Le Colonel ANV Ha Vi Tung à Pleime-LZ Xray-LZ Albany

Le Colonel Ha Vi Tung était Chef d'Etat Major de la Région Militaire IV Nord Vietnamienne dans les Hauts Plateaux Centraux. Sa région d'opérations débute dans le Cambodge, coupe à travers la mi section du Sud Vietnam, et termine à la Mer de la Chine Sud. Un homme de taille petite avec des traits rugueux, Tung s'avère un ancien combattant de plusieurs batailles avec les français. Sa tâche nouvelle en 1965 était de conduire sa fraîche division dans une avance soutenue à travers les Hauts Plateaux avec l'objectif ultime de couper le Sud Vietnam en deux.

De son refuge dans la jungle du massif Chu Pong, juste à l'ouest de la vallée Ia Drang qui chevauche la frontière cambodgienne, le Colonel Tung conçoit méticuleusement la campagne prochaine. Il avertit son état-major qu'une opération de cette ampleur les obligerait à combattre des larges unités américaines pour la première fois. En fait, son plan focalise sur la destruction du camp des Forces Spéciales à Plei Me, tenu par un groupe de 300 montagnards de la tribu Jarai et 10 conseillers américains. Tung possède deux régiments de première qualité à sa disposition pour l'opération - un saisirait le camp et l'autre embusquerait la colonne que les sud-vietnamiens enverraient certainement pour secourir la garnison encerclée. Dans l'éventualité son assaut initial n'est pas réussi, Tung déploierait également un bataillon de mitrailleuses anti-aériennes lourdes le long des routes prévues de vol pour protéger ses soldats des avions maraudeurs.

Environ le 19 octobre 1965, Tung et son état-major se déplace à quelques miles du camp et établit un lien radiophonique aux régiments attaquants. La même nuit ses troupes augurent la bataille en encerclant Plei Me et approchent pour achever la tuerie.

La Bataille Initiale pour l'Ia Drang

Vers minuit, le Capitaine Harold Moore, le commandant américain à Plei Me, sait qu'il est en grand danger. Son camp est tiré de toutes directions. Le feu de mortiers et de fusils sans recul est continu. Parce qu'il n'y a pas d'artillerie amie à portée, Moore doit appeler par radio du soutien aérien proche.

Vers 0400 heures un contrôleur aérien à bord d'un avion C-123 commence à faire venir les frappes aériennes juste au moment les soldats ennemis commencent leur premier assaut coordonné. Sous l'œil observateur du contrôleur aérien, une procession continuelle de pilotes lâchent des napalms et bombes à quelques mères du périmètre illuminé. Le Colonel de l'air Edsel Manning, officier de liaison de l'air pour la Zone Tactique du 2è Corps d'Armée, a escaladé la puissance de tir de l'US et ARVN Air Forces de tout coin de la région centrale aussi bien que des avions de combat de la Marine et Marine de Corps des porte-avions au large. En fait, vers tôt matin du 20 octobre, le ciel au-dessus du camp est une place bourgeonnante. Pendant les heures de pointe, l'observateur aérien met les avions en attente et les envoie en solo ou en pairs pour assurer que le bombardement et le tir par mitrailleuses à rase mottes soient synchronisés, précis et continus.

Mais pour les pilotes des quatre forces aériennes participantes volant huit types d'avions de frappe, ce ne fut pas un combat inégal. Les fusilleurs du Colonel Tung commencent à marque le point lorsqu'un hélicoptère UH-1B est abattu est de Plei Me avec tous les quatre membres d'équipage péris. Plus tard dans la même journée, le tir des mitrailleuses lourdes touche deux bombardiers B-57; un est abattu et l'autre a dû se divertir vers l'aérodrome de Plei Ku pour réparation. Pendant les deux jours suivants, deux avions de combat de plus et un autre hélicoptère sont abattus.

Tout comme le Colonel Tung a prédit, les sud-vietnamiens envoie une colonne blindée pour secourir la garnison Plei Me. Et comme prévu, elle trébuche sur une embuscade à 5 miles de l'objectif. Pendant 2 heures, des mortiers, des fusils sans recul et des armes automatiques causent d'énormes victimes aux troupes du gouvernement.

D'un point de vue tactique, le siège du camp et la réponse américaine offrent peu de surprises. Les soldats ennemis conduisent leur attaque avec l'empressement et précision coutumiers, et les américains utilisent au maximum, la puissance de feu disponible. Dependant, comme la bataille progresse, le Colonel Tung devient de plus en plus alarmé par le prix qu'il doit payer à cause de la puissance aérienne des forces alliées. Provenant des transmission radiophoniques interceptées et des prisonniers capturés vient une description de confusion et panique montant du côté ennemi.

Le Colonel Tung n'a pas anticipé que l'aviation américaine attaque la nuit, et est nullement préparé pour un bombardement aérien aussi féroce et soutenu. Tout juste pour maintenir la pression sur Plei Me lui a coûté la moitié d'un régiment pendant 2 jours. Quatre vingt tonnes de bombes épuisent progressivement sa force et aboutit à rendre un assaut final impossible. En fait, après 4 jours d'effort infructueux, le Colonel Tung retire à contre gré ses régiments abîmés hors de leurs positions exposées autour de Plei Me et les ordonne de replier vers l'ouest où se trouve leur refuge dans le massif Chu Pong. L'ennemi a expérimenté les effets concentrés de la puissance de feu américaine pour la première fois. Et pour la première fois, le siège d'une forteresse isolée a été brisé uniquement par la puissance de tir aérienne.

La 1è Cavalerie S'engage dans la Bataille

Le soir du 27 octobre, le Général Westmorelant visite An Khe, le quartier général de la 1è Division de Cavalerie nouvellement arrivée. Il révise l'engagement récent à Plei Me et instruit le Général Kinnard, le Commandant de la Division, d'embarquer sur une campagne pour détruire les soldats du Colonel Tung alors qu'ils se replient. Les conditions sont parfaites pour le style de combat mobile aérien de Kinnard. La route sans trace vers le Cambodge ne constitue nullement un obstacle au complément de la Division de 476 hélicoptères. Et l'agressif Kinnard propose de dévouer une brigade entière à la recherche de l'ennemi. Des compagnies et pelotons individuels progresseront par bonds en hélicoptère entre les locations ennemies soupçonnées pour conduire des fouilles brèves tout en être protégés par des hélicoptères armées et l'artillerie.

Kinnard donne assaut par air supporté par les batteries d'artillerie dans une large région par hélicoptères devançant l'infanterie afin que la force de manœuvre possèderait le feu des pelotons d'infanterie et des batteries d'artillerie à travers une grande étendue et afin de laisser à la force totale vulnérable à une défaite en détailles. Mais les premières impressions peuvent être décevantes. L'intention de Kinnard est d'attirer l'ennemi dans un combat et puis d'utiliser ses hélicoptères pour rassembler les unités éparpillées vers le bruit des fusils en quelques minutes.

Le Général Kinnard souligne à temps et à contre temps que le contact est le nom du jeu. Le terrain n'a qu'une valeur tactique négligeable dans son style de combat. Il donne l'instruction à ses soldats de rechercher le contact sous toutes formes - un hélicoptère recevant le tir du sol, un feu de campement encore chaud, l'herbe abîmée, n'importe quel signe qui indiquerait la présence de l'ennemi. Les pelotons deviennent la cape du matador - apparemment vulnérable et brandi à la face de l'ennemi - mais en réalité ils sont une ruse pour attirer l'ennemi dans un combat décisif. La puissance de feu procure l'épée derrière la cape. Cachés soigneusement et levés au moment approprié, les canons et la puissance aérienne dans la main du matador consommé apporteraient la mort.

Kinnard commence sa chasse le 28 octobre. Immédiatement, les assauts par hélicoptères apparemment au hasard commencent à interférer avec les efforts du Colonel Tung pour collecter ses régiments. Le tir des roquettes et mitrailleuses provenant des hélicoptères harassent les nord-vietnamiens. Des frappes aériennes occasionnelles ajoutent à leur confusion montante. Finalement, le 1 novembre les américains ont leur première brèche lorsqu'un peloton tombe sur un poste de secours du 33è Régiment Viet Cong, juste à une courte distance est du quartier général du Colonel Tung. Dans l'échange de feu qui s'ensuit, 100 soldats Viet Cong sont morts. Le 3 novembre les troupes de cavalerie débarquent au pied du massif Chu Pong. Ce soir là, les américains embusquent une patrouille ennemie, tuent une douzaine, et par la suite repoussent une contre-attaque d'un bataillon avec l'aide des roquettes tirées des hélicoptères.

Vers le 10 novembre, la plupart de la force restante Viet Cong se font rouer de coups de la puissance de feu aérien et d'artillerie et s'échappent au Cambodge. Le prix du siège et du repli a été énorme. Les deux régiments ont pu rassembler seulement la moitié de leur force originale.

Le Colonel Tung en tant que professionnel tel qu'il était pour abandonner l'initiative sans aucun autre combat. Dans le calme relatif de son refuge au sommet d'une montagne, Tung rassemble ses commandants de régiment, y compris le leader du 66è récemment arrivé, et planifie une attaque renouvelée. Pour des raisons qui demeurent obscures, Tung choisit de monter une autre attaque d'opération planifiée contre le camp des Forces Spéciales de Plei Me. En fait, il a l'intention de commettre tous les trois régiments pour cet effort et ajoute un bataillon de mortiers lourds et un bataillon de mitrailleuses anti-aériennes de 14.5 mm. Pour les 5 jours suivants, l'ANV prépare pour une attaque- sa première opération d'une division à part entière dans le Sud Vietnam.

Inconnu de l'ANV, le Général Kinnard décide également de renouveler son offensive. Le 13 novembre, 28 chargements d'hélicoptères CH-47 placent 2 batteries d'artillerie à LZ Falcon, miles à l'avant de l'infanterie et seulement 5 miles est du massif Chu Pong. 0 1030 heures le matin suivant, le Lieutenant Colonel Harold A. Moore, commandant le 1/7è Bataillon de Cavalerie, commence à faire débarquer trois compagnies sur LZ X-Ray, une petite clairière au pied du massif Chu Pong et juste au milieu de la division ennemie en préparation d'attaquer Plei Me. Le sol autour de X-Ray est plat, avec des arbres s'élevant jusqu'à 100 feet de haut, de l'herbe d'éléphant dense, et des fourmilières éparpillées pèle mêle.

La bataille pour LZ X-Ray commence au moment la première hélicoptère touche le sol. Vers tôt l'après-midi, toutes les compagnies du 1/7è Cavalerie sont lourdement engagées. Les hélicoptères subissent des tirs à leur approche, et l'ennemi est en train d'attaquer le zone de débarquement férocement de toutes directions. Vers mi-après-midi, le Colonel Moore sait que son bataillon est plongé dans une lutte à mort. Juste avant la tombée de la nuit, il replie toutes ses forces, excepté pour un seul peloton, dans un périmètre étroit. Incroyablement, le peloton avec seulement 12 soldats et blessés demeurerait isolé pendant 2 jours entouré par l'ennemi mais protégé par une barrière de puissance de feu.

Comme la nuit approche, l'ANV commence à attaquer en formations plus larges. Vague après vague de soldats déterminés se jettent contre le périmètre. Pendant la longue nuit qui suit, deux batteries provenant de LZ Falcon tirent plus de 4.000 obus pour soutenir les cavaliers assiégés. Les observateurs avant font avancer les obus si près du périmètre que les fragments brûlants d'obus sifflent au-dessus de la tête des troupes amies.

L'attaque intensifie tôt le matin suivant. Le tir ennemi devient si exact que l'observateur avant avec la compagnie la plus accablée se trouve pincé sur le sol et est incapable d'observer. Heureusement, l'officier d'artillerie situé au poste de commande du Colonel Moore peut voir la bataille, et de sa position éloignée ajuste l'artilllerie et les frappes aériennes autour de la compagnie. Le combat devient rapidement si confus qu'il est difficile de discerner entre ami et ennemi. Pour un moment, le Colonel Moore a peur que le zone de débarquement soit perdu. Mais il est déterminé que l'histoire ne puisse se répéter: "L'idée que nous sommes le 7è Régiment de Cavalerie", il se rappelle, "et mon Dieu, nous ne pouvons pas laisser se dérouler ce qui s'était passé à Custer."

A 0800 heures, il ordonne à chacun de ses pelotons de jeter une grenade à fumée colorante afin que les observateurs sur le sol et dans le ciel puissent voir le contour précis de son périmètre. Puis il ordonne à tous les feux de support d'approcher de très près. Bientôt l'artillerie forme un rideau protecteur d'acier trop intense pour que l'ennemi puisse percer. Le Colonel Moore note que dans une instance les obus phosphoreux blancs d'artillerie s'avère particulièrement efficace pour stopper l'ennemi. Apparemment, le 66è n'a jamais expérimenté l'effet brûlant et fumeux de ces obus phosphoreux blancs. Leur apparition soudaine semble avoir un effet psychologique extrêmement débilitant.

Avec le périmètre clairement marqué par la fumée, les hélicoptères armées peuvent également entrer dans la mêlée. Des hélicoptères HU-1 d'attaque lourdement chargés tombent à plusieurs reprises du ciel pour délivrer le feu des mitrailleuses juste au bord du périmètre. En plus, à travers les 40 heures cruciales à LZ X-Ray, l'Air Force maintient constamment l'avion tactique en poste avec un bombardier-chasseur attaquent un cible toutes les 15 minutes. Et pendant les périodes de désespoir, l'avion risque la destruction en volant à travers le feu tombant des obus d'artillerie et des armes légères pour délivrer des bombes à napalm et des bombes à fragmentation.

Un tel appui sans répit de feux donne aux défenseurs isolés l'assurance qu'ils ont besoin pour continuer à combattre. Mais le but du Général Kinnard était de gagner. Le 15 novembre, lorsque la pression ennemie se relâche un peu, il envoie 2 batteries d'artillerie légères de plus au LZ Columbus, un camp de feu construit à la hâte en coupant l'herbe d'éléphant à seulement 5 miles nord est du combat. Des chargements de Chinooks, transportant des centaines d'obus pendus au-dessous dans un large filet de nylon, font la navette continuelle des camps de base au camp de feu nouveau sans interférence de la part de l'ennemi ou du terrain.

Kinnard arrange également davantage de gâteries exotiques. Peu après l'après-midi du deuxième jour du combat pour LZ X-Ray, le Colonel Tung et son état-major voient une large région immédiatement à leur sud soudainement éclater dans un tapis foudroyant d'explosions tonnantes. La première frappe de B-52 en appui d'une bataille tactique est tombée directement sur la région arrière du Colonel Tung. Des frappes supplémentaires continuent le long du massif Chu Pong pour les 5 jours suivants. Des rumors se propagent à travers les trois régiments de Tung que ces "tapis" couvrent 20 kilomètres carrés et que les tranchées et abris individuels n'offrent aucune protection.

Le Colonel Tung essaie X-Ray encore une fois de plus le 16 novembre, et de nouveau se trouve immergé dans un bain de sang. Précédés par un mur mouvant d'obus d'artillerie, les américains poussent en avant vers les positions ANV. Après 3 jours de combat, le bilan de morts de Tung surpasse 1.000. La puissance de feu une fois de plus a empêché sa victoire.

Après le combat de X-Ray, Tung réalise qu'un périmètre préparé d'infanterie avec artillerie nourrie s'avère un cible trop dur à conquérir. Il conclut que la source réelle de son échec a été le support des batteries d'artillerie positionnées dans des zones de débarquement superficiellement défendus à l'est. Il raisonne qu'une attaque là tuerait plus de soldats américains et éliminerait la source de la puissance de tuerie ennemie. Ainsi le 16 novembre, il ordonne au 66è Régiment de se déplacer vers LZ Columbus et de détruire les deux batteries d'artillerie qui son disposées là.

Coïncidence de nouveau joue un rôle crucial dans la bataille. Le 16 novembre, les hélicoptères transportent les soldats fatigués et battus du LTC Moore hors de X-Rqy et les remplacent avec deux nouveaux bataillons, le 2/7è et le 2/5è Cavalerie. Fidèle à l'axiome qui stipule que "terrain sans ennemi n'a aucune valeur," le Général Kinnard ordonne aux deux nouveaux bataillons d'abandonner LZ X-Ray et de se rendre à Columbus pour protéger l'artillerie. Le 5è Cavalerie quitte X-Ray le premier et approche Columbus à midi. Mais le 7è quitte plus tard et prend une différente route, qui passe à travers le chemin pris par le 66è Régiment. Malheureusement, le 66è a une longueur d'avance de 20 minutes.

Peu après midi, le commandant ennemi arrête son unité à un mile ou plus court de LZ Columbus pour le repas. Immédiatement, ses avant-postes rapportent qu'une large colonne américaine est en train d'approcher. Sans perdre du temps, le leader ANV ordonne à ses unités à former une embuscade improvisée. Rapidement, plusieurs des combattants chevronnés s'allongent à plat parmi l'herbe d'éléphant. D'autres grimpent sur les arbres pour avoir une meilleur visée. Personne n'est sous couvert. Les cavaliers sont pratiquement en vue de Columbus lorsque l'ennemi ouvre le feu. L'horreur et l'héroïsme des heures qui suivent est rarement égalé dans les guerres américaines. En quelques secondes de contact les soldats ennemis sont au milieu des cavaliers. La lutte est main-à-main. En quelques minutes, des centaines de morts et blessés vietnamiens et américains jonchent le champ ouvert qui devient connu sous le nom de LZ Albany.

Des artilleurs seulement à court distance delà écoutent les appels radiophonique frénétique demandant le tir des observateurs d'artillerie, mais sont incapables de répondre par peur de toucher les soldats amis. Les avions et hélicoptères foncent et rebondirent du zone de tir mais ne trouvent pas l'ennemi caché dans l'herbe d'éléphant.

Vers le soir le pire est passé. Quelques leaders rassemblent leurs soldats survivants dans deux périmètres. Les survivants marquent leurs positions avec la fumée et appellent les tirs protecteurs à travers la nuit. Le matin suivant, l'ennemi se retire, laissant derrière 400 morts. Mais en seulement quelques heures, le 7è Cavalerie a souffert 157 fatalités - deux tiers de tous ceux qui sont perdus par la Division pendant la campagne. Pour le Colonel Tung, la leçon est claire: surprendre les américains et les séparer de leur puissance de feu, et la bataille devient un match égal.

Lieutenant Colonel Robert H. Scales, Jr.
Octobre 1986

Nota bene: Cet article est un extrait du chapitre Firepower and Maneuver in the Second Indochina War du livre Firepower in Small Wars publié par the National Defense University Press. Le LTC Scales a nommé avec exactitude le Colonel Ha Vi Tung comme l'acteur principal du côté Viet Cong. Il manque, néanmoins, d'indiquer le Colonel Nguyen Van Hieu comme l'acteur principal du côté des forces alliés (ARVN et US). Voir Les Deux Principaux Joueurs dans l'Echiquier Pleime . (Nguyen Van Tin, 12/19/2009)

generalhieu