Rapport Sur Les Résultats de l'Enquête Dans FAMES
Le Général de Division Nguyen Van Hieu
Assistant Spécial au Vice Président
et Secrétaire Général du Comité Spécial D'Investigation
Sur la Télévision le 14 juillet 1972

Bonsoir peuple de la nation, généraux, et amis combattants. Le 4 avril, j'ai eu l'occasion de rapporter sur un nombre de résultats préliminaires de l'enquête de FAMES.

Aujourd'hui, comme il a été annoncé, dans ma capacité de Secrétaire Général du Comité Spécial d'Investigation et conforme aux ordres de la part du Vice Président de la République du Viet Nam, Président du Comité, je continuerai à rapporter un certain nombre de découvertes nouvelles que le Comité d'Investigation a réalisées après plus de trois mois de travail.

A cause de leur nature sensitive et parce que le Comité est en train de remplir ses responsabilités, il y a un certain nombre de problèmes que, bien qu'ils soient plutôt importants, il n'est pas encore convénient de les rendre publique.

Avant d'en arriver au nouveau rapport, je voudrais retourner aux deux problèmes que nous avons touchés auparavant. Ce sont:

= Les trous de comptabilité dans les revenus et dépenses du Fonds;

= Les déficiences légales de l'organisation regardant l'engagement dans les entreprises d'affaires.

I. Le Problème de Comptabilité

Comme vous le savez, la déduction de l'argent d'épargne commence en janvier 1968. Chaque soldat dans les forces régulières et dans les forces régionales chaque mois doit contribuer 100 piastres. Avec un niveau de force d'environ un million de personnes, naturellement, pendant cette période, la somme du capital appartenant à l'association grandit pour devenir une fortune plutôt considérable qu'aucune organisation commerciale ou industrielle ou association dans le pays, maintenant ou dans la future, puisse rivaliser.

Chargés avec une si grande fortune, avec le capital augmentant par plusieurs milliards de piastres chaque année, ceux qui sont responsables devraient, au minimum, payer attention à la comptabilité consciencieuse des revenus et dépenses, sauvegardant la structure, du moment où les déductions commencent.

Avec regret, ce travail n'a pas été fait dans une façon désirable. Voici quelques preuves concrètes.

Les unités reçoivent les ordres de faire les déductions au début de janvier 1968; mais les instructions essentielles regardant la façon de remplir la comptabilité n'ont pas été données à temps.

Et, ce n'est que le 9 mai 1969 - 17 mois après - que le Ministère de la Défense donne des instructions déterminant les règlements pour recueillir les contributions d'épargne des unités et les règlements pour les enregistrer au niveau central.

Ce retard, naturellement, a les conséquences suivantes:

= Manques continues;

= Au début, chaque endroit commence à tenir les livres à sa propre façon;

= Dans les deux premières années, dans les unités (plus de 400 unités à travers le pays), aussi bien qu'au centre, les livres de comptes de dépenses ne sont pas claires, sans dates, et aussi ne suivent aucune règle fixe.

Cette situation rend la tâche d'audit de l'ensemble impossible à réaliser à ce moment-ci -- du temps où nous commençons jusqu'à présent. Le résultat est que nous sommes forcés à accepter les chiffres qui ont été affichés dans les livres de compte des deux années suivantes.

Comme tout le monde peut en juger, une fois les comptes de FAMES sont régulières rédigés, de ce moment-là, avec procédures et continuité, sans laisser aucune article échappée, une fois que tous les livres importants sont soigneusement examinés d'une manière claire et régulièrement, sont inspectés et surveillés jusqu'à la limite par les autorités responsables, et sont gardés d'une façon adéquate du commencement à la fin, alors même s'il y a des instigateurs d'abus il est aussi difficile pour eux de réaliser leurs désirs; ou, si des pertes arrivent, alors ces pertes à l'Association ne seront pas à un degré sérieux.

D'autre part, si ces actions sont négligées, pour une raison ou autre, alors les abus et les pertes ne peuvent pas être évités, particulièrement quand les revenus et dépenses journaliers sont si larges.

Pendant l'examen de la comptabilité des revenus et dépenses pour les unités, le but du Comité d'Investigation est de confirmer les chiffres suivants:

= Tout d'abord, le grand total du capital des contributions d'épargne que les unités à travers le pays ont vraiment recueillies, à partir de janvier 1968 jusqu'à maintenant.

= Ensuite la somme totale payée par le Fonds, depuis 1968, pour rembourser les membres quittant le Fonds ou pour donner l'assistance aux héritiers des membres décédés ou portés disparus.

L’ancien Ministre de la Défense a rapporté:

= Total du capital reçu: 3.267.631.583 Piastres jusqu'au 31 décembre 1971.

= Total des remboursements et assistance ci-dessus mentionnés: 307.774.719 Piastres jusqu'au 31 décembre 1971, réparties comme suit:

= Années de 1968-1969: 14.487.672 Piastres.

= Années de 1970-1971: 293.287.047 Piastres.

Les chiffres ci-dessus montrent une grande différence entre les deux premières et les deux dernières années.

Pour assurer s’il y a ou non de pertes impliquées dans ces deux chiffres ci-dessus, il est nécessaire de vérifier avec les unités. Mais une telle opération n’est pas aussi simple qu’il semble. En voici les raisons:

Selon les instructions No. 9.238 du 9 mai 1969 du Ministère de la Défense, les documents fondamentaux confirmant le capital reçu sont:

= Le paiement mensuel par les unités aux soldats avec leur signature.

= Et les certificats administratifs pour les contributions d’épargne déduites pendant les mois concernés.

Le Comité d'Investigation a conduit une opération d'audit à un nombre d'unités. Il semble que presque toutes ne possèdent plus ces deux documents ci-dessus mentionnés dans leurs dossiers, spécialement pour les années 1968 et 1969. Les raisons invoquées: La situation de guerre, quatre ans se sont écoulés, les unités se sont déplacées, etc. et au-dessus de tout, ils n'ont pas reçu les instructions du Ministère de la Défense comme rapporté ci-dessus.

Les équipes d'enquête ont aussi rencontré des difficultés similaires lorqu'elles vérifient les chiffres regardant les remboursements et assistance.

Par conséquent, il n'y a qu'une seule solution: Trouver la situation de comptabilité actuelle au niveau central. Mais l'enquête a aussi rencontré de la difficulté à cause du manque des livres de comptes pour les deux premières années.

En voici la preuve:

Dans toute sorte de comptabilité, privée ou publique, commerciale ou associative, les documents de comptabilité de base sont toujours le Journal de Revenus et Dépenses.

La section de comptabilité centrale de FAMES est la 6ème compagnie administrative. Cette compagnie appartient au 6ème Service d'Administration et Finance. Son chef est aussi le Trésorier de l'Association.

La section de comptabilité centrale a soumis au Comité d'Investigation deux Journaux de Revenus et Dépenses du Fonds.

= Le premier, pour les années 1968 et 1969.

= Le deuxième, pour les années 1970 et 1971 et après.

Le premier est complètement irrégulier et pourrait être considéré comme n’ayant aucune valeur. En voici les irrégularités dans le Journal de Revenus et Dépenses pour les années 1968-69:

= Le Journal n’est pas paginé et signé par le Président ou Secrétaire Général du Fond sur sa première et dernière page. Par conséquent, il pourrait être changé ou modifié à n’importe quel moment.

= Seulement 12 des 150 pages ont été utilisées pour deux années de revenus et dépenses. Les pages restantes sont laissées vierges; un tel fait prouve qu’il n’y avait pas d’enregistrement journalier et continu de revenus et dépenses.

= Il y a seulement quatre (4) bilans pour ces deux années, le premier à la fin de décembre 1968 et trois autres à la fin d’octobre, novembre, et décembre 1969, au lieu d’un bilan pour chaque mois et pour chacune des deux années.

= Le calcul a été effectué par un Sous-Officier de la Compagnie Administrative et examinée par le commandant de la compagnie de cette unité. Une telle opération devrait être normalement faite par le Trésorier de l’Association et vérifiée par le Président ou Secrétaire Général de FAMES.

Allons au deuxième journal.

Le second Journal montre quelques progrès. Il est paginé et signé par le Secrétaire Général; il y a un bilan pour chaque mois.

Mais comme avec le premier journal, le calcul et la vérification sont faites par les deux personnes ci-dessus mentionnées tout comme pendant les deux premières années.

Quand questionnés à propos d’une telle situation de comptabilité, les responsables concernés donnent les explications suivantes:

= Manque de personnel à la Section de Comptabilité Centrale;

= Il n’y a pas d’instructions de la part des autorités supérieures au début.

= En plus, il n’y a jamais eu aucune inspection ou contrôle par le Comité d’Administration.

Quand “les Remboursements” et “l’Assistance Monétaire” sont examinés, la Section de Comptabilité Centrale a soumis au Comité d’Investigation des registres alphabétiques et deux livres d’exercices d’écoliers.

Mais les registres alphabétiques sont aussi irréguliers à cause des chiffres ajoutés ou modifiés.

Dans les deux livres d’exercices d’écoliers, il y a ses enregistrements des sommes que le fond envoie aux unités pour le remboursement et l’assistance pendant les quatre années passées. Et la section de comptabilité s’est basée sur ces deux livres dans son rapport au Ministère de la Défense qui le soumet au Comité d’Investigation.

Regardons ces livres de “Remboursements” et “Assistance Monétaire”.

Evidemment, une telle sorte de livre de comptabilité ne peut pas être authentique et sincère. Par conséquent, notre comité a bien de difficulté pour déterminer leur authenticité ou erreur.

Eventuellement il ne reste qu’un seul moyen: accepter les chiffres et le bilan final donnés.

En face de telles lacunes, on doit reconnaître que le Conseil de Directeurs du FAMES n’a pas du tout rempli sa mission pendant les quatre années précédentes.

Même si nous avons cherché des explications et nous sommes montrés conciliants, il est difficile d’expliquer et défendre ces actions.

II. Les Lacunes Légales

Passons à la deuxième part, les lacunes légales de l’organisation, quand elle s’aventure dans le monde des affaires.

Si le Conseil de Directeurs du FAMES s’est uniquement préoccupé à recevoir les contributions et à les déposer dans des caisses d’épargnes fixes, la perte ou le détournement des épargnes ne serait pas survenu au niveau central; toute perte ou misappropriation ne serait survenue qu’au niveau des unités seulement.

La raison: Tous revenus et transferts sont enregistrés au Trésor et aux banques, et ils peuvent être vérifiés à tout moment, même après qu'une longue période de temps se soit écoulée.

Pertes, abus ou détournements pourraient seulement avoir lieu au niveau central quand le Conseil de Directeurs est permis de canaliser l’argent dans la construction, les achats et la fondation d’une banque et des sociétés.

C’est une imposition objective que tout le monde doit accepter.

Objectivement parlant, que FAMES s’engage dans une phase nouvelle, soi-disant "d'affaire” avec les buts suivants:

= Augmenter le taux d’intérêt afin de pouvoir élargir l’aide mutuelle à ses membres.

= Contribuer plus activement au développement d’une économie d’après-guerre.

= Et, éviter les effets de la dépréciation de la piastre,

n’est pas du tout un programme sans importance.

Nous devons admettre que ceci est un plan qui a du mérite s’il est effectué avec les garanties et en bonne foi et si fait uniquement dans les intérêts des soldats, les propriétaires du capital.

Malheureusement, ce qui s’est arrivé est complètement différent.

Le facteur fondamental est le problème “légal” puisque quand une organisation manque de base légale, elle ne peut pas effectuer une opération solide et permanente.

Si l’on doit employer des ruses et recourir aux méthodes déguisées pour éviter ce qui est interdit par la loi, le dommage devient plus grand et plus facilement infligé, particulièrement quand l’argent est devenu un si grande somme comme dans le cas du FAMES.

Au sujet de la décision d’entrer dans les affaires faite par le Conseil de Directeurs du FAMES, le Comité d’Investigation Spéciale a remarqué qu’il a commis trois importantes fautes, comme suit:

1ère faute:

L’achat des actions du Fonds dans les deux entreprises gérées par le gouvernement, COGIVINA et SICOVINA, et l’établissement de la Banque de Commerce et d’Industrie et quatre autres sociétés: VICCO, VINAVATCO, ICICO, et FOPROCO, pour un total de 1.232.753,000 Piastres est contre la loi et va à l’encontre des règlements des associations.

L’ancien Ministre de la Défense explique que la décision “d’affaires” ci-dessus est complètement légal. Cependant, nous vous demandons la permission de produire les faits suivants comme preuves pour confirmer que ceci est contre la loi en cours.

1ère preuve: L’unique décret-loi en cours offrant les règlements pour l’établissement des associations dans le pays est l’ordonnance No. 10 datée le 6 août 1950.

Dans Article 1, cette ordonnance explicitement interdit les associations d’avoir des activités dont le but est de “partager le revenu.”

N’est-ce pas utiliser le capital de l’Association de près de 1.3 milliard de piastres pour acheter des actions, établir une banque et fonder des sociétés une activité dont le but est de permettre de jouir des dividendes et “de partager le revenu?”

2ème preuve:

Bien que l’Association soit une entité légale, et bien que les actions soient hors-classes avec une somme presque 1.3 milliard de Piastres qui appartient à l’Association, sur tous les certificats exécutés au bureau du Notaire Publique de Saïgon, celui qui enregistre les actions ci-dessus n’est pas l’Association agissant comme une Société mais le Général de Corps Nguyen Van Vy et un nombre d’autres qui les ont enregistrés eux-mêmes en leur capacité privée.

La seule raison: Comme le notaire publique ne peut pas forger un certificat contraire à l’ordonnance No. 10, que ce serait le cas s’il permet l’Association d’enregistrer les actions, une telle méthode “déguisée” a été utilisée.

Bien que par la suite, les parties en question signent les papiers transférant leurs actions à l’Association par un gage, ce sont là des “certificats privés”, tandis qu’au Bureau du notaire publique les certificats originaux sont encore conservés dans un état inchangé parce que le notaire publique ne peut pas les transférer à l’Association puisque ceci serait contraire à la loi.

3ème preuve:

Mais dans la lettre No. 2960 datée le 27 août 1970, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Défense aux points suivants:

= L’établissement du fonds avec le but de produire l’intérêt n’est pas conforme avec les règles en cours.

= Par conséquent, le Ministère a besoin de reconsidérer les aspects légaux du problème.

2ème faute:

La deuxième faute que l’ancien Ministre de la Défense et le Conseil de Directeurs du FAMES ont commis quand la décision a été faite pour entrer dans les affaires est d'ignorer l’avis ci-dessus du Premier Ministre.

Ayant reçu un tel avis, le Ministre de la Défense et le Conseil de Directeurs aurait dû s’adonner à de nouvelles activités. Par contre, par la suite, durant une période de plus de sept mois, le Ministère de la Défense et le Conseil de Directeurs ont dépensé presque 900 millions de Piastres du fonds de l’Association pour acheter les actions dans la Société de Textile du Viet Nam et indirectement ont établi quatre nouvelles sociétés. Ce sont:

= Société de Construction Industrielle du Viet Nam (VICCO)

= Société de Transport du Viet Nam (VINAVATCO)

= Société d’Assurance Industrielle et Commerciale (ICICO)

= Société de Production d’Alimentation (FOPROCO)

On doit admettre que ça été une aventure dans la recherche d’un profit sans tenir compte des autorités supérieures et des pertes possibles aux soldats, les propriétaires du capital.

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Je voudrais maintenant parler du sujet principal, qui est, les découvertes à propos des abus, pertes et détournements du fonds d'épargne.

A cause du temps limité accordé au rapport d'aujourd'hui, je ne puis pas entrer dans tous les détails et traiter le problème en entier.

Le Comité d'Investigation a pu considérer seulement un nombre de cas de pertes et d'abus qui se sont effectués durant les projets de construction et à un certain nombre de compagnies et à la Banque de Commerce et d'Industrie.

Sa tâche a été effectuée non pas dépourvue de difficultés et de peines, pour les raisons suivantes:

= Les gens malhonnêtes essaient toujours de mettre une semblance d'honnêteté, spécialement ceux qui sont experts dans une matière.

= La vérité a été découverte bien en arrière jusqu'en août de l'an passé, par conséquent, la plupart des documents et faits ont été régularisés et rationalisés.

= Par ailleurs, il y avait beaucoup de préparations pour couvrir la situation, y compris les rapports de réunions, règlements et procédures internes précédemment établis dans une façon ingénue.

Cependant mêmes avec toutes les précautions ingénues, les intentions malhonnêtes et les absurdités ne peuvent être déniées. Je vais vous les rapporter une par une.

III. Construction des Bâtiments.

Ceci est un de plusieurs exemples de détournement et misappropriation des épargnes des soldats et une atteinte à la confiance.

Une perte de dix ou cent millions de piastres ne serait pas si importante si l'argent a été contribué par un groupe d'hommes d'affaires ou industriels dans le but est de s'engager dans une affaire, qui est une matière de risque. Mais, dans ce cas, l'argent appartient aux membres des forces régulières et des forces régionales qui sont en train de risquer leur vie aux champs de bataille. C'est de l'argent épargné par des soldats pauvres et gagné avec leur "sang et sueur".

Pour cette raison, ceux qui ont l'autorité d'utiliser ces biens et qui en sont responsables devraient démontrer grand soin et beaucoup d'attention comme c'est requis.

Le bâtiment qui est situé à 8 rue Nguyen Hue est supposé être le bureau de la Banque de Commerce et d'Industrie et des quatre compagnies nouvellement fondées avec le capital du FAMES

La construction commence en juin 1969, et le Directorat du Génie des FARVN est mis en charge de construire la fondation par ordre de l'ancien Ministre de la Défense.

Avant de traiter les cas de pertes et de détournements qui ont été découverts, laissez-moi mentionner quelques actions irrégulières et illégales notées durant la construction de cet énorme bâtiment.

Premièrement:

La décision initiale concernant la construction du bâtiment a été fait non par le Conseil de Directeurs du FAMES mais par le Ministre de la Défense lui-même.

Ce n'est plus tard que le Conseil se soit réuni pour valider cette décision: Ceci est en conflit avec le règlement de l'Association selon quoi le Président Honoraire, c'est-à-dire le Ministre de la Défense Nationale, n'a pas l'autorité quelle que soit concernant la gestion des biens de l'Association.

Ainsi nous voyons qu'en réalité c'est le Ministre de la Défense qui détient tous pouvoirs et le Conseil de Directeurs ne peut rien faire sinon de suivre ses ordres.

Deuxièmement:

Le Ministre de la Défense instruit le Directorat du Génie de démolir l'ancien bâtiment et de déposer la fondation; le travail commence le 5 octobre 1969 et est achevé presque huit mois plus tard.

Le travail est fait en grande hâte, car seulement un peu plus d'un mois s'écoule entre la date où l'ordre verbal a été donné par l'ancien Ministre de la Défense au Génie pour étudier le projet et le jour où la construction actuellement débute.

A cause de cette hâte, les plans et les estimations du coût ne sont pas suffisants.

Troisièmement:

Il est illégal d'employer les ressources militaires pour le projet; le fonds publique et les biens privés ne peuvent pas être considérés comme un et le même.

La conséquence est qu'une action majeure du coût de la construction de la fondation, y compris les mains d'oeuvre, la transportation, l'équipement, l'essence, et les matériaux non remboursés, est financée par le budget de la défense nationale.

Quatrièmement:

Ce n'est qu'un an après que le Conseil des Directeurs du FAMES approuve la construction du bâtiment et valide la décision de l'ancien Ministre de la Défense. Mais, tout en approuvant le projet, le Conseil ne présente pas l'estimation du coût et n'est pas informé du niveau de dépenses pour le projet. Ceci prouve que le Conseil joue seulement le rôle d'un "écran".

Cinquièmement:

C'est bien difficile de comprendre pourquoi pour un projet avec une telle grandeur, aucune étude de travail et aucune estimation de coût ait été effectuée. Grâce à cela les entrepreneurs pourraient proposer les prix du contrat qui sont facilement approuvés.

Plus les estimations sont détaillées, plus il est difficile de perdre ou de détourner le fonds; par contre, sans une étude du travail et estimation du coût, le fonds d'épargne de l'Association pourrait avoir des fuites.

Sixièmement:

Le 14 août 1969, l'ancien Ministre de la Défense issue Décision No. 1815-QP/TCTT/QD, gouvernant la formation de trois comités nommés respectivement le Comité des Travaux, le Comité d'Obtention, et le Comité de Contrôle, responsables pour la construction du bâtiment.

L'aspect caractéristique de cette décision est que l'ancien Minitre de la Défense a été accordé pleins pouvoirs au sujet des domaines suivants:

= obtention de tous les matériaux nécessaires pour la construction et installation (article 2)

= examen et approbation des coûts des services d'obtention et d'installation (article 3)

= approbation des reçus des matériaux et des travaux de construction (article 4)

= examen des archives de paiements, signant et émettant les chèques pour le paiement aux entrepreneurs (article 5)

Une telle concentration de pouvoir est très difficile à comprendre, et il est bien en conflit avec les règlements de l'Association.

Septièmement:

Selon les régulations internes, les dépenses majeures doivent être approuvées par le Conseil de Directeurs qui émet les chèques de paiement portant les signatures du Caissier, du Secrétaire Général, et du Président du Conseil de Directeurs, l'ancien Ministre de la Défense n'étant pas l'un d'eux.

D'autre part, le fonds de l'Association ne doit pas aller dans les comptes personnels à être gardés et retirés n'importe quand.

Un tel acte devrait être sujet au soupçon, même si le Général est honnête et bien intentionné.

Au sujet d'obtention et installation, à part la contribution du Génie comme mentionnée ci-dessus, le Comité d'Obtention a efftectué plus de soixante contrats et ordres d'achats en tout.

Nous avons examiné seulement deux de ces contrats et avons découvert plusieurs sommes d'argent qui ont été perdues et détournées d'une manière flagrante.

Les documents et manuscrits nécessaires ont été recueillis pour être inclus dans l'archive de l'enquête mais à cause du temps limité, nous ne pouvons pas les examiner un par un.

A. Obtention et installation de quatre élévateurs.

En premier lieu, je voudrais traiter le sujet d'obtention et installation de quatre élévateurs pour le bâtiment.

Une femme d'affaires a fait les offres réussites, et ses enchères sont comme suit:

= obtention de quatre élévateurs: 56.000.000 piastres

= installation: 23.000.000 piastres

= ou un total de: 79.000.000 piastres

Les contrats en question sont faits en janvier 1970.

Ci-dessous sont les irrégularités et pertes:

Point 1:

Les spécifications d'un type très spécial ont été ébauchées par le fonctionnaire responsable avec l'intention de donner au contracteur davantages de privilèges. Elles permettent au contracteur de dicter le prix du contrat des travaux sans avoir à fournir une déclaration détaillée des coûts d'obtention et installation des quatre élévateurs. Par conséquent, le contracteur pourrait offrir n'importe quel prix et ceci pourrait être facilement approuvé par le fonctionnaire responsable. Les spécifications aussi accordent au contracteur un avancement de paiement de 40 pourcent au moment de l'obtention de l'autorisation d'importer les quatre élévateurs.

Point 2:

Ce qui est plus important est qu'aucune critère n'a été établie et les détails de l'installation des quatre élévateurs n'ont pas été spécifiés, ni les contracteurs sont obligés de produire un plan technique pour leur installation quand ils font les offres pour le contrat.

Pour ces raisons, un prix de 23 millions de piastres a été sollicté pour le contrat d'installer les quatre élévateurs. Et comme conséquence de ceci, quels sont les facteurs techniques qui puissent être pris comme une base pour approuver après que le contrat soit appliqué?

De telles spécifications aussi bizarres pourraient ne jamais avoir existées dans les annals d'enchères au Viet Nam.

Point 3:

L'ancien Ministre de la Défense est connu avoir intervenu auprès du Ministère de l'Economie pour l'importation de quatre élévateurs Hitachi du Japon à un taux d'échange parallèle de 275 piastres au dollar. Le Ministère de l'Economie rejette la proposition du Ministre de la Défense et recommande que ce dernier demande à la Compagnie ENGINECO de faire l'application pour importer les élévateurs Otis des Etats Unis à un taux d'échange de 118 piastres au dollar, qui bénéficierait beaucoup plus l'Association.

La supériorité des élévateurs Otis sur Hitachi est soulignée dans un rapport technique comme suit: .

= Les élévateurs Otis sont moins chers grâce au taux d'échange plus bas: ils sont aussi notés comme étant d'une qualité plus haute que les élévateurs Hitachi.

= Une maintenance meilleure et plus facile peut être fournie aux élévateurs Otis parce qu'ils sont d'usage commun tandis que les Hitachi sont en train d'être importés pour la première fois au Viet Nam.

Mais ayant ignoré les avantages offerts par l'usage des élévateurs Otis, l'ancien Ministre de la Défense intervient de nouveau auprès du Ministère de l'Economie pour émettre une licence d'import à une femme d'affaires, l'autorisant d'importer quatre élévateurs Hitachi et l'exemptant de déposer une caution pour cette importation.

Finalement, le Ministère de l'Economie cède à la demande du Ministre de la Défense.

Mais, il y a une chose étrange dans cette affaire, parce le nom d'un autre importateur est mis sur les deux licences pour les quatre élévateurs.

Cette compagnie importe les élévateurs et puis les vend à la femme d'affaires qui a gagné les enchères du contrat.

Comme une conséquence de ceci, FAMES a gaspillé à peu près 18.000.000 piastres. Ceci est le résultat de la différence entre les deux taux d'échange et un frais de commission additionnel payé à l'autre importateur.

L'on doit conclure que le gaspillage d'une telle somme d'argent n'a d'autre but que de donner un coup de main au gagnant entrepreneur.

FAMES provient de la sueur des troupes. Il est alors impensable que les autres personnes puissent gaspiller leurs épargnes.

Point 4:

Si le Ministère de la Défense a fait lui-même l’application pour la licence d’import, ou a demandé à l’Agence de Logistiques Centrale d’importer les quatre élévateurs, une grande somme d’argent aurait pu être “épargnée” pour le bénéfice des soldats.

L’Agence de Logistiques Centrale est une agence gouvernementale. Il n’y a pas de raison qu’elle soit considérée moins fiable ou moins dépendante qu’un entrepreneur. Cette lacune est extrêmement difficile à comprendre.

Point 5:

Le résultat final de cette affaire est la vente des quatre élévateurs au propriétaire du bâtiment avec, selon l’enquête des dossiers, un profit d’au moins 17.000.000 piastres pour la femme d’affaires. Cette somme n’inclue pas le frais de commission payé à l’importateur des élévateurs.

Bien qu’elle n’ait pas à déposer une caution pour l’importation des élévateurs, ni qu’elle soit le direct importateur, cette femme d’affaires a reçu une avance de 23.000.000 piastres huit mois avant la livraison des élévateurs. Bien qu’elle ne soit qu’une intermédiaire, pourtant elle a fait un profit net de 17.000.000 piastres. Ceci ne peut pas être toléré.

Ceci est la conséquence d’un contrat non détaillé.

Point 6:

Au sujet de la somme dépensée pour l’installation des quatre élévateurs, le Comité d’Investigation n’a pas pu encore déterminer la somme perdue, pour les deux raisons suivantes:

= L’absence d’un projet d’installation avec les détails techniques rend impossible à savoir le montant gaspillé.

= Seulement avec l’aide des experts pourrait on adresser le sujet des détails techniques.

En tout cas, le fait établi est que l’offre a été trop élevée en comparaison avec le prix du marché de l’époque; en plus, quand la misappropriation de fonds est si évidente du côté d'approvisionnement, des irrégularités similaires ne peuvent pas être évitées dans les dépenses d’installation.

Qui partagent l’énorme somme d’argent ci-dessus mentionnée? L’enquête n’a pas pu encore déterminer ce point; mais même si des résultats ont été déjà atteints, il ne convenait pas de les exposer en ce moment.

B. Approvisionnement et installation de treize climatiseurs pour le bâtiment

La personne qui a gagné les enchères pour le contrat est aussi une femme d’affaires. Le montant des offres est 106.000.000 piastres, dont les détails sont comme suit:

= 50.000.000 piastres pour l’approvisionnement des climatiseurs;

= 56.000.000 piastres pour le coût d’installation.

Point 1:

Au sujet de la spécification, tout comme dans l’approvisionnement et installation des quatre élévateurs, l'entrepreneur est payé en avance 40 pourcent du total montant de ce contrat après que la licence d’import soit accordée. Il n’y a pas de projet d’installation ni une déclaration détaillée du coût parce que tout est calculé en somme globale.

Point 2:

L’enquête révèle que FAMES a subi une perte d’environ 19 millions de piastres dans l’affaire du contrat pour approvisionner 13 climatiseurs. La perte est confirmée par les documents et les instruments écrits trouvés durant l’enquête. L’énorme somme de 19 millions de piastres est considérée comme ayant été “misappropriée” ou “perdue” résultant d’une atteinte de confiance.

Point 3:

Au sujet d’installation des 13 climatiseurs et des quatre élévateurs, le Comité d’Investigation n’a pas pu encore déterminer le montant exact de la perte. Cependant, les indications d’irrégularités peuvent être notées immédiatement en jetant simplement un coup d’oeil sur les pertes notées dans l’approvisionnement et à une telle énorme somme totale pour ce contrat.

Le coût de 56 millions de piastres versé dans l’installation des 13 climatiseurs aux prix de 1970 est difficile à accepter, spécialement quand il n’y a pas de projet d’installation qui puisse servir de critères sur quoi baser le contrôle de l’opération.

IV. Irrégularités Notées dans le cas VICCO

Maintenant, nous allons traiter l’affaire VICCO, la Société de Construction Industrielle du Viet Nam. Selon notre enquête, cette Société pourrait faire banqueroute si la section en charge de régulariser les comptes de FAMES n’intervient pas pour fixer la situation. Suivant est un cas typique des pertes et irrégularités qui se sont survenues dans la gestion de VICCO. A cause du temps limité, nous ne pouvons pas présenter tous les problèmes impliquant cette Société; nous ne soulèverons qu’un certain nombre de cas majeurs ici.

1er Cas: Achat d’un stock de portes en aluminium connues comme des marchandises volées et violation de la loi douanière.

Suivant sont les résultats de l’enquête au sujet de VICCO dans l’achat de 2.069 portes en aluminium pour 17.240.500 piastres, maintenant considéré comme une perte subie par FAMES.

Point 1: Origine du stock de portes.

L’enquête révèle que les 2.069 portes en aluminium ont été volées des Forces Spéciales Américaines à Nha Trang. Un soldat premier classe et un milicien, tous deux Vietnamiens de souche chinoise, confessent qu’ils ont acheté ce stock de portes pour 6.700.000 piastres, y compris le frais de transportation. Les portes sont transportées par voie maritime à Saïgon et, selon un certain nommé Monsieur Trinh Truong Binh, il les a acheté pour 14.950.000 piastres. Ces chiffres sont donnés en témoignage par les personnes impliquées, mais en réalité un stock de marchandises volées et violant les lois douanières ne pourraient être acheté et vendu à ces prix-là. Le stock de portes n’a aucune documentation légale.

Point 2: Les liens entre M. Trinh Truong Binh et l’ancien Ministre de la Défense le Général de Corps Nguyen Van Vy.

M. Binh est le beau-frère du Général de Corps Nguyen Van Vy. Madame Binh, dont le nom de fille est Nguyen Thi Chuyen, est la jeune soeur du Général de Corps Vy.

Point 3: Comment ce fait-il que VICCO débourse plus de 17 millions de piastres pour l’achat du stock de portes illégal.

Selon l’assistant au Directeur Général de la Société, l’achat du stock de portes est un acte irrationnel, comme on peut le voir comme suit:

= Le but de cet achat n’est pas de répondre aux vrais besoins de la Société; le stock de portes est acheté en mai 1971, et depuis cette date est emmagannisé dans l’entrepôt, inutilisé.

= Pour cette raison, le stock subit des dommages.

= Les procédures d’enchères normales n’ont pas été suivies. Le prix, montant à 17.240.500 piastres, a été fixé à l’avance et accepté rapidement, et aucune explication est offerte.

= Aucune démarche n'a été effectuée pour savoir l’origine du stock de portes, ou pour demander les papiers concernant le stock avant que la décision soit prise pour l’acheter.

= La Société accepte la facture présentée par Trinh Truong Binh, bien qu’elle ne soit pas en ordre et n’ait aucune valeur commerciale.

Le stock de portes est vendu par M. Binh à la Société pour 17.240.500 piastres.

L’assistant au Directeur Général de VICCO affirme devant le Comité d’Investigation que selon les documents écrits et ce qu’il sait, c’est le Ministre de la Défense le Général de Corps Nguyen VanVy qui a donné au Général de Corps (retraité) Le Van Kim, Directeur Général de la Société un ordre d’acheter le stock de portes volé au prix ci-dessus mentionné.

Point 4: Profits résultant de l’achat et de la vente du stock de portes en aluminium.

Selon le témoignage des personnes impliquées et les chiffres ci-dessus mentionnés:

= Les deux militaires vietnamiens ci-dessus mentionnés ont fait un profit de 8.250.000 piastres, mais il est certain que leurs gains sont plus grands, et il est aussi évident qu’ils ne puissent pas garder pour eux-mêmes des profits aussi énormes.

= Quant à M.Binh, il admet qu’il a fait un profit de 2.290.000 piastres, mais en réalité ce gain pourrait être plus grand. Son gain est aussi le gain du Général de Corps Nguyen Van Vy à cause de leurs liens de parenté, comme noté plus tôt.

Point 5: Des pertes lourdes subies par VICCO doivent être aussi les pertes de FAMES y compris 180 millions de piastres dépensées pour l’établissement de VICCO le 11 mars 1971. Selon un rapport rédigé par la Société le 22 mars 1972, seulement 336.308 piastres du capital du début de 180 millions de piastres originaux restent dans le compte présent. La majorité de ce qui reste du capital de la Société est composé de marchandises emmagasinées dans les entrepôts, parmi lesquelles le stock de portes volé.

La situation à FAMES peut être considérée comme vraiment pessimiste.

Comme une conséquence de ceci, qui seront les victimes de la perte, sinon le personnel des armes régulières et forces régionales qui doivent être considérés comme les actionnaires du capital de 180.000.000 piastres de VICCO?

Et les fonctionnaires gouvernementaux responsables de cette affaire louche ne sont personnes d’autres que l’ancien Ministre de la Défense et les membres du Conseil de Directeurs de VICCO.

B. 2ème Cas: L’achat de 650 tonnes d’acier de la Compagnie Hung Nam.

Suivant est le deuxième cas typique de la misappropriation de fonds commise par la Société VICCO gérée par le Général de Corps Le Van Kim:

Le 13 mai 1971, M. Kim signe un contrat avec la Compagnie Hung Nam pour un achat de 650 tonnes d’acier. Pertes pour VICCO résultant de ceci, ou en d’autres termes, pertes pour FAMES.

Point 1: Le besoin d’acier de VICCO.

Selon un colonel, un assistant au Directeur Général de VICCO, environ 10 tonnes d’acier sont consommées mensuellement par la Société.

Avant que le contrat de 650 tonnes d’acier soit signé avec la Compagnie Hung Nam,VICCO a encore un stock de 300 tonnes d’acier qui pourrait couvrir les besoins de la Société pendant au moins trois années. Pour cette raison, un nouveau approvisionnement de 650 tonnes d’acier pourrait répondre aux demandes de la Société de six à neuf autres années. Ainsi, il est évident que le nouvel approvisionnement n’a pas de sens. Ceci provient du témoignage de l’assistant au Directeur Général de VICCO.

Point 2: VICCO manque de fonds d’opération, à cause d’excès d’emmagasinage

L’excès d’emmagasinage, y compris le stock de portes en aluminium, a causé la Société à encourir une dette de 50 millions de piastres, que la Société a demandé à la Banque afin de continuer l’opération.

Ainsi, la Société a perdu cette somme et aussi doit payer un intérêt additionnel à la Banque.

Point 3: Un taux d’intérêt déraisonnable.

Si VICCO a fait un direct contrat avec la Société LUCIA pour la livraison de 650 tonnes d’acier, elle n’aurait pas dû payer plus de trois millions de piastres dans le frais de commission à la Compagnie Hung Nam.

L’assistant au Directeur Général de VICCO a confirmé cette perte.

Point 4: Le prix d’acier structural est environ dix piastres plus haut par kilogramme que le prix du marché.

La Compagnie Hung Nam, à part une commission de plus de 3.000.000 piastres, a aussi l’occasion de recevoir une large somme d’argent additionnelle provenant de la vente à un prix plus haute à la Société.

Figurant sur la quantité d’acier vendu, la Compagnie Hung Nam a fait un profit extra de 6.000.000 piastres.

En résumé, environ 9.000.000 piastres; cette somme d’argent est perdue à cause les arrangements du Directeur Général de la Société et le Directeur lui-même.

Point 5: La relation familiale entre les deux entités entrant en contrat de la vente d’acier structural.

Le Directeur de la Compagnie Hung Nam est Madame Le Thi Thuong, la jeune soeur du Général de Corps retraité Le Van Kim, le Directeur Général de VICCO.

Le bureau principal et le téléphone de la Compagnie Hung Nam sont la résidence et le téléphone privé de M. Le Van Kim.

Pour cette raison, le fournisseur et le receveur sont un et le même.

Avec un arrangement d’affaires de cette façon-là, que reste-t-il du capital appartenant aux soldats? Comment FAMES peut garantir un niveau de profit plus haut que l’intérêt reçu du fonds d’épargne dans une banque?

La réponse est laissée à ceux qui ont pris l’initiative d’investir l’argent pour opérer cette affaire.

C. 3ème Cas: VICCO a utilisé les aménagements militaires pour pouvoir battre les civils dans les enchères.

L’enquête a révélé qu’en rédigeant un contrat pour installer six moteurs Diesel à Bien Hoa, la Société VICCO a utilisé plusieurs aménagements appartenant au Génie de l’AFRVN.

Cet abus a causé plusieurs dépenses pour le budget de la Défense Nationale. Mais, les bénéfices n’ont certainement pas augmentées pour FAMES.

Naturellement, le nouveau Ministre de la Défense Nationale a dû arrêter cette affaire, parce qu’elle est contraire aux régulations et a causé des pertes au budget national.

V. Pertes dans l'Achat des 35.000 Actions dans la Société COGOVINA

Nous souhaitons mentionner une autre importante perte, qui résulte de l'achat par FAMES des 35.000 actions de la Société du Papier du Viet Nam (COGIVINA) à la fin de 1969, pour 142.561.540 piastres.

L'affaire se développe comme suit:

Le 25 décembre 1969, l'amendement du bylaw de FAMES qui donne à FAMES la permission d'acheter les titres d'actions de Société, vient juste d'être approuvé. Seulement trois jours après, FAMES dépense 142,561,540 pour acheter 35.000 actions de COGIVINA appartenant à une compagnie américaine.

L'affaire nous montre avec quelle hâte et avec très peu de préparation l'achat s'est produit.

Bien que le travail soit adroitement effectué dans toutes les formalités, quand nous considérons le principle de défendre le fonds d'"épargne" de FAMES nous ne pouvons pas possiblement y voir comme étant une action qui a reçu la considération et le souci normalement exigés des gens qui ont la responsabilité administrative pour la proprété des soldats.

Point 1:Approuvant l'achat pour une somme presque trois fois le prix du marché en cours.

Le prix par action à ce moment-là était seulement 1.400 piastres. Mais le nouveau Ministre de la Défense approuve l'achat des 35.000 actions dans COGOVINA à un prix de 4.000 piastres par action.

Si vous voulez interpréter la question, vous devez vous basez sur les principles des gens qui ont tant sacrifié pour épargner cet argent, mais vous ne pouvez pas vous basez sur la position du gouvernement ou du Ministère de l'Economie.

L'action ci-dessus a causé la Société de perdre 91 millions de piastres à cause de la différence entre les deux prix.

Combien de soldats doivent épargner pendant combien de mois et d'années pour épargner ces 91 millions de piastres? Nous devons demander cette question avant que nous prenions la décision et approuvions l'aventure d'affaires comme cela.

Point 2: Les frais additionnels payés aux vendeurs des titres d'actions.

Ayant approuvé l'achat à un coût additionnel de 91 millions de piastres, ils sont aussi d'accord de payer une somme additionnelle de 1.561.540 piastres aux vendeurs des titres d'actions pour couvrir les dépenses de transfert et d'affranchissement.

Avec des actions comme cela, quelle que soient les clarifications ou explications offertes, il serait difficile d'établir un sentiment réel de défendre les intérêts des gens à qui l'argent appartient réellement.

Point 3: A présent, comment est-il possible d'avoir assez de capital restant?

En théorie, la valeur des titres s'est montée à 4.000 piastres par action.

Mais ceci est seulement une somme théorique. Et quelle assurance y a-t-il que le Comité de Liquidation qui vient d'entrer en existence pourra revendre un nombre d'actions pour la somme que la Société a dépensée presque trois ans auparavant (142.561.540 piastres)? Qui les achèteront?

Point 4: Appréhender la vraie valeur en cours de chaque action.

Selon l'ancien Ministre de la Défense, FAMES a réalisé de grands profits en achetant les actions dans COGIVINA, grâce à l'augmentation en valeur de chaque action à 4.000 piastres.

Afin d'établir le nombre des actionnaires de 4.000 piastres de COGIVINA, le Comité d'Investigation examine la liste des actionnaires de la société jusqu'au 26 avril 1972.

Cette enquête révèle que jusqu'au 26 avril 1972, il y a 63 actionnaires enregistrés à FAMES.

Ceci signifie qu'à la date ci-dessus mentionnée, il n'y a pas d'acheteurs des nouvelles actions de 4.000 piastres.

Pour cette raison, l'achat des actions de 4.000 piastres demeure encore dans sa phase théorique.

Point 5: Abonnement illégal aux actions par Colonel Do Tung.

Colonel Do Tung est aussi nommé au conseil de directeurs de COGIVINA. Cette nomination n'est pas valide parce qu'il n'est pas un membre du conseil de directeurs de FAMES. Normalement, un membre du conseil de directeurs d'une Société doit provenir de la Société même.

Maintenant, nous allons aborder le problème de détournement du fonds d'épargne militaire dans les deux domaines suivants:

= Détachement spécial du personnel militaire à la Banque de Commerce et d'Industrie et à six autres Sociétés d'affaires gérées par le militaire.

= Détournement à grande échelle du capital de la Banque de Commerce et d'Industrie.

VI. Détachement Spécial du Personnel Militaire

Le détachement spécial d'un large nombre du personnel militaire à la Banque de Commerce et d'Industrie et à six autres sociétés d'affaires gérées par le militaire (COGIVINA, SICOVINA, VICCO, VINAVATCO, ICICO, and FOPROCO) entraîne plusieurs misappropriations de fonds et pertes au FAMES.

Point 1: Soldats détaillés.

Le nombre total de soldats détaillés aux sept sociétés était 385 hommes le 28 avril 1972, répartis comme suit:

= Banque de Commerce et d'Industrie: 164 militaires (94 officiers, 17 sous-officiers, et 50 soldats).

= Société de Construction Industrielle du Viet Nam: 77 militaires (41 officiers, 16 sous-officiers, et 20 soldats).

= Société de Transport du Viet Nam: 85 militaires (25 officiers, 36 sous-officiers, et 24 soldats).

= Société d'Assurance Commerciale et Industrielle: 12 militaires (4 officiers, 3 sous-officiers, et 5 soldats).

= Société de Production d'Alimentation: 15 militaires (7 officiers, 6 sous-officiers, et 2 soldats).

= COGIVINA: 12 militaires (10 officiers et 6 sous-officiers).

= SICOVINA: 23 militaires (17 officiers et 6 sous-officiers).

Point 2: Il y a un nombre de situations irrégulières.

L'enquête révèle les abus suivants:

= Il y a des cas où les soldats détaillés qui soutirent leurs salaires des sociétés, mais qui n'y sont jamais présents; même les troupes des forces populaires sont détaillées, et ceci est contraire aux règlements des Forces Armées.

= Un grand nombre d'eux ne possèdent pas les qualifications correspondant à leurs positions ou aux services spéciales de ces sociétés.

En gros, il y a plusieurs abus et des opérations sournoises.

Pour être certain du degré de ces abus, il est nécessaire de vérifier les dossiers de chaque homme détaillé, un travail que le Comité de Liquidation n'a pas pu encore entamer.

Point 3: Les salaires et allocations de toutes sortes sont trop hauts en relation du paiement militaire.

La plupart d'entre eux reçoit de très hauts salaires et allocations spécialement à la Banque de Commerce et d'Industrie.

En addition de leurs salaires de base équivalents aux paiements militaires, ils ont aussi droits à toutes sortes d'allocations, y compris paiements pour le 13è mois et 14è mois.

Par exemple, à la Banque de Commerce et d'Industrie, le plus bas salaire est de 15.000 piastres (pour un fonctionnaire célibataire) et le plus haut est de 75.000 piastres (pour un capitaine exerçant la fonction de Directeur). Dans les sociétés restantes, le taux de compensation, y compris salaires et allocations, est similaire.

En plus, un salaire de 13è mois est payé, et même un paiement du 14è mois, comme dans le cas de la Banque de Commerce et d'Industrie.

Point 4: Une partie des salaires est financée par le budget de la défense, et pourtant pas de remboursement a tenu place.

Le paiement par les sociétés est effectué en deux stages:

= pendant le premier stage, quand le profit n'est pas encore réalisé, le paiement est assuré par le Ministère de la Défense; les allocations sont payées par les sociétés.

= pendant le deuxième stage, quand quelque profit est réalisé, les salaires sont payés par les sociétés.

A présent, les sociétés doivent encore au Ministère de la Défense une somme plutôt large.

Point 5: A cause de nombreuses privilèges, les membres de l'Association ont perdu un montant de profit considérable.

En général, le total des différentiels et allocations de toutes sortes considérés comme privilèges pour les militaires détaillés atteint plus de 60 millions de piastres.

Cette somme est le profit obtenu, et aurait dû être réservée aux soldats qui ont risqué leur vie aux champs de bataille plutôt que d'assurer la sécurité de la jouissance d'une vie paisible à ceux qui stationnent dans ces sociétés.

Maintenant nous souhaitons passer à la question de pertes et de détournements de pouvoir que l'enquête a détectés dans la gestion de la Banque de Commerce et d'Industrie.

VII. A Tel Point les Responsables Corrompus Ont Abusé leurs Autorités dans leur Gestion de la Banque de Commerce et d'Industrie.

La fondation de la BCI est légale.

A travers les chiffres de versements et prêts par la Banque, nous pouvons constater l'activité intense de la Banque si nous examinons son côté purement commercial. Si nous examinons l'aspect d'apporter des profits appropriés et pleins aux soldats qui ont contribué dans le capital bancaire initial de la Banque, et si nous effectuons une enquête approfondie de la gestion de la Banque, nous verrons facilement les trucs louches et sophistiqués d'un clique de responsables puissants qui utilisent le capital des autres pour leur propre profit.

A. Capital et dividende

FAMES paie 249.300.000 piastres (99.72 pourcent du capital) quand la Banque de Commerce et d'Industrie est fondée en mars 1970.

Légalement parlant, FAMES est une organisation privée. En vertu de l'Article 1 du Décret No. 10 daté le 6 août 1950, toutes opérations visant à diviser ses dividendes sont interdites.

Pour cette raison, l'emploi du capital de FAMES pour monter un camouflage de Banque sous n'importe quel nom, est un détournement de pouvoir flagrant qui que ce soit gère la Banque. Si les directeurs de la Banque réussient à obtenir des profits suffisants pour les contributeurs, ce serait bon. Mais au contraire, nous pouvons dire que le soldat obtient seulement une piastre comme bénéfice quand les profiteurs obtiennent dix!

Maintenant, nous faisons mention des dividendes. Suivant est le Rapport No. 004-QP/TCTT/NCKH du 28 avril 1972 (c'était le dernier) du Commandant Pham Van Chung, Chef de la Section 6 du Ministère de la Défense sur la question de dividendes.

Dividendes
"Depuis que FAMES a mis le capital dans les entreprises, il a reçu seulement 14.958.000 piastres comme dividendes pour l'années fiscale 1970 de la BCI. C'est connu qu'il recevra les dividendes de l'année fiscale 1971 bientôt.

"Du capital investi de 1.232.753.051 piastres, seulement de petits dividendes ont été générés par BCI. Le capital déboursé spécifiquement pour l'établissement de cette Banque, dont le montant est de quelque 250 millions de piastres, a rapporté seulement 15 millions de piastres aux soldats. Ceci ne répond certainement pas les attentes des contributeurs.

B. Les coûts de personnel et d'opérations

Le détournement des ressources de personnel et de finance à la BCI est l'un des sujets qui méritent une attention spéciale.

Le rapport de la Banque de Commerce et d'Industrie de 1971 révèle les chiffres suivants:

= Dépenses pour le personnel 38.119.000 piastres

= Dépenses pour les transactions étrangères 19.431.000 piastres

= Dépenses générales
(achats, équipements, etc,) 25.744.000 piastres

Total 83.285.000 piastres

Comme mentionnés ci-dessus, plusieurs actes et abus inéquitables ont été commis au sujet du statut des militaires détaillés. Les contributeurs militaires ont subi beaucoup de pertes à cause de ces abus: Une partie a "investi" toutes ses épargnes et l'autre partie simplement s'en réjouit et gaspille le fruit de "l'investissement."

Pour donner un exemple, selon le rapport de la BCI, les frais payés au Comité de Gérants montent à 16.149.398 pour 1971. La somme excède les dividendes de 1971 versées à FAMES (14.958.000 piastres).

Le capital des militaires est bien différent des versements bancaires normaux, et le Comité de Gérants n'aurait pas dû mettre les deux dans un même panier, s'il avait eu seulement quelque bon sens ou vraiment avait du souci pour les soldats.

La question est combien de temps les quelques milliers de soldats ont dû prendre pour "épargner" 249.300.000 piastres dépensées à la fin des transactions commerciales par la décision d'un petit groupe de gens qui reçoivent le plus grand profit.

Si le Comité de Gérants et le Conseil de Directeurs de la BCI ont été économes (comme les contributeurs du fonds l'ont été), les dividendes recueillis par le Fond auraient été plus hautes.

Ceci a causé une fuite sérieuse dans le budget du Fonds.

C. Versements et prêts

Selon le rapport, au 15 mars 1972, le statut des versements et prêts à la BCI est comme suivant:

= Versements: 6.885 milliards de piastres

= Prêts: 4.548 milliards de piastres

A première vue, le chiffre de versements donne l'impression que la Banque a gagné une grande clientèle; si les versements par FAMES, la 6ème Compagnie des Services d'Administration et des Militaires, et le Commissariat de l'ARVN sont soustraits de ce chiffre, cependant, le quotient restant représentant les versements par individus privés serait seulement 3/5.

Ainsi, le montant total versé par les individus privés est: 3.964 milliards de piastres;

et celui versé par les agences militaires est: 2.921 milliards de piastres.

Au sujet des prêts, le total des prêts risqués rapportés jusqu'à 15 mars 1972 est 1.375 milliards de piastres.

Bien qu'il soit vrai que les prêts bancaires impliquent le risque, que l'action dépend sur la décision du conseil de directeurs et est attachée à ses pouvoirs, et qu'il n'est pas interdit par le statut, bylaw, et les règlements d'une banque, la confusion entre les deux types suivants d'affaires devrait être évitée:

= Dans le cas général, qui s'applique à toutes les banques, un groupe d'hommes d'affaires contribue le fonds pour établir une banque. Le capital leur appartient; ce sont eux qui formulent le bylaw, élisent le comité de gestion et le conseil de directeurs. Ce sont eux qui décident les prêts et acceptent les risques, bénéficient des profits et subissent les pertes;

= Mais ce cas est tout à fait différent. Le capital n'appartient pas au Comité de Gestion ou au Conseil de Directeurs. Par contre 99,72 pourcent du capital dérivent des contributions par les soldats. Jugeant des points de vue des droits, intérêts, responsabilités, et pertes possibles, les deux cas ne peuvent pas être assimilés.

Ceci est une banque des soldats.

Dans l'événement de profit, les soldats bénéficieraient seulement une part petite du profit, même moins que l'intérêt provenant des versements de 250 millions de piastres par an.

Le reste est composé des dépenses pour le personnel, dépenses générales, rénumération réçue par les gérants, etc., et ceci constitue la grande dividende!

S'il y a une commission sur le prêt (tout le monde sait qu'il y a ce profit), le Conseil de Directeurs, les intermédiaires, etc., reçoivent le tout tandis que le soldat ne reçoit pas même une piastre.

Si le prêt n'est pas payé à cause d'une certaine raison ou d'un certain événement, personne ne souffrirait sauf le soldat qui perd à la fois le capital et l'intérêt.

Tout court, les deux cas sont bien différents l'un avec l'autre pour les raisons ci-dessus mentionnées. Tout le monde sait que sur le marché d'affaires présent, n'importe quel prêt sans sécurité suscite une commission:

= Une commission pour le garant;

= Une commission pour le Conseil de Directeurs ou l'introducteur;

= Plus les conditions sont faciles et plus la somme d'argent est grande, plus grande est la commission.

De cette commission non officielle qui s'élève à de centaines de millions de piastres chaque année, combien le soldat, le propriétaire du capital, reçoit deux ans après la création de la BCI?

Ma Hi, le Directeur de la Commission des Affaires à la BCI affirme qu'il a introduit ou porte garant pour des prêts s'élevant à 1.2 milliards de piastres. Comme Directeur de la Commission des Affaires, il reçoit des commissions pour l'introduction des emprunteurs. La commission officielle reçue par lui s'élève à 15 pourcent du total d'intérêt que l'emprunteur doit payer à la Banque. D'autre part, puisqu'il porte garant pour l'emprunteur si pour une certaine raison l'emprunteur ne peut pas rembourser la Banque, il doit payer une compensation de 20 pourcent du total du prêt. Il moyenne 15 à 30 millions de piastres en commissions officielles chaque an.

Il déclare en plus que le total des prêts qu'il détient est environ 30 pourcent de clients Vietnamiens de souche chinoise. Pour les 70 pourcent restants, ils sont traités directement par le Conseil des Directeurs (Messieurs Nguyen Chanh Ly et Huynh Van Dao). M. Ly lui-même a demandé au Ministère de la Défense de détailler un soldat vietnamien de souche chinoise du nom de Huynh Sieu pour servir d'interprète pour le Conseil de Directeurs.

Il confirme que le Conseil de Directeurs reçoit automatiquement quelque commission de ces transactions directes.

En conclusion, durant les deux ans d'activités, la BCI a gagné des "dividendes" pour FAMES.

Mais les profits sont insignifiants, et il n'y a rien qui puisse être considéré comme "réussite" perceptible. Pendant ce temps, plusieurs cas d'abus - comme rapportés - se sont survenus et auraient pu survenir, mais tous, comme Ma Hi a dit, sont difficiles à être détecter parce que tous les papiers sont légaux.

En tout cas, des prêts risaés aussi larges ne peuvent pas être regardés comme une action digne d'être encouragée et visant à protéger avec absolu "les droits et intérêts"et le "capital"des soldats.

Heureusement, tout s'est bien passé; si le fonds a été détourné à cause de quelqu'événement ou pour certaine autre raison, qui souffrirait la perte?

Un tel Comité de Gérants et un tel Conseil de Directeurs ne peuvent être regardés comme "idéal" pour les intérêts des soldats qui ont contribué le fonds.

Les dossiers de l'enquête de la première phase réalisée par l'Equipe d'Investigation Spéciale seront soumis au Président du Viet Nam avec recommandations pour les nécessaires sanctions pour sa décision finale.

generalhieu