song La Nga coule à travers le bol de riz de la province. Les deux cités du district, Tanh Linh à l’est et Hoai Duc à l’ouest, chacune a un camp d’aviation. L’autre grand village dans la Province est Vo Xu, à mi-cheming entre les deux. Le 812è Régiment ANV attaque à Tanh Linh le 8 décembre. Soutenu par le 130è Bataillon d’Artillerie, un bataillon de commandos et trois bataillons d’infanterie attaquent le sous-secteur, la position d’artillerie sur la colline au-dessus de la cité, et les villages entre Tanh Linh et Vo Xu. Vers le jour suivant, le Régiment ANV a capturé deux howitzers de 155 mm à Tanh Linh, occupé l’alentour des villages, et tenu la route entre Vo Xu et Tanh Linh. Le 3è Corps d’Armée ARVN ordonne à la 18è Division, avec le 7è Groupe de Rangers en renfort, de Xuan Loc pour renforcer les territoriaux dans la Province Binh Tuy. Quand le 32è Bataillon de Rangers tombe dans une ambuscade bien établie le long de la Route 333 et subit de lourdes pertes, il devient clair que le 33è Régiment ANV ne va pas permettre le renforcement de Binh Tuy à s’effectuer sans une lutte. Plus tard les 1er et 2è Bataillons du 48è Régiment d’Infanterei ARVN, 18è Division, joignent l’attaque le long de la Route 333 et plongent tôt dans un combat intense au nord de Gia Ray. Dans les jours qui suivent, le 85è Bataillon de Rangers forme une task force composée de quatre bataillons et remonte la Route 333, mais les éléments de pont – les Rangers – n’ont jamais pu dépasser Gia Huynh, encore à 16 kilomètres au sud de Hoai Duc. Le 33è Régiment ANV s’enterre le long de la route, bien soutenu par les mortiers et l’artillerie. Le 17 décembre, Village Duy Can, entre Vo Xu et Tanh Linh, est envahi par le 812è Régiment ANV, et les quelques survivants de la 700è Compagnie FR bat en retraite à Tanh Linh. Bien que les avant-postes encore entre les mains ARVN, aussi bien que Hoai Duc et Tanh Linh, recoivent le feu indirect intense, le Général Dong, commandant du 3è Corps d’Armée ordonne la 18è Division de ne pas faire effort pour dépasser Gia Huynh sur la Route 333. Avec sa Région Militaire sous l’attaque de Tay Ninh à Phuoc Long, il n’est pas prêt à risquer quatre de ses bataillons d’être coupés et décimés. Entre temps, l’ANV fait sauter un pont au sud de Hoai Duc, occupe Vo Xu, et augmente l’intensité de son attaque sur Tanh Linh. Faisant suite à un bombardement de 3.000 obus le 23 et 24 décembre, l’ANV lance cinq successifs assauts, finalement envahissant les dernières défenses de Tanh Linh le jour de Noël. Entre temps, Hoai Duc est sous attaque par le 274è Régiment d’Infantery, 6è Division ANV. Après que le 274è Régiment ANV ait pénétré les défenses locales de Hoai Duc et ait gagné un pied à terre dans les côtés nord est et sud ouest de la cité, la 18è Division ARVN déplace les 1er et 2è Bataillons, 43è Régiment d’Infanterie, et commence à repousser l’ennemi. Tandis que les deux bataillons du 48è Régiment d’Infanterie tiennent leurs positions sur la Route 333 au nord de Gia Ray, le 7è Groupe de Rangers fatigué et épuisé se retire à la Province Binh Duong pour se reposer et remettre à pied. Comme tous les bataillons disponibles de la 18è Division ont été engagés, l’EMG déplace le 4è Groupe de Rangers de Kontum à Long Binh où il est reposé et mis à pied et être disponible au Général Dong comme une réserve. Tay Ninh Les assauts ANV sur Nui Ba Den dans la Province Tay Ninh continue à travers le mois de décembre 1974, mais la petite Compagnie FR ARVN têtue tient le coup. Entre temps, vers mi-mois, une colonne de secours ARVN éventuellement atteint Suoi Da et trouve que la force ennemie qui encercle s’est retirée. Les efforts de l’AFVN à ravitailler les troupes sur la montagne échouent dans la plupart des cas. Les hélicoptères sont repoussés par des tirs intenses, et les avions de chasse et bombardier sont forcés de maintenir à des altitudes excesives par les missiles SA-7 et l’artillerie anti-aérienne. Un avion de chasse-bombardier FSA est abattu par un missile SA-7 le 14 décembre. Finalement, sans nourriture et eau et presque sans munition, la 3è Compagnie, 314è Bataillon FR, le 6 janvier ramasse ses blessés et se retire de la montagne pour rejoindre les lignes amies. Les Derniers Jours de Phuoc Long Le 301è Corps d’Armée ANV effectue la campagne pour la Province Phuoc Long, utilisant la 3è Division ANV nouvellement formée, la 7è Division ANV, qui a été en opération dans la portion est de la Province Binh Duong, un bataillon de chars de COSVN, un régiment d’artillerlie et un régiment anti-aérien, et plusieurs unités de commandos et infanterie locales. Ceci constitue une force formidable pour concentrer contre quatre bataillons FR ARVN et peletons FP largement dispersés. Un par un les garrisons isolés sont attaqués et envahis. Le premier éclat tombe sur Don Luan le 13 décembre 1974. Les assauts simultanés contre les Sous-secteurs de Duc Phong et Nouveau Bo Duc l » 14 décembre réussissent à envahir ces camps tandis que la défense à Don Luan tient le coup. L’attaque suivante est le camp à Bunard, avec deux peletons de howitzers de 105 mm. Les pertes ennemies sont lourdes à Nouveau Bo Duc, mais ce sont des unités ANV locales, pas la force principale. Néanmoins, l’artillerie AVN cause du dommage aux howitzers de 105 mm de Nouveau Bo Duc avant que la contre-attaque du Secteur Phuoc Long reprenne Nouveau Bo Duc le 16 décembre. Bien que le Sous-secteur Phuoc Binh, près du quartier général de province, soit aussi sous l’attaque d’artillerie, ses positions pour le moment semblent fortes. Trois compagnies de reconaissance ARVN, qui ont été déployées là pour soutenir l’opération de nettoyage routière en novembre, augmentent les défenses du 340è Bataillon FR, et l’AFVN vole six howitzers de 105 mm, munitions, et autres ravitaillements au camp d’aviation Song Be, transportant les noncombattants et blessés hors de Song Be. Mais l’ANV ne permet pas ceci à continuer. Le feu d’artillerie le 21-22 décembre inflige de graves dommages à un C-130 en court d’atterir et détruit un autre. La 3è Division ANV, entre temps, lance une autre lourde attaque et reprend Nouveau Bo Duc pour la dernière fois. Tandis que la bataille fait rage autour Song Be et Nouveau Bo Duc, le 341è Bataillon FR continue à repousser les assauts successifs contre ses positions à Don Luan. Le bataillon perd la piste d’aviation le 17 décembre mais contre-attaque et le reprend. Au nord, cependant, les seules positions encore entre les mains ARVN sont la piste d’aviation, Phuoc Binh, et le sommet de Nui Ba Ra survolant l’entière région. La crise à Phuoc Long, la pression forte ennemie à Tay Ninh, et les attaques à Binh Tuy présentent au Général Dong avec des choix non favorables. Il doit stopper les avances ennemies vers Tay Ninh et tenir la Province Binh Tuy. D’autre part, il sait très bien que le dommage politique et psychologique qui suivrait la perte de Phuoc Long. Ayant renforcé le nord en quelque sorte, il ordonne la 5è Division d’envoyer le 2è Bataillon, 7è Régiment d’Infanterie, par hélicoptères de Lai Khe à Song Be. Le 23 décembre, comme le 2è Bataillon atteint Song Be, le Général Dong dit au Général de Corps d’Armée Dang Van Quang, Conseiller de Sécurité Nationale du Président Thieu, que le 3è Corps d’Armée a besoin au moins une partie de la Division de Parachutistes de la 1è Région Militaire pour sauver Phuoc Long. Informé de la demande, le Président Thieu la rejette, disant que la Division de Parachutistes n’est pas disponible et qu’elle ne pourrait pas être déplacée à temps tout de même. Le Général Dong recevrait en priorité le soutin aérien et logistique, mais il devrait se débrouiller avec ses propres unités. Davantage de sombres nouvelles atteignent l’EMG et le QG du 3è Corps d’Armée le 26 décembre. A la suite d’une préparation d’artillerie de 1.000 obus, la 7è Division ANV, assistée par des attaques de diversion contre les positions ARVN dans et autour Phu Giao, finalement envahie Don Luan. Entre temps, les réfugiés débordent dans Song Be, et l’ARVN essaie de ravitailler le garrison isolé. Dix tentatives sont effectuées début janvier 1975 pour larguer les ravitaillements, mais aucun cargo pouvait être récupéré par les défenseurs. Au moins 16 chars ennemis ont été détruits avant les attaques, mais le 6 janvier 10 autres chars sont aperçus approchant la cité. Ce jour là le Général Dong envoie deux compagnies des ses meilleures troupes dans la bataille: le 81è Régiment de Rangers Parachutistes, qui sont des volontaires bien traînés et normalement employés dans des opérations de commando. Aussi le 6 janvier, la photographie prise par un RF-5 AFVN révèle sept positions anti-aériennes de 37 mm autour de la cité. C’est seulement la première semaine de janvier et l’allocation du temps de vol de RF-S pour le mois a été presque utilisée à plein. Très peu d’infanterie participe dans les assauts sur Song Be. Par contre, des équipes de commandos suivent les chars comme ceux-ci roulent à travers les rues tirant sur les positions ARVN, les commandos font suite, nettoyant les positions dépassées et établissant des points forts. La plupart des chars ANV dédommagés ou détruits sont touchés par LAW M-72 et canons sans recule de 90 mm. Souvent les portées sont trop courtes de manière que les missiles LAW n’arrivent pas à s’amorcer et repercutent contre la carcasse des chars sans causer des dégâts. Rendant les chars plus difficiles à abattre, le M-26è Groupe Blindé ANV a soudé un plaqué blindé supplémentaire des deux côtés de la carcarsse, et l’équipage se verouille de manière que les grenades ne puissent pas être laissés tomber à travers le couvercle. L’artillerie ANV est dévastatrice, en particulier après 3 janvier quand le taux de tir augmente d’environ 200 obus par jour à 3.000. Les structures, bunkers, et tranchées s’écroulent, et les morts augmentent. L’artillerie ARVN est hors d’action, ses canons détruits par le tir des chars, canons sans recule, et canons de 130 mm. Finalement, le 6 janvier, le chef de province réalise qu’il ne peut plus influencer la bataille. Avec sans artillerie et communications brisées, sous le tir direct des quatre chars T-54 approchant, et gravement blessé, il et ce qui reste de son état major, se retirent de Song Be. L’ANV a capturé la première capitale de province depuis le cessez-le-feu. Il y a quelques survivqnts militaries et civiles de Song Be. De petites bandes de Montagnards misérables marchent à travers les forêts de Quang Duc, et les hélicoptères AFVN secourent environ 200 hommes des Rangers, 7è Régiment d’Infanterie, et des territoriaux du secteur dans les jours qui suivent immédiatement l’écroulement. Le chef de province a pu atteindre à la sécurité. Ses blessures le ralentissent et il n’est pas vu de nouveau. Quelques membres du groupe de commandement éventuellement atteignent l’avant-poste ARVN de Bu Binh sur la Route Nationale 14 dans Quang Duc. Les pertes de l’ARVN sont suffoquantes. Plus de 5.400 officiers et hommes du 7è Régiment d’Infanterie, Rangers Parachutistes, et territoriaux ont été engagés; moins que 850 ont survécu. Le prix a été le plus élevé dans le Bataillon de Rangers Parachutistes – 85 survivants – et dans le 2è Bataillon, 7è Régiment d’Infanterie, moins que 200 retournent de Phuoc Long. Environ 3.000 civiles, Montagnards et Vietnamiens, de 30.000 ou plus, échappent le contrôle communiste. Le peu de fonctionnaires de province, village qui sont capturés sont sommairement exécutés. Bien que ce fut la saison sèche du mousson nord est, des plus torrentielles inondent Saïgon. Comme le chauffeur vietnamien de cet écrivain remarque sombrement, même les dieux sont en train de pleurer pour Phuoc Long. Note sur les Sources Le Général Dung est cite de ses articles comme traduits par le Foreign Broadcast Information Service. Les principales sources de l’information opérationnelle et de renseignement viennent de l’officier de liaison DA0 à Bien Hoa qui a eu le contact journalier avec le quartier general du 3è Corps d’Armée, principalement avec le Colonel Le Dat Cong, du 2è Bureau. Ces rapports sont les plus complets, fiables et perspicaces. L’auteur a effectué de fréquentes visites à Bien Hoa, et ses notes sont aussi utilisées dans ce chapitre. Les rapports hebdomadaires et journaliers de DA0 et 2è Bureau/EMG sont d’importantes références, comme les rapports provenant de l’Ambassade américaine. Colonel William E. Le Gro
* Pied d’Eléphant et Aile d’Ange
|