J'ai Connu le Général

Certains lecteurs en visitant la Page du Général Hieu se sont rendus compte qu'ils l'avaient connu ou rencontré. Voici leurs réactions et sentiments exprimés dans leurs courriels:

Tran Hoai Thu

À travers HoustonViet, j'ai pu lire le homepage du Général Nguyen Van Hieu. J'avais envie de pleurer. Justement hier, moi et mon ancien commandant de compagnie (la 405ème Cie de reconnaissance, 22ème division) avons une conversation téléphonique dans laquelle je lui ai demandé quel était le Général qu'il avait le plus de respect. Il a répondu sans hésitation: le Général Hieu.

Je me présentais à la 405ème Compagnie de Reconnaissance quand le Général Hieu était le Commandant de la 22ème DI (Août 1967). Il aimait beaucoup notre unité. Parce que nous lui étions très proche, et parce qu'il nous avions réussi plusieurs missions qu'il nous avait confiées. Chaque fois que notre unité finissait de conquérir un objectif, son hélicoptère le déposait immédiatement pour nous féliciter et nous conforter. Le 9 Mai 1968, ma compagnie tombait dans un guet-apens sur la colline de Ky Son. Nous avions subi de grande perte: 4 morts, y compris un conseiller américain; moi même et le commandant de compagnie fûmes blessés. Cet après-midi là, son hélicoptère était arrivé sur le sommet de la colline et il resta assis tête baissée pendant une bonne demi-heure. Il donna ensuite l'ordre de mettre le drapeau en berne pendant toute la semaine suivante.

Je porte en moi son image, son amour pour ses soldats, sa bonté afin de m'assurer avec fierté d'avoir servi sous ses ordres. Il a donné à chacun de nous un beau poignard en signe de reconnaissance.

Maintenant que vous êtes mort, non par la main de l'ennemi mais par celle d'une junte sans foi ni loi... Je voudrais brûler une baguette d'encens pour vous offrir mon respect. Mon cher Général, vous souvenez vous du sous-lieutenant avec ses lunettes de myopes et un chapeau de toile sur qui vous aviez plus d'une fois épingler une médaille sur sa poitrine?

Beverly Haire

J'ai lu autres choses concernant votre frère durant depuis quelques années, et a rencontré un conseiller américain qui avait suivi le même stage que votre frère (dont le nom m'échappe) mais me rappelle la façon qu'il s'est vanté comment votre frère était bon à l'école en disant qu'il serait fait très vite général! Puis quand j'ai appris par les journaux la nouvelle de sa mort, j'ai immédiatement pensé que c'est un assassinat! Je sais ce que le gouvernement est capable de faire et ensuite le camoufle en accident! Mais comme souvent, ce sont les bons qu'on élimine! Ceux qui ne peuvent pas être corrompus!

Ron

Je ne sais pas comment j'ai reçu l'amorce au homepage de votre frère...mais j'en suis content. Je vous salue... Continuez... vous et votre famille devrait connaître la vérité sur la mort de votre cher frère.

Je suis un vétéran du Vietnam, j'ai servi à la 1ère Division de Cavalerie américaine en 1965 et 1966 aux Hauts-Plateaux du 2ème Corps...Le Général Kinnard était notre Commandant; celui-ci quittait la Division en mai 1966...Il devrait être le 1er novembre 1965 quand le Général Hieu visitait le Général Kinnard, juste avant les batailles de la vallée d'Ia Drang les 14, 15, 16, 17 novembre...

Je trouve le site très intéressant...je n'ai pas fini à le lire...Avez vous écrit un livre au sujet de cette odyssée?...Je croie qu'elle mérite d'être relatée...bien que vous êtes en train de le faire sur l'internet.

Le Vietnam est devenu une grande part de ma vie...n'arrive pas à l'effacer de ma mémoire...Je suis retourné au Vietnam. Bref...je voudrais simplement vous remercier de cette amorce...Je le passerais à mes compagnons vétérans du Vietnam par Internet...Je suis sûr que la plupart le trouveraient aussi intéressant que moi. Je veux souhaiter à vous et à votre famille, un Joyeux Noël et une Bonne et Prospère Année... en vietnamien...Chuc Mung Nam Moi??

[...]

J'ai gravé ces jours de novembre 1965 dans ma mémoire...les jours les plus horrifiants et angoissants de ma vie...Je les revoit chaque nuit...Plusieurs de mes compagnons de tranchée ont été tués et gravement blessés pendant ces jours-là...

Je rencontre le Général Kinnard chaque année à la réunion des vétérans de la vallée d'Ia Drang à Washington DC...Nous nous rassemblons chaque novembre pour rendre hommage aux 243 tués dans cette vallée de la mort.

Je suis agréablement surpris par la richesse des documents que vous possédiez. Ils donnent réellement une perspicacité au sujet des actions de l'ARVN et de leur commandement général. Je lirai davantage votre site cette nuit.

Je le relayerai à mon bon ami Joe Galloway. Joe est un écrivain chevronné avec U.S. News & World Report. Lui et mon ancien Commandant le Général de Corps Harold G. Moore ont écrit un livre au sujet des batailles d'Ia Drang..."We Were Soldiers Once and Young". Je l'enverrai également à Jack Smith, un autre vétéran de cette bataille...il est un correspondant d'ABC News. Peut être pourraient-ils vous aider dans vos recherches.

Bill Sillery

C'est ma troisième visite à votre site, j'aime vraiment le travail que vous aviez fait. C'est également le premier contact que j'ai avec un vietnamien depuis 1967. D'ailleurs je pense que j'ai servi avec votre frère à Bong Son en 1967. J'étais au Vietnam du 4 novembre 1966 au 1 novembre 1967 avec le 8ème Bataillon de Génie, 1ère Division de Cavalerie. Je suis sûr que j'ai participé dans l'opération de "Griffe d'Aigle 800". Votre homepage est plein d'intérêt pour moi et je le visiterai de nouveau, je l'ai aussi relayé à mes autres copains du Vietnam. D'ailleurs je connais la rue de Simpson, dans le Bronx. Elle faisait partie du 42ème arrondissement (Fort Apache) 20 ans auparavant. Je suis content de voir qu'elle a été renouvelée par vos efforts...

John Spizzirri

Je vous remercie de votre invitation de visiter le Website au sujet de votre frère. Je suis toujours intéressé à propos des anciens combattants. Votre frère semble avoir été un grand soldat et un grand homme. Aurais-je pu le rencontrer dans le camp américain à Bearcat ou Long Binh? A-t-il l'habitude de porter un grand poignard de Bowis ? Je me souviens avoir rencontré brièvement une personne d'aspect identique et de stature imposante pendant mon service (qui était de juin 1968 à juin 1969). Encore une fois merci de votre invitation. Je suis sûr que votre frère est honoré par vos actions.

Vo, #3 Ben Bach Dang

J'ai été très ému en lisant les pages du Général Nguyen Van Hieu. Bien qu'il n'ait pas été mon commandant direct, je l'ai toujours connu comme un homme honnête, vertueux, galant et hautement compétent. Je l'ai également toujours admiré et aimé - un parmi le petit nombre de ceux qui ont servi le pays et le peuple avec toutes ses capacités, son coeur, son esprit et sa force. Il est malheureux que les êtres aussi rares que lui ont dû vivre isolément dans ce vaste monde faute de trouver "l'âme sœur ", ils doivent confronter toutes sortes de problèmes provenant non seulement de l'ennemi mais aussi de la part de leurs soi-disant "amis" - ceux du même bord. C'est dommage qu'un homme aussi généreux tel que le Général Hieu a dû subir d'une mort injuste et dans de l'obscure circonstance.

"Depuis la création du monde, les grands hommes peuvent rarement vivre jusqu'à un âge avancé." C'est le lot commun des grands.

Bien que 20 ans se soient passés, le souvenir d'une époque militaire glorieuse et pathétique que je croyais disparue avec le temps, s'est maintenant réveillé dans mon esprit par la lecture des ces pages dédiées au Général Hieu. Les images d'antan réapparaissent dans ma mémoire et se défilent comme dans un film ramenant les réminiscences plaisantes, heureuses, déchirantes, humiliantes de l'époque où je servais encore dans l'armée jusqu'au jour où j'ai été réduit à être un soldat vaincu qui était forcé à gaspiller sa santé et sa jeunesse dans les camps de rééducation...

En tant que soldat ayant servi et combattu sous le même drapeau d'un Vietnam libre que le Général Hieu, bien qu'il soit un peu tard, j'allume une baguette d'encens dans mon coeur pour commémorer le Général Nguyen Van Hieu et prie pour que son âme se repose enfin dans la paix. Je présente aussi mes condoléances au père du Général Hieu- Monsieur Nguyen Van Huong- mon ami et prisonnier indomptable des camps 15NV, 16NV et Z30D, à Monsieur Nguyen Van Tin et à la famille du défunt Hieu.

Nguyen Dinh Phuc

Depuis que j'ai pu lire les pages au sujet du Général Hieu et t'ai parlé au téléphone, le passé bien lointain s'est manifesté de nouveau en moi avec éclat. Dans notre famille, le sujet principal tourne autour de la vie épique d'un Général, d'une grande famille, de ces amis dont rien ne peut les effacer de notre mémoire.

J'ai toujours su que "tel père tel fils" s'avère vrai. Quand j'étudie à l'école Puginier (Hanoi) j'admire ton père à travers les observations de mon papa. Je me rappelle de sa voiture noire, de l'épisode où il s'est vêtu du costume traditionnel (longue robe, turban) en déguisement chaque fois qu'il s'est rendu en visites impromptues d'inspection aux postes de Police au Nord Vietnam. Il était un dirigeant honnête, juste et compétent. Je me souviens de la nuit où je suis resté dans ta maison sis 6 Jean Audel, Khanh Hoi, du temps où ton père vient visiter le mien à Phu Tho, à Ba Ria, en compagnie de Monsieur Le Tao qui était à ce moment-là Chef de la Gendarmerie. Il parle intimement avec mon papa au sujet de la vie en général, et de la situation du moment. J'ai appris plus tard, quand le pays est tombé qu'il a été emprisonné, je me suis demandé pourquoi il n'était pas parti immédiatement alors.

Comme j'admire tant ton père, je n'ai pas été étonné en entendant parler de la renommée de son fils, pensant à la logique du proverbe "tel père, tel fils." La seule fois où je l'ai rencontré était quand il venait visiter Phuoc Tuy. Son allure est tout à fait comme tu le dépeins et les gens le remarquent avec admiration. Puis quand j'ai appris la nouvelle de sa mort, je soupçonnais la présence de mauvaises intentions, mais je me sentais si petit, si impuissant, tout ce que je pouvais faire était de contenir la tristesse au tréfonds de moi.

Une fois arriver au Canada, j'ai écrit beaucoup d'articles publiés dans un petit nombre de revues militaires, j'ai pu seulement rendre hommage en général aux soldats de l'ARVN, bien que les images des braves Généraux et parmi lesquels figure le Général Hieu, m'ont inspiré, mais malgré mon envie, je n'ai pas l'occasion de les approfondir dans mes écrits, parce que je manquais de documentation et ne me sentais pas qualifié. Dans les mois qui viennent, avec les pièces en ma possession, avec le renouement de contact avec toi, je concrétiserai mes pensées et sentiments envers ton frère dans mes prochains discours et articles.

Claude Stevens

J'ai pris du temps pour lire l'histoire du Général Nguyen Van Hieu. J'ai servi au 4ème Corps de 1-70 à 12-71 à Vinh Long dans le Delta en tant que chef d'équipe/fusilier d'hélicoptère. Quand j'ai vu sa photo dans ce homepage, je me rappelle de l'avoir vu une fois au Cambodge. Je n'ai pas vraiment parlé avec lui mais mon supérieur avec qui j'accompagnais m'a dit que si cet homme était au gouvernail, nous aurions déjà repoussé l'ANV d'où elle était venue.

J'étais fatigué de travailler autour des marionnettes qui ne savaient faire qu'exécuter aveuglément les ordres venant de leurs supérieurs pour lesquels la mission n'était pas la première priorité. J'ai rencontré beaucoup de braves soldats de l'ARVN pendant mes deux années où nous avons essayé de repousser l'ennemi d'où il venait ou de le tuer s'il persistait de rester sur place. Alors il y avait toujours de ces salopards qui sabotaient cette résolution et qui ont finalement tout gâché. J'aurais aimé rencontrer le Général Hieu juste une seule fois pour faire la connaissance d'un vrai chef de guerre. Son histoire sera désormais racontée par moi.

Vu Uyen Giang

J'ai visité la page dédiée au Général Nguyen Van Hieu. Elle est très bien conçue et bien embellie. J'étais un officier au 3ème Corps, Bien Hoa et tenait le Général Hieu en très haute estime. Quand il est venu à cette unité, j'étais blessé et recevais les soins à l'hôpital militaire de Tay Ninh. J'ai été réformé de l'armée par la suite; mais la nouvelle de sa mort m'a étonné (une mort mystérieuse dont tout le monde en savait la cause). Tout juste quelques lignes de salutation. J'espère que vous restiez toujours en forme.

Raymond E. D'Addario

J'ai eu l'honneur de connaître votre frère. Il était un homme merveilleux et courageux. La manière dont ses ennemis l'ont tué en est la preuve. J'ai servi en tant qu'officier de sécurité du Général Creighton ABRAMS. Je puis vous dire qu'il avait beaucoup de respect pour votre frère et clamait haut et fort de son intégrité, honneur et vaillance... Mon cher ami, nous sommes tous trahis par les forces du mal et maintenant nos deux grands pays ne sont plus comme ils étaient. Mais le souvenir des grands hommes durera à jamais.

Tony Ciccariello

J'ai entendu parler du Général. S'il y avait plus de chefs comme lui, peut-être le Sud aurait combattu avec noblesse et peut-être aurait pu montrer sa vraie valeur au combat. Malheureusement, le Sud a considéré le Général comme un intrus; l'argent sale, la gangrène pourrissent tout...Les Vietnamiens n'étaient pas des lâches, mais leurs dirigeants étaient minables et les chefs militaires sont pollués par la politique et voilà...La perte du Sud a été causée par le fait que le Nord possèdait des dirigeants disciplinés avec des buts plus précis...le Nord était plus déterminé...et leurs chefs n'étaient pas influencés par la corruption et la politique....La triste vérité pour le Général est qu'il a été au service du régime du Sud...Quel magnifique combattant il était...

Loyde P. Arender

Merci pour l'invitation au site de votre Général Hieu. Je l'ai visité et l'aime beaucoup. J'ai rencontré le Général Hieu quand j'étais fusilier dans une unité de CAP (Programme d'Action Combinée) près de Danang. Le Général Hieu venait par hélicoptère de Saigon et était présent pendant la cérémonie de récompenses où j'ai été décoré de 8 médailles par la République Vietnamienne. L'une de celles-ci était la Médaille De Sauvetage de la République pour mes actions dans lesquelles j'ai sauvé une petite fille de 9 ans n'ayant qu'un seul bras, elle a été bousculée sous le pont Nam O par un buffle le 20 janvier 1970. Bien que j'aie obtenu la Médaille de Sauvetage du Sud Vietnam, je n'en ai jamais reçu aucune de la part de Marine Corps américain et j'ai besoin des témoins pour vérifier mes actions.

Jason Kaatz

J'ai bien reçu votre message et visité votre siteweb. Dès mon arrivée au Vietnam, de novembre 1965 à décembre 1966, j'ai été affecté à la 161ème Escadre d'hélicoptères d'assaut faisant partie du 52ème Bataillon de Combat Aérien, et puis un peu plus tard, du 4ème Bataillon de Combat Aérien. Cette unité était basée à 14 miles à l'ouest de Qui Nhon où la Division Tigre sud-coréenne avait son quartier général. Nous transportions le personnel de cette unité Sud-coréenne, et nous le faisions également pour le Commandant de la 22ème DI vietnamienne à cause des réunions de planification commune de ces deux forces alliées... L'indicatif d'appel de nos hélicoptères était Pélican 644. Si ma mémoire ne me trahit pas, le Commandant a visité une maison à côté du PX américain à Qui Nhon et je me souviens qu'il avait un jeune Lieutenant comme aide de camp, et qu'il y avait des enfants jouant souvent devant la maison. Je présume qu'il a vécu là avec sa famille. En fait il rencontrait souvent le Commandant coréen et nous le transportions souvent. Je crois qu'il y avait eu plusieurs occasions où nous l'avions amené à Tuy Hoa, au sud de Qui Nhon où stationne le 9ème Régiment de Marines coréen. Il y a bien longtemps que j'ai quitté le Vietnam. Cependant, mon meilleur souvenir de lui, c'est qu'il était un homme très fier et bien respecté par ses troupes.

La majorité des travailleurs de notre camp étaient vietnamiens venant de Qui Nhon. Beaucoup étaient des femmes et enfants des officiers vietnamiens morts au combat et affiliés à l'Eglise catholique de Qui Nhon. Je crois que bon nombres de ceux-ci sont maintenant à Taiwan. Et parmi eux, il y avait aussi des travailleurs bouddhistes. La vallée qui se situe à 14 miles à l'ouest de Qui Nhon, près des villages An Son 1(au nord) et An Son 2 (au sud) de notre camp... C'était un endroit paisible et l'un de mes meilleurs souvenirs était de me réveiller tôt le matin et de marcher vers le sommet de la colline et de contempler la vallée au moment où le soleil se lève--vous découvrez une belle vallée verte de rizière s'étalant à plusieurs miles. Les vietnamiens ont cultivé cette terre depuis des siècles... Nous leur avions souvent fournis les soins médicaux et.. occasionnellement, nous amenions les enfant faire quelques tours en hélicoptères -- nous n'avions aucune raison de nous méfier de ces gens -- les communistes n'avait jamais embêté notre unité durant les années 1965-1966. Cependant, nous avions souvent effectué des missions héliportées partout dans le Vietnam. J'ai pensé souvent y retourner mais je ne sais pas si j'aurai jamais l'occasion de le faire.

Il y a beaucoup de vietnamiens qui vivent dans la région de Flushing Queens. De temps en temps je fréquente un restaurant vietnamien situé sur le boulevard Kissina, au coin de Main Street. Je regrette de ne plus pouvoir parler le vietnamien l'ayant plus pratiquer depuis plus de 30 ans. Cependant, mon goût pour sa culture restera toujours ... et j'ai une bonne collection de musique traditionnelle de ce pays.

Il y a plusieurs membres de mon unité qui vivent à Long Island et qui se rappelleront également du Général. Je suis de près les nouvelles du Vietnam via Reuters. Si vous le désirez, vous pouvez venir nous voir, nous avons une petite cour à l'arrière de la maison avec un poirier et un cerisier très grands et bien ombragés… Je possède plusieurs photos prises au Vietnam. Hormis la guerre, le Vietnam était un pays merveilleux avec une tradition familiale solide. Pendant un an et plus d'un mois, le Vietnam était ma maison, et non pas seulement un passage de service. J'ai volontairement servi au Vietnam et croyais fermement que la cause du peuple sud-vietnamien, dans ce contexte là, était juste.

Garry

Merci beaucoup. Je trouve le site très intéressant. J'étais assez chanceux d'avoir rencontré le Général. J'ai été affecté à une Division vietnamienne à Chu Lai. Elle se déplaçait plus tard à Quang Tri après l'offensive de Pâques en 1972. Puis ensuite à Phu Cat en août pour un siège. J'ai participé à quelques réunions où se trouvait le Général. C'était des réunions de stratégie (pas à Chu Lai).

Mike McMunn

Merci pour m'avoir informé de l'hommage exceptionnel au Général Hieu. C'était un honneur d'avoir servi aux côtés des soldats de la 5ème DI vietnamienne. Les informations de ce site ramènent plusieurs souvenirs à propos des officiers et des hommes avec lesquels j'ai côtoyé, vietnamiens aussi bien qu'américains. En lisant quelques documents sur votre site, j'ai noté avec fierté que mon nom est cité parmi les américains ayant eu des contacts directs avec le Général Hieu, j'étais alors le conseiller du 4ème Bureau.

John Eagle Doc Smith

Smith Merci d'avoir signé le livre d'or de "The Combat Medics Homepage". J'ai visité votre site et a vu la photo du Général Hieu. Je crois que c'est bien possible qu'il ait été le Général que j'avais rencontré tout en rendant l'aide aux enfants de l'orphelinat...mais, je ne suis pas certain, c'était il y a si longtemps.

Robert Reilly

Etant officier de liaison de Génie de la 4ème Division, j'ai probablement rencontré votre frère brièvement pendant ce temps là. Cependant, n'étant que capitaine, je ne fréquentais pas les généraux. Je me souviens l'avoir rencontré dans un briefing. Il était certainement imposant. Je le revois entrain d'observer, d'écouter, avec seulement une ou deux questions pour éclaircir les choses.

Brig Gen John T Quinn, US Army, retired

Merci pour une perspective merveilleuse du Général Hieu. Sa conduite, son patriotisme et ses talents professionnels sont des traits que nous devrions tous émuler. Je l'ai connu brièvement en 1962-63 quand j'étais le conseiller du Capitaine vietnamien Vo Huu Hanh, Commandant du 20ème Bataillon de Rangers - sous le contrôle opérationnel de la 22ème DI, commandée par le Colonel Tri. Je crois que le Capitaine Hanh était un diplômé de l'AMVN en 1951 à Dalat. (Je suis de la promotion de 1952 de l'USMA). J'étais aussi dans la région du Général Hieu en 1966-67 en qualité de commandant de bataillon (la 2-28 Infanterie, 1ère Division de Cavalerie américaine, à Lai Khe). À mon 3ème service en 1970, j'étais le commandant (Lieutenant Colonel) de la 1-14ème Infanterie, 4ème Division d'Infanterie.

Tony Ciccariello

Je vous remercie de m'avoir invité à la page de mise à jour. Je connais le Général. Il était l'un parmi le petit nombre de ceux qui étaient respectés par l'état major américain au Vietnam. Il a combattu et n'avait pas peur de le faire. Ce qui m'attriste est qu'il a combattu pour un gouvernement qui n'était pas digne de lui...

Carle "Gene" Dunn, LTC (retraité)

J'ai combattu avec le Général Hieu quand j'étais à la 1ère Division de Cavalerie américaine en 1967 et 1968. Je commandais un peloton d'hélicoptères CH-47 et me rappelait bien de la bataille de la Griffe d'Aigle 800 et de la coordination avec les unités vietnamo - coréennes. Nous avons combattu dans la plaine de Bong Son jusqu'à la vallée d'An Lao. Je suis terriblement déçu de n'avoir pas rencontré le Général Hieu. Je connais bien le Commandant de la 1ère Cavalerie. Quand il commandait l'Army Aviation Center à Fort Rucker en Alabama, j'enseignais la classe sur l'ajustement d'artillerie aérienne selon la demande du Général Tolson. Quand lui, puis le Colonel Putnam, partaient au Vietnam, ils m'avaient demandé de les accompagner. L'univers est un endroit bien grand mais est suffisamment petit pour que j'aie servi à côté d'un tel héro.

Lee

J'ai rencontré le Général de Division Hieu en 1972. J'étais en charge du centre de messages de MACV I Corps à Danang. Nous travaillions à côté de son quartier général. Il était un homme impressionnant.

Jim Shrader

Je servais avec la 174th Assault Helicopter Company et avait participé dans quatre opérations conduites par le Général Hieu à l'époque où il était Commandant de la 22ème DI. Je suis en train de lire votre pageweb. Il est évident que vous êtes très fier de votre frère - et vous avez raison de l'être. Plus important, je pense qu'il serait très satisfait de vous et très reconnaissant pour tout l'effort que vous avez mis dans la préservation de sa mémoire. Je ne le connaissais pas bien. N'oubliez pas, il était un général et je n'étais qu'un commandant à l'époque. Je puis dire, sans hésitation, que j'avais un très grand respect pour lui. Il avait assumé des tâches dures et la preuve de sa perspicacité et son esprit de responsabilité était qu'il rencontrait toujours le succès.

Do Van Phuc

La semaine dernière, j'ai relu le livre Général Nguyen Van Hieu. J'ai été très ému, me rappelant un frère aîné bien respecté, vertueux et bienveillant.

Vous avez écrit sur la bataille de Snoul, mais il y a certains points qui méritent d'être corrigés. L'opération Toan Thang 1/71/72 NB a été exécutée par la 9ème Force de Frappe et le 333ème Groupe de Rangers après Têt (environ février 1971). Dans cette grande manœuvre, mon 4/8ème Bataillon a été l'élément principal (plus la chose est bonne, plus on s'en sert). Toutes les victoires remportées dans cette opération ont entièrement été réalisées par le 4/8ème Bataillon. Le 2/9ème Bataillon du Commandant Nguyen Da était très bon, mais ce n'était qu'une unité de renfort quand nous étions encerclés et attaqués par le 174ème Régiment (5ème Division) et un bataillon de commandos de l'AVN. Mon Commandant était le Capitaine Nguyen Chi Hieu qui est à présent en France. Nous l'aimions beaucoup.

La défaite de Snoul après le remplacement par la 8ème Force de Frappe était due en partie à la faute du Colonel Bui Trach Dzan (qui à l'époque en préretraite et n'avait plus d'esprit de combat). Il a fait reculer son poste de commandement au camp A près de la frontière. La Force de Frappe ressemblait à un serpent sans tête, et a dû battre en retraite sous la pression de 3 divisions de l'ANV.

J'avais une photo du Général Hieu visitant notre unité me décorant d'une médaille, mais j'aurais dû la faire cadeau à quelqu'un.

Pendant mon emprisonnement à Ham Tan, j'étais dans la même compartiment que votre père.

Vous pouvez voir mes photos de la 5ème Division dans cette page-ci.

Ruan

J'ai une tante qui travaillait pendant plusieurs années dans la maison de Monsieur Nguyen Van Huong et elle a rencontré parfois le Général Hieu et s'était félicité de l'amabilité et l'affabilité de celui-ci. Il n'était pas irascible, insolent et autoritaire comme les autres généraux! Tout comme vous avez écrit dans vos articles, le Général Hieu était très discret, diligent, droit et méthodique... avec ces caractéristiques, il est naturel qu'il soit solitaire! Regardez ces autres vauriens généraux (je ne les considère pas entant que tels mais plutôt des bandits! Ce sont eux qui ont permis les Communistes d'abattre notre République du Vietnam) tels que Ky, Thieu, Quang, Toan, Vien...

Quant à Madame Hieu, je dois admettre qu'elle était une belle dame, avec une beauté discrète et noble! Elle était calme et ses yeux émanaient de l'affabilité... Ce sont les traits que j'ai observés chez elle, qui font que je l'aime et la respecte.

J'essaierai de lire vos écrits et les documents recueillis sur le Général Hieu, un général que j'adore et admire énormément.

Khuc Huu Chap

Le général Hieu était mon idole et je le connaissais depuis le jour où il vînt à la 5è Division. A l'époque, je faisais partie d'une unité de renfort qui sautait dans une région trans-frontalière et nous étions sous sa protection. Lorsque nous étions sur le point d'entrer à Krek, il nous ordonna de se replier quand l'autorité supérieure retira soudainement l'accord préalable d'employer le soutien aérien des B-52 dans le plan opérationnel. Il dit, "Sans ce soutien, je refuse d'engager mes troupes au combat." Il était un général intègre, un général qui savait prendre grand soin de ses hommes et était vertueux. Il mérite ma profonde admiration.

Nguyen Nho

Personnellement, j'admire votre travail et vous remercie d'avoir introduit beaucoup de documents précieux sur ce site afin que notre génération et celle de nos enfants et petits enfants fassent connaissance avec un officier de l'ARVN compétent, intègre et vertueux.

En 1966, le Colonel Nguyen Van Hieu, Commandant de la 22è Division d'Infanterie m'a nommé son officier de presse. Je travaillais avec lui pendant environ un an et ensuite étais transféré à l'Ecole Militaire de Dalat. On doit dire que le Général Hieu était très vertueux, doux et taciturne. Il ne manquait jamais la messe et la communion le dimanche. Comme je ne restais pas assez longtemps à ses côtés, et en outre, je n'étais qu'un jeune Sous Lieutenant fraîchement sorti de l'école, je ne me rappelle malheureusement pas les nombreuses fameuses batailles dirigées par le Général. Mais une chose est certaine, c'est que depuis qu'il prenait les commandes de la 22è DI, le programme de pacification avait fait de grand progrès dans la 22è zone tactique. Chaque matin, je descendais au 3è Bureau pour recueillir les informations; en particulier celles de la pacification, j'avais découvert que nous gagnons le contrôle de plus en plus de villages.

A propos de sa simplicité, je me souviens qu'une fois je l'accompagnais dans une de ses missions en hélicoptère. A notre retour au quartier général, il était déjà une heure de l'après-midi. Nous descendîmes à la cantine et les responsables de la cuisine nous firent savoir qu'il n'y a plus à manger. Le Général reçut la nouvelle de bon gré et retourna au quartier général pour se reposer. Une demi-heure plus tard, on l'invita par téléphone à retourner à la cantine. Il m'amena avec lui. En guise de menu, on nous servit de l'omelette et un peu de légume cuite à l'eau. Comme nous avions très faim, nous mangions avec de grand appétit.

En 1970, de mon retour après un stage à l'Ecole d'Infanterie Supérieure à Fort Benning, j'ai rencontré le Général Hieu à l'aéroport de Tan Son Nhut et il m'a fait savoir qu'il deviendrait bientôt Directeur de l'Ecole Militaire de Dalat. Par la suite, les ordres ont changé. J'allais travailler au 3è Bureau/QG/3è Corps d'Armée et y rencontrais de nouveau le Général Hieu jusqu'au jour où la nouvelle de son accident mortel est tombée. Comme tout le monde au quartier général, je fus choqué par l'interdiction de la part de l'Etat Major d'en parler.

Ce sont là mes quelques souvenirs au sujet d'un Général que je respecte et aime.

Tran Van Thuong

Je dois parler d'une vérité historique de la bataille de Snoul, pour disculper le Général Hieu, et pour dire la vérité sur les méfaits que le Général a soufferts dans ce repli de troupes.

Je suis un ancien commandant du 1er Bataillon/8è Régiment dans la bataille de Snoul, et était en communication directe avec le Général Hieu tandis qu'il survolait courageusement au-dessus de mon Bataillon qui était l'élément de tête de cette retraite. Rendons à la vérité historique ce qui lui appartienne afin que l'esprit du Général qui a tant donné à la patrie puisse se reposer en paix.

En outre, j'ai été sélectionné directement par le Général Hieu pour remplacer le Commandant du 1er Bataillon qui était relativement affaibli en 11/1969. Cette désignation était dépourvue de tout esprit partisan ou de profit vu que le Général ne me connaissait pas auparavant. Il agissait simplement en référant à mon état de services à la 5è Division et sur la recommandation objective de mon ancien commandant de bataillon, à l'époque où j'exerçais ma fonction de commandant de compagnie sous les ordres du Colonel Nguyen Van Cua.

Je vous écrirai pour dire toute la vérité sur la bataille de Snoul, du courage du Général Hieu, et aussi à propos des frustrations d'un général intègre et compétent.

Tran Trong Thuong

J'étais l'ami de Tiet depuis les jours de Shanghai. Dans le site du Général Hieu, vous avez trouvé la plupart de documents se rapportant à son parcours, quand il était à l'école militaire ainsi que lorsqu'il était commandant de division ; Difficile de faire mieux. Grâce à ses documents, je pense que ceux qui veulent écrire des histoires militaires n'ont pas besoin d'aller chercher ailleurs et n'ont qu'à puiser dans ton site web. Le jour de la retraite de Phan Rang, j'arrivais à Phan Thiet et rencontrais un groupe de liaison de l'armée de l'air. Ils m'amenaient à la colline de Ong Hoang. Un sous-officier me disait : "Mon lieutenant, allez au bâtiment du COT, vous y trouverez de quoi manger". A l'entrée du Centre, je rencontrais un sous-officier de service et lui demande du riz ou des conserves parce que je n'ai rien mangé depuis 2 jours en provenance de Nha Trang, même mon bidon d'eau est vide. Juste à ce moment, le Général Hieu sortait de la salle de conférences et entrait dans le COT, le sergent lui transmettait ma demande, j'apercevais l'étiquette et les étoiles et reconnaissais que c'était le Général Hieu, mais comme le temps nous manquait, et dans une telle situation il m'était impossible de me faire connaître, je l'ai juste salué militairement et il me serrait la main en donnant l'ordre au sergent de satisfaire à ma demande. C'était la première fois et aussi la dernière que j'ai rencontré le Général Hieu. Il se hâtait pour monter à bord de son hélicoptère pour retourner à son secteur tactique. Il parlait avec une voix douce, contrairement à beaucoup d'autres officiers de ma connaissance.

Paul Van Nguyen

Regardant la photo du Général Hieu, je ne pouvais pas réprimer la tristesse tout en me rappelant l'occasion que j'avais de le rencontrer lorsqu'il tenait à la tête de la 5è Division d'Infanterie. En 1969, en tant que aide de camp du Général de Corps d'Armée Nguyen Van Minh, Gouverneur de Saïgon-Giadinh et Commandant de la Zone Militaire Spéciale de la Capitale, j'ai témoigné au talent de tireur du Général Hieu dans l'usage de diverses armements du Colt 45, M16 et mitrailleuse M60, frappant le centre des cibles immobiles et mobiles sur le champ de tir. En ce temps là, le Général de Corps d'Armée Do Cao Tri invitait les Commandants de la Zone Militaire Spéciale de la Capitale, de la 5è, 18è et 25è Division d'Infanterie et certains officiers d'échelon élevé des autres unités à participer à l'expérimentation des différents armements utilisant la vision infrarouge introduits par les Américains avec l'intention d'équiper les tireurs d'élite de l'ARVN. Mais l'autre fois, je l'ai rencontré vêtu tout comme un simple soldat mangeant avec ses subordonnés à la cantine. Il avait toujours le sourire aux lèvres et serrait bien fort la main de son interlocuteur, et ne montrait jamais l'indifférence en regardant ailleurs tout en offrant la main froide comme le faisaient certains officiers moins gradés que lui. Son aide de camp m'a dit une fois, que dans certains cas d'urgence, le Général Hieu conduit lui-même le jeep pour le chercher à sa maison (lui, l'aide de camp du Général) au lieu de tenir à ses côtés en permanence pour lui présenter le képis et le bâton de commandant. Ceci illustre la simplicité, la modestie et l'amour envers ses subordonnés du Général Hieu.

Gerald Wetzel

En février 1967, j'ai été affecté à MACV Advisory Team 22, situé à Ba Gi - à l'intersection de la 1è Route Nationale et 19è Route Nationale (allant à An Khê). Je suis assigné en tant que assistant G-3 (opérations) et en tant que tel j'ai eu l'opportunité d'être présent dans le briefing du matin tous les jours au QG de la Division. J'ai été très tôt impressionné non seulement par l'apparence et tenue du Général mais plus important encore par son savoir faire et son impact sur le reste du QG de Division et sur toute l'équipe des conseillers. Le jour dont je me rappelle tout particulièrement était lorsqu'il retournait d'un voyage d'urgence (secret) à Saïgon. Lorsque nous asseyons dans une petite chambre, il nous informe que le but du voyage est de sélectionner le nouveau chef du gouvernement du Viet Nam. Basé sur ce que je me souviens il s'agit d'un problème de compter les têtes. Il y avait plus de généraux de l'Armée dans la réunion que de généraux de l'Armée de l'Air. Ce fut pour cela que le Général Thieu devint le chef du gouvernement. En plus l'Armée commandait le sol - l'Armée de l'Air n'a pas pu se tenir dans l'air…

[Plus tard je rencontre le Général Thieu en septembre 1972 à la Cité de Quang Tri quand je suis un Conseiller aux forces de Quang Tri et nous avons recapturé la cité après l'"Offensive de Pâques" Avec le grade de commandant, j'ai été le Conseiller des opérations au Secteur Quang Tri pendant la lutte d'avril 1972)

J'ai aussi le devoir de rédiger quelques sections du rapport d'Evaluation Mensuelle du Chef Conseiller (SAME). Cette tâche est ordinairement très facile à remplir comme la 22è Division (à l'époque) fait bien le boulot dans la région d'opération de la Division. Les choses deviennent un peu délicates avec la 1st Cav Airmobile Division dans la région. Leur QG est à An Khe, mais ils commencent à opérer dans la région de Bong Son nord Binh Dinh à ouest de la route nationale. Le 40è Régiment est du côté est et le 41è Régiment du côté sud de cette région et nord de Qui Nhon. Un Chef Conseiller de Division a été relevé de ces fonctins (et remplacé) parce qu'il défend la 22è Division contre les attitudes agaçantes du Général Commandant de la 1st Cav (airmobile). Je me souviens qu'il me semble que le Général Hieu travaille bien avec ce Chef Conseiller de Division. Je reste au QG de Division jusqu'à octobre 1967 lorsque je suis affecté au 47è Régiment (TD47BB) qui est situé à Phu Yen. Parce qu'il est dans la Province d'à côté (ayant aussi un bataillon à Phu Bon) j'ai perdu contact avec le QG de Division. Je demeure avec le 47è jusqu'à septembre 1968, qui incluse Tet Mau Than. Pendant mes 33 mois au Viet Nam, j'ai été blessé gravement seulement une fois dans un combat à mains tandis que je travaille en tant que Conseiller de Bataillon.

William E. LeGro

Je me souviens avoir rencontré votre frère dans deux ou trois occasion lorsqu'il étati Commandant Adjoint du 3è Corps d'Armée, et je regrette que je n'ai pas eu beaucoup de contacts avec lui ou de le bien connaître. Néanmoins, je savais qu'il avait la réputation d'être un leader de combat exceptionnel. Je suis très content que j'ai pu vous assister, et votre famille, à traverser la grille à Tan Son Nhat dans ce jour traqique là, et je suis si triste que votre frère fut tué si brutalement. Je ne savais pas cela jusqu'à ce que quelqu'un me dirige à votre web site. Cela me ferait bien plaisir de vous entendre.

Tran Van Thuong

Le Général de Division Nguyen Van Hieu était celui qui m’a procuré la chance de m’en sortir de la condition dépourvue pendant ma période de déchu et d’entrer dans une période de challenges et d’aventures qui remplissent les rêves d’un soldat. Il m’a affecté à ma position sans aucun gain personnel et uniquement basé sur mon dossier militaire et les recommendations des Colonels Nguyen Van Cua et Le Nguyen Vy. Il m’a sausé la vie, sans le savoir, lorsqu’il survole son hélicoptère de Commande au-dessus de ma tête dans une contre-attaque éclair contre une équipe de commandos d’un bataillon VC, qui a l’intention d’attaque le QG de la 5è Division d’Infanterie à Lai Khe en 1970. Il a démontré son sense de responsabilité, courage, sagacité et compétence d’un commandant de champ de bataille défendant la frontière, lorsqu’il épaule les combattants de la 8è Task Force dans l’Opération Snoul de 1971.

Nguyen Tuong Tuan

J'étais Chef de la 7/5è Compagnie de Reconnaissance, appartenant au 7è Régiment/5è Division d'Infanterie. J'ai eu le bonheur et l'honneur de servir sous le Général Hieu alors qu'il était Commandant de la 5è Division d'Infanterie: Bien que mon unité soit une compagnie de reconnaissance appartenant à un régiment; nous n'avions seulement quelques chances de stationner au camp Lai Khe (pour nous récupérer tandis que les 5è; 8è et 9è Compagnies de Reconnaissance prenaient tout d'aller en opération). J'ai un très bon souvenir du Général lorsque notre unité était en train d'opérer dans la région Bui Gia Map (Phuoc Long) et il descendait jusqu'au champ de bataille même pour visiter notre unité et pour aller en opération ensemble avec nous. A l'époque; le Commandant du 7è Régiment était le LTC Pham Van Niem et le Commandant Adjoint était le LTC Ly Duc Quan. Le Général Hieu a eu une longue conversation avec moi et s'enquiert de mon bien être, "As-tu besoin d'aucune aide de la part de la division?" Je réponds avec la spontanéité d'un jeune, "Je vous demande seulement de m'accorder quelques semaines de vacances à Saigon, et cela me satisfera." Pour moi personnellement, ainsi que beaucoup de soldats de la 5è Division d'Infanterie; le Général Hieu était le symbole de héros le plus authentique d'un combattant ARVN. J'ai acheté votre livre et le garde avec révérence dans ma bibliothèque privée.


Nguyen Van Tin
17 novembre 1999.

Mis à jour le 24.03.2007
Révisé le 08.01.2004

generalhieu