Après l’Accord de Genève de 1954 qui divise le Vietnam en deux au 17è parallèle, le Nord est donné aux Viet Cong (Communistes Vietnamiens) et le Sud aux Nationalists. Parce que dès le début les Viet Cong ont eu l’intention d’envahir et conquérir le Sud Vietnam avec des moyens militaires, ils ont établi et répandu un réseau d’espionnage dans le Sud. En tout premier lieu; ils n’ont pas regrouper toutes leurs troupes au Nord; et ont maintenu de nombreux cadres dans le Sud qui se sont faufilés dans l’apparatus administratif et militaire du gouvernement sudvietnamien. Ensuite; un certain nombre de Viet Cong au Nord font semblant d’abandonner le Parti Communiste et suivent les vagues de réfugiés pour descendre au Sud; ou dans quelques cas particuliers, certains ont traversé le pont Hien Luong à la rivière Ben Hai dans des coups montés d’évasion accompagnés par des fusillades feignantes tirées par les gardes frontaliers. Finalement, ils utilisent les liens de famille et de proches entre les Nordistes et les Sudistes pour recruiter les membres nationalistes de devenir des espions. Après la chute de Saïgon en mai 1975, les espions Viet Cong émergent, parmi eux des personnages célèbres; tels que Vu Ngoc Nha, conseiller présidentiel (portant le rang de général de division à sa mort en 2002)̣, Pham Xuan An, correspondant d’agences de press étrangères (vrai nom Tran Van Trung, à présent général de division), Nguyen Huu Hanh, général de brigade ARVN (à présent membre du Commité Central de la Ligue de Front National duVietnam), Nguyen Thanh Trung, pilote de F5E AFVN(à présent vice président d’Air Vietnam). Les responsables militaires hauts gradés dans l’ARVN étaient bien conscients du fait que les espions Viet Cong s’inséraient à tous niveaux et étaient par conséquent très prudents. Bien que le personnel affecté à l’état major ait été soigneusement passé au crible et surveillé de proche par le Bureau de Sécurité Militaire, les commandants généraux de division et de corps d’armée continuaient à être préoccupés de ce problème. Cette situation cause les généraux de l’ARVN d’agir d’une façon bien différente comparés aux généraux d’autres armées afin de maintenir le secret. Le Général Nguyen Viet Thanh Le Général Abrams raconte que le Général Thanh, afin de préserver le secret, ébauche en personne le plan d’opération sur un morceau de papier, l’insère dans la poche de sa chemise, le montre seulement au commandant de division de l’opération tout en le défendant d’en parler à qui que ce soit y compris son état major. Puis vient le jour d’opération; le Général Thanh saisit le commandement opérationel de la bataille:
Le Général Ngo Dzu Le Général Abrams raconte en plus que lorsqu’il visite le 2è Corps d’Armée, le Général Ngo Dzu, au lieu de le briefer sur la situation militaire au quartier général du corps d’armée, l’a amené directement à la résidence, où il suspend des cartes tactiques partout sur les murs, hors de vue de son propre état major:
Le Général Nguyen Van Hieu En 1965, lorsque le Général Vinh Loc lui confie le planning de l’opération de nettoyage routier de QL 19, le Colonel Hieu a imposé comme première priorité le secret de cette opération appellée Than Phong II, en limitant sa connaissance à lui-même et au Général Vinh Loc. En dépit du fait d’avoir à manoeuvrer simultanément de grandes unités comprenant la 22è Division d’Infanterie, le 3è Bataillon Blindé, la 2è Task Force de Parachutitstes, des unités de la Force Régionale et du Groupe de Défense de Civils Irréguliers, l’Alpha Task Force de Marine et le 42è Régiment, le 20è Groupe de Génie de Combat et un bataillon de Rangers, le Colonel Hieu a réussi à “ Maintenir un secret maximum sur l'opération, même au sein de l'état major ”, et les trois Régiments ANV, 32è, 33è et 66è, ont été pris par surprise et ont été incapable de réagir. Le Général Hieu a accompli une plus grande réuissite au sujet de secret dans une opération d’envergure, engageant une force équivalente à trois divisions appartenant aux 3 et 4è Corps d’Armée. Voici un succinct résumé de l’Opération Svay Rieng racontée par le Colonel William LeGro:
L’élément principal contribuant à la réussite de l’Opération Svay Rieng a été le secret, en combinaison avec deux autres éléments: la vélocité et la coordination d’une multitude de forces. Les unités participantes dans la bataille effectuent leurs tâches ébauchées par le Général Hieu, mais ne sont pas conscientes de la totalité de l’opération; même les commandants de ces unités ne voient qu’une partie de l’action selon leurs participations limitées. Ceci explique le fait que le Général Tran Quang Khoi, Commandant de la Force de Frappe d’Assaut du 3è Corps d’Armée (IIICATF), lorsqu’il reçevait l’ordre du Commandant du 3è Corps d’Armée de dépêcher les chars de sa IIICATF au Cambodge, pensait naïvement qu’il était le field commandant du champ de bataille et déclare que “il n’y a jamais une opération appellée Opération Svay Rieng, il y a seulement une opération contre-offensive de la IIICATF au camp Duc Hue”̣. C’est pour la même préoccupation de maintenir le secret que le Général Hieu n’a pas révélé à quiconque son plan de contre-offensive pour contenir l’avance des troupes communistes se déferlant sur le 3è Corps d’Armée qu’il a prêt dans sa tête. Quand je demandais au Colonel Phan Huy Luong, Assistant au Commandant Adjoint d’Opérations du 3è Corps d’Armée, "Le Général Hieu a-t-il discuté à propos de son plan de défendre Saïgon avec vous?", sa réponse fut, "Non, pas du tout. Les deux Généraux se parlent seulement entre eux deux." Le Général Lam Quang Tho Le Général Lam Quang Tho, en tant que Directeur de l’Académie Militaire Nationale de Dalat, a également affaire au contre-espionnage, parce que le colonel chef d’état major à l’Académie était un espion Viet Cong. D’un côté, il a le Bureau de Sécurité Militaire surveiller son homme; de l’autre côté, il secrètement confie au Lieutenant Colonel Tran Van Thuong, Chef du Bureau d’Organisation dans son Etat Major, la tâche de prendre les mesures de défense au cas d’attaque ennemi contre l’Académi:
Après avril 1975, le chef d’état Major espion Viet Cong émerge sans sa façade. Devins A côté de la vigilance en matière d’espionnage comme illustrée par l’exemples des généraux mentionnés ci-dessus, il y a un grand nombre de généraux ARVN qui ont péché lamentablement à ce propos. Les profesionnels d’espionnage et de contre-espionnage utilise généralement les faiblesses humaines dans le domaine de moralité pour glaner les renseignements. En outre des quatre vices – vin, femme, jeu et opium – les Communistes exploitent la croyance superstitieuse et l’inclination envers la consultation des devins chez certains généraux ARVN. En particulier, les espions Viet Cong se déguisent en devins pour soit extraire des indiscrétions, soit influencer sur la date et la direction d’une opération, ou même la tactique lorsqu’un général gravement en dépendance de la superstition vient le consulter, et puis transmettre ces renseignements obtenus au milieu militaire ennemi. Ce fut une gaffe énorme, car, dans une bataille, quiconque détient la supériorité en matière de renseignement aura le dessus sur l’ennemi. Nguyen Van Tin
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