La Singularité dans le Concept Opérationnel de la Contre-offensive Pleime

Introduction – La réaction du Général Swcharzkopf envers le Concept Opérationnel de la Contre-offensive Pleime.

Tout comme il s’était émerveillé envers le concept opérationnel étrange du LTC Ngo Quang Truong en établissant une embuscade dans opération Than Phong 7 :

Je n'ai jamais entendu quelque chose de pareille à West Point. Je pensais, "Qu'est-ce que c'est que huit heures et onze heures? Comment puisse-t-il prévoir une bataille de cette façon?"

Il aurait s’émerveillé de la même manière envers le concept opérationnel anormal – or de l’ordinaire – du Colonel Hieu en établissant l’embuscade dans la Contre-offensive Pleime dans le complexe Chupong-Iadrang:

> Je n'ai jamais entendu quelque chose de pareille à West Point. Je pensais, "Qu'est-ce que c'est que rassembler les unités VC des deux régiments éparpillées et les traquer jusqu’à ce qu’ils regroupent? Comment puisse-t-il prévoir une bataille de cette façon?"

En fait, quant au Général Hieu, ce ne fut pas du tout un concept opérationnel hors de l’ordinaire. En plus, il considère que cette tactique Aigle Plongeant du Ciel pour attraper la proie n’est seulement efficace si cette dernière est un agneau aux jambes lentes, mais devient inefficace si elles sont des renards VC qui se faufilent rapidement dans les buissons. L’expérience lui a appris que la formule de tandem Infanterie-Blindée est plus pertinente sur les champs de batailles au Vietnam, et s’avère plus efficace pour attraper les renards VC évasives. C’est pour cette raison que dès sa prise de commandement de la 5è Division, selon le Chef Conseiller Américain de la la 5è Division ARVN, Colonel John Hayes, le Général Hieu immédiatement transforme le Régiment de Cavalerie Blindée du rôle de " Guardes de Palais" en un instrument d’attaque féroce. Avant d’amener le Général Hieu à la 5è Division, le Général Tri, un ancien parachutiste, emploie exclusivement la tactique "Aigles Plongeants" en déchargeant et collectant rapidement des équipes de parachutistes, et a pu établir un bilan impressionnant de nombreuses néanmoins petites victoires. A priori, cette tactique apparaît réussite, mais est tôt neutralisée par ces renards VC chevronnés qui se disperseraient et s’évanouiraient dans les buissons aussitôt que les hélicoptères apparaissent à l’horizon.

Et ainsi, le Général Tri penche envers l’idée du Général Hieu et change de tactiques en utilisant plus souvent la tactique de "rassemblement", avec l’emploi de la formule de tandem Infanterie-Blindée, en particulier dans les opérations transfrontalières.

Ne sommes-nous pas témoins d’un geste d’un génie militaire … non, plutôt de deux gestes d’un génie militaire, puisque tous les deux appartiennent au Colonel Hieu: - le premier en rassemblant deux bataillons dans un étroit corridor dans la Vallée d’Ia Drang effectué par la Brigade de Parachutistes ARVN et - le deuxième en rassemblant trois régiments dans la vaste région du complexe Chupong-Iadrang s’étalant du camp Pleime au massif Chupong effectué par l’US 1st Air Cavalry Division.

1. Le Facteur Renseignement.

Afin d’exécuter le concept opérationnel comme conçu le prérequis de cette réussite est la capacité de savoir exactement le moment précis et la location où les trois régiments se regroupent, pas avant et pas après, de manière qu’ils deviennent des cibles appropriés pour le frappes aériennes B-52.

Le Colonel Hieu a eu une telle capacité. Il pouvait mettre le doigt sur les mouvements des quartiers généraux des trois régiments dans leur convergence vers le complexe Chupong-Iadrang, quand ils sont en déplacement et quand ils font une pause, souvent il savait même ce que les cadres sont en train de faire: réunion pour résoudre le cas des espions, compter les nez, faire le bilan des pertes, planifier les sessions pour une deuxième attaque, réorganiser les unités de combat, entraînement et répétition, fixer le jour J d’attaque, état d’être prêt pour l’attaque, location d’assemblement, location de mise en place, moment de se disperser.

Il avait à sa disposition différentes sources de renseignement: Eagle Flights et équipes de reconnaissance de Parachutistes Rangers, aveux et témoignages des prisonniers/ralliés/déserteurs, interceptions radiophoniques. En plus, rapports de radar et infra-rouge de la surveillance aérienne et du peloton d’acquisition de cibles et Unité de Recherche Radiophonique de la 1st Air Cavalry. Parmi ces sources de renseignement, les interceptions radiophoniques des communications entre les Conseillers Chinois au niveau de division et de régiment était le clé principal sur la connaissance de renseignement à temps réel. Il ne savait seulement ce que les Conseiller Chinois discutaient dans leur communication, et ils discutaient beaucoup, à peu près de tout … Lorsqu’ils arrêtent de parler, il devait compter sur d’autres rapports de renseignement de caractère moins en temps réel, provenant des autres sources.

Lorsque les gens de renseignement de 1st Air Cav demandent comment est-ce que G2/2è Corps d’Armée est capable d’obtenir du renseignement si précis au point que l’ennemi soupçonne des espions internes, la réponse est que “nous avons des agents spéciaux”. Ces “ agents spéciaux” non intentionnels étaient personnes autres que les Conseillers Chinois qui discutaient librement et ouvertement entre eux sur tout: logistiques, locations, morale des troupes, intentions et plans des cadres, ordre de bataille, etc.

Montgomery était constamment battu par “renard” Rommel jusqu’au jour son renseignement réussit à craquer le code des Allemands et vainc le tout puissant Rommel dans le désert du Sahara parce qu’il a pu intercepter et déchiffrer la communication radiophonique des unités allemandes.

C’est par pure chance que le Colonel Hieu a pu acquérir une source de renseignement solide dans l’exécution de son concept opérationnel, sans quoi ce dernier connaîtrait un échec certain. Par conséquent, il est quasiment impossible de reproduire cet exploit: rassembler trois régiments en un endroit et les détruire avec les frappes aériennes B-52.

Dans Pleime, cuộc chiến lịch sử, page 94, le Colonel Hieu déclare sans équivoque que la victoire achevée dans la contre-offensive Pleime dans le complexe Chupong-Iadrang est due à l’acquisition d’un solide renseignement sur la situation militaire de l’ennemi :

La bataille à partir de la 2è phase et 3è introduit aussi un aspect jamais vu jusqu’à présent parce que pour presque 20 ans, pendant la guerre franco-vietnamienne, une opération de poursuite était rarement considérée après chaque fois que l’ennemi fait apparition et quand effectuée, aucun résultat significatif a été achevé. Par conséquent cette fois-ci, la détermination de ne pas permettre à l’ennemi de s’échapper, associée avec la renseignement solide sur la situation ennemie a permis à la bataille de développer à un degré et échelle maximaux et en même temps conduire à la plus grande victoire jamais achevée par l’ARVN et ses Alliées.

2. Rassembler les Troupes Ennemies vers le Complexe Chupong-Iadrang.

"Rassembler les troupes ennemies?! Jamais entendu de cela à West Point!"

La mission initiale confiée à 1st Air Cavalry Brigade dans la 2è phase de la campagne Pleime est la poursuite des deux 32è et 33è Régiments en repli à pied vers le complexe Chupong-iadrang, “chercher et détruire” l’ennemi avec opération All the Way. Mais tôt elle devienne une opération de rassemblement, visant à canaliser, à amasser les unités éparpillées à un endroit dans le but de les détruire plus efficacement avec les frappes aériennes B-52.

Jusqu’à nos jours, tout le monde, même les officiers américains hauts gradés qui ont été directement ou indirectement impliqués dans l’exécution de cette opération et les spécialistes et historiens de la Guerre du Vietnam, pensent que le concept opérationnel consiste à “chercher, fixer et détruire l’ennemi avec les assauts d’hélicoptères”. Si c’était le cas la 1st Air Cavalry alors n’avait pas récolté de bons résultats. Les forces d’Air Cavalry ont fait seulement quatre fois contact avec les troupes ennemies (Why Pleime, chapitre V): un le 1 /11, à l’hôpital de champ de bataille du 33è Régiment, pertes ennemies: 299 tués et blessés, 44 capturés le 3/11, embusquer le 8è Bataillon/33è Régiment à Chu Pong, pertes ennemies: 312 tués; le 6/11, engager le combat avec le 6è Bataillon/33è Régiment à la rivière Ia Meur, pertes ennemies: 477 tués et blessés; le 14/11, engager le combat avec les deux 7è et 9è Bataillons du 66è Régiment à LZ X-Ray, pertes ennemies: environ 1800 tués, 6 capturés; le 17/11, engager le combat avec le 8è Bataillon/66è Régiment et e 1er Bataillon/33è Régiment à LZ Albany, pertes ennemies: 503 tués.

Selon Coleman, l’opération All the Way effectuée par 1st Air Cavalry Brigade a été une brise, comme “une promenade dans le parc” (Coleman, page 189):

Après que les bataillons de la 1st Brigade aient en général perdus contact avec le reste du 33è Régiment le 7 novembre, Kinnard dit, dans Army Magazine, que “j’ai eu le plan de remplacer la vaillante mais épuisée First Brigade avec la Third Brigade, commandée par le Colonel Thomas W. Brown, et ceci semble être un moment logique d’en faire ainsi.” Le général a pu s’accorder un tout petit peu d’hyperbole. Les unités de la 1st Brigade étaient indubitablement vaillantes, mais épuisées? Le 2/12 Cav a dépensé le plus longtemps sur le champ de bataille, dix-huit jours au total – mais ses jours en contact comptent environ cinq. Le 2/8 a eu quatorze jours dans la vallée et seulement deux jours de contacts lourds. L’une des compagnies de 1/8 Cav a eu seulement un jour de contact, tandis que les autres n’ont eu aucun. Et le 1/12 Cav a eu seulement son peloton de reconnaissance vraiment tiré dessus en colère. Comparé aux temps dépensés sur le champ de bataille par les unités plus tard dans la guerre, ce fut une promenade dans le parc.

Aussi, selon Coleman, après que la 3rd Air Cavalry Brigade remplace la 1st Air Cavalry Brigade et effectue l’opération Silver Bayonet I dans laquelle elle cherche l’ennemi à l’est, ses unités ont seulement rencontré que des “trous secs” jusqu’à ce qu’elles retournent à l’ouest et vont à in LZ X-Ray (Coleman, page 196):

Ce jour-là ( le 12 novembre) – le Général Larsen est en train de visiter le poste de commande avant de la division au quartier général du 2è Corps d’Armée. Il demande à Knowles comment sont les choses. Knowles lui briefe sur l’attaque sur Catecka la nuit précédente et puis lui dit que la brigade est en train de forer un trou sec à l’est de Pleime. Larsen dit, “Pourquoi effectuez-vous des opérations où il est sec?” La réponse de Knowles est, “Avec tous mes respects, Général, c’est ce que votre ordre par écrit nous ont ordonné de faire.” Larsen répond que la principale mission de la cavalry est de “trouver l’ennemi et d’aller après lui.” Peu après cela, Knowles visite Brown au poste de commande de la 3rd Brigade et dit à ce dernier d’esquisser un plan pour une opération d’assaut aérien près du pied d Chu Pongs.

En conséquence, le Colonel Hieu n’est pas trop préoccupé quand les unités de l’air cavalry américaine ne découvrent pas beaucoup d’unités ennemies le long des sentiers de repli de Pleime à Chu Pong, et que sa principale préoccupation est plutôt de focaliser à surveiller les déplacements et positions des différentes unités ennemies, en grandes ou petites groupes, attendant patiemment le moment où ces dernières s’assemblent à Chu Pong et de les détruire avec les bombardements à tapis B-52.

= Appendice: Command and Contrôle dans l’Opération Contre-offensive Chupong-Iadrang

Dans la 2è phase de Campagne de Pleime que le côté américain appelle initialement Long Reach operation et par la suite Pleiku campaign, le Colonel Hieu – par voie du Général Larsen – était en contrôle, le Général Kinnard et le Général Knowles étaient en commande.

Le 7/ 11 (Coleman):

En dépit d’une abondance de renseignement à l’encontre au niveau du commandement sur le champ de bataille, Kinnard, agissant sur les ordres de Task Force Alpha (un autre nom pour désigner le quartier général d’un corps d’armée), dit à Brown de commencer sa cherche au sud et est de Pleime. Pour quelque raison inconnue, Swede Larsen et son état-major, et probablement les gens haut placés d’opérations et de renseignement à MACV aussi, sont convaincus que certains des nord-vietnamiens ont échappés vers le sud et est à la colline à peu près quinze kilomètres du camp Pleime, et ils sont catégoriques que la Cav devrait fouiller dans cette région-là.

Le 13/ 11 (Coleman):

Les dernières unités de la 1st Brigade quitte la région des opérations, direction An Khe, et le tiers des trois bataillons de manœuvre de la 3rd Brigade arrivent. Tous les trois bataillons travaillent maintenant dans les régions de fouille codée en couleurs en gros entre le camp Pleime et Route Nationale 4. Il a été un trou sec pour tout le monde, et le Général Knowles et Tim Brown s’impatientent et commencent à regarder avec envie vers l’ouest. Knowles a toujours voulu mettre à pied une quelque sorte d’opération à l’intérieur du Massif Chu Pong.

[…]

Ce jour-là le Général Larsen est en train de visiter est en train de visiter le poste de commande avant de la division au quartier général du 2è Corps d’Armée. Il demande à Knowles comment sont les choses. Knowles lui briefe sur l’attaque sur Catecka la nuit précédente et puis lui dit que la brigade est en train de forer un trou sec à l’est de Pleime. Larsen dit, “Pourquoi effectuez-vous des opérations où il est sec?” La réponse de Knowles est, “Avec tous mes respects, Général, c’est ce que votre ordre par écrit nous ont ordonné de faire.” Larsen répond que la principale mission de la cavalry est de “trouver l’ennemi et d’aller après lui.” Peu après cela, Knowles visite Brown au poste de commande de la 3rd Brigade et dit à ce dernier d’esquisser un plan pour une opération d’assaut aérien près du pied d Chu Pongs.

Le 14/ 11 (Coleman):

Le Général Knowles est au Centre Tactique d’Opération lorsque les premières nouvelles du contact se font connaître. Il grimpe dans son hélicoptère de commande et se dirige à Catecka, où Brown lui briefe. Les deux Commandants prennent conscience qu’ils ont piqué une ruche d’abeilles qui requiert davantage de troupes pour la faire soumettre que Brown a à sa disposition. Knowles saisit les cornes et appelle Harry Kinnard qui est à An Khe, demandant un autre bataillon d’infanterie, davantage d’artillerie, et des hélicoptères de transport de troupes et de chargement. Kinnard répond, “D’accord, mais qu’est-ce qui se passe?” Knowles répond, “Nous avons un grand engagement en cours. Je vous suggère de venir ici aussitôt que possible.” Après avoir dépêché les renforcements, Kinnard s’envole par hélicoptère de An Khe et rencontre Knowles à Catecka . Lorsqu’il arrive, Knowles lui montre la carte de situation qu’il a étendu contre le tronque d’un palmier. Kinnard jette un coup d’œil et dit, “Qu’est-ce que vous foutez ici dans cette région?” Il est évident que quelqu’un n’a pas tenu le patron au cours des choses à propos des directives de Larsen d’aller après l’ennemi même si cela veut dire de s’éloigner des trous secs à l’est. Knowles dit Kinnard, “Le but de l’exercice est de trouver l’ennemi, et il est bien certain que nous l’avons trouvé!” Knowles se rappelle une pause embarrassante avant que Kinnard dit calmement, “ça va, tout va bien. Dites-moi ce que vous avez besoin.”

Le 16/ 11 (Cochran):

Au moment de la bataille d’Xray, Swede Larsen est sous pression de la part du milieu des medias au sujet pourquoi nous avons abandonné le champ de bataille. Ils n’ont aucune idée comment notre unité se bat. Avec une unité d’assaut aérien, nous nous fichons du terrain. Vous pouvez aller partout. L’objectif est fixé sur l’ennemi. Vous allez où il se trouve. A Xray, l’ennemi a décampé, nous n’avons pas quitté. Nous ne nous intéressons plus à Xray. Ce monceau de terrain ne signifie rien pour moi. Je veux aller où l’ennemi se trouve. Mais Swede m’ordonne de rester sur place, et je suis rester 24 heures de plus.

- (Cochran, Alexander S., "First Strike at River Drang", Military History, Oct 1984, pp 44-52, Per. Interview with H.W.O Kinnard, 1st Cavalry Division Commanding General.)

- (Coleman, J.D., "Pleiku, the Dawn of Helicopter Warfare in Vietnam", St. Martin’s Press, New York)

= Appendice: Le Colonel Hieu et le Général Larsen

Lorsque le camp Pleime est attaqué le 19 octobre 1965, le Colonel Hieu, Chef d’Etat-Major du 2è Corps d’Armée demande au Général Larsen, Commander du First Field Force Vietnam pour du renforcement. Ce dernier pose une question montrant qu’il doute de l’autorité et des talents de commande du Colonel Hieu (G3 Journal/IFFV):

- 08:20H: II Corps Capt Ushijima - Qui, s’il y en a quelqu’un, à Pleiku peut prendre une décision du Commandant si nécessaire en l’absence de Vinh Loc? Demande que vous restez en contrôle des opération à Than Phong 6, Pleime et Route Nationale 21 et faire de telle sorte de transmettre toute information à temps et exactitude à ce QG. Réponse: le Chef d’Etat-Major est ici et est en contact avec le Commandant Général à Qui Nhon. Question: Le Chef d’Etat-Major peut-il prendre une décision? Réponse: Il peut après avoir parlé au préalable avec le Commandant Général.

Le Général Larsen apprend progressivement à apprécier la perspicacité et le talent de commandement du Colonel Hieu pendant l’opération de secours du camp Pleime et en conséquence est tout à fait en accord avec le concept opérationnel de ce dernier dans la Contre-offensive Pleime dans le Complexe Chupong-Iadrang. Evidemment, le Colonel Hieu était suffisamment astucieux pour se cacher derrière le Général Vinh Loc dans ces rapports avec les haut gradés militaires américains. N’était-il pas un spécimen rare de Chef d’Etat-Major ?

Plus tard, le Colonel Hieu est assigné au poste de commande de la 22è Division d’Infanterie et continue à avoir la chance de travailler de près avec le Général Larsen initialement et puis avec le Général Peers à IFFV.

3. La Manœuvre de Diversion d’Incitation

Le Commandement du Front B3 morde la manœuvre de diversion d’incitation de la 3rd Air Cavalry Brigade et fait un plan pour une seconde attaque fixée pour le 16 novembre. Cette fois-ci, il engagerait tous les trois régiments – 32è, 33è, 66è, plus

“un bataillon de mortiers 120mm et un bataillon d’anti-avion à double cannons 14.5mm, lesquels sont sur les sentiers d’infiltration et prévus d’arriver à temps pour l’attaque”.

Pour les cina jours suivants, jusqu’au 13/11,

“les unités du Front convergent aux régions d’assemblement pour les préparations et répétitions en vue de l’attaque prévue sur Pleime”.

Et le 13/1,

“Les forces du Front B3 commences à être mises en place dans la région Chupong-Iadrang en préparation pour aller attaquer Pleime et pour l’attaque prévue pour le 16 novembre. Quelques parties des unités de reconnaissance et de transport ont déjà quitté”.

Il est temps d’appeler les frappes aériennes B-52. Cependant, afin d’induire le Commandement du Front B3 de prolonger le maintien des troupes à leurs régions de mise en place respectives, le Colonel Hieu devise une manœuvre de diversion de distraction avec l’insertion d’un bataillon de la 1st Air Cavalry “à 3 kilomètres nord-est de Chu Pong, à 200 m de l’endroit du 9è Bataillon/66è Régiment” (General Huu An) le 14/11. En apprenant l’insertion du 1/7 Air Cavalry Battalion à LZ X-Ray, le Front B3 issue un ordre de reporter l’attaque de Chu Ho,” et refocalise son attention envers attaquer la nouvelle unité ennemie qui vient de surgir. En ainsi faisant, il maintient ses unités de troupes concentrées à leurs régions de mise en place respectives.

Une autre raison pour le choix du 14/11 pour l’insertion du 1/7th Air Cavalry Battalion est d’éviter la puissance de feu mortelle des canons anti-avion 14,5 mm qui auraient fauché tous les hélicoptères de transport de troupes et celle des mortiers 120 mm qui auraient décimé les troupes terrestres avant les assauts ennemis.

La principale mission du 1/7th Air Cavalry Battalion est de distraire l’ennemi à demeurer sur place avec une position de blocage. Si l’ennemi décide d’y demeurer sur place, alors tant mieux pour les frappes aériennes B-52. S’il décide d’attaquer, alors tenir la ligne pour permettre les frappes aériennes B-52 de tomber là où prévue.

Lorsque seul le 9è Bataillon/66è Régiment engage le combat, seulement un bataillon de la 1st Air Cavalry, le 2/7th, est dépêché en tant que renforcement, au lieu d’applique la tactique d’empilement en engageant davantage d’unités de troupes, de manière à ne pas faire le Front B3 d’apporter en hâte les 32è et 33è Régiments, ce qui aurait compromettre les frappes aériennes B-52, avec les troupes amies et ennemies trop proches les unes des autres.

Lorsque l'ennemi engage un additionnel ( le 7è Bataillon/66è Régiment), le 2/5th Air Cavalry Battalion est envoyé pour renforcer, en marchant à pieds depuis LZ Victor afin de ne pas être détecté par l'ennemi.

Et ainsi,

“peu après midi une large region aux alentours de YA8702 soudaiment érupte avec des centaines d’explosions tonitruantes qui se déplacent à travers le sol comme un tapis géant en déroulement. Les bombardiers B-52s ont frappé.”

Ce jour-là, 18 sorties ont été dépêchées, et

“pendant les cinq jours suivants les bombardiers énormes labourent systématiquement de larges régions du Massif Chu Pong. Les soldats ANV vivent en terreur de ces attaques parce qu’ils croient que chaque raid couvre une région de 20 kilomètres et savent que les tranchées et fossés individuelles n’offrent aucune protection.”

Le 7/11, les deux bataillons d’air cav sont ordonnés d’abandonner LZ X-Ray, pour permettre B-52 de viser la zone de débarquement même.

Et ainsi,

- en ne pas faire le 1/7th Air Cavalry Battalion fouiller en direction ouest à la recherche de l’ennemi, au lieu de le faire sécuriser le périmètre du zon de débarquement;

- en n’apportant qu’un seul bataillon en renfort, le 2/7th, au lieu d’empiler en masse davantage d’unités de troupes lorsque l’ennemi accepte d’engager le combat;

- en ayant une rotation d’unités de troupes le 16/11, au lieu d’augmenter la présence de troupes au zone de débarquement;

- en ayant deux bataillons de remplacement, 2/7th et 2/5th, continuer à tenir la zone de débarquement, au lieu de les déplacer en direction ouest à la poursuite des unités ennemies en repli;

- en ne pas soustrayant complètement et rapidement les deux bataillons de remplacement par hélicoptères le 17/11, au lieu les faisant marcher lentement à pied en direction nord-ouest pour faire place aux frappes aériennes B-52 à la zone de débarquement;

par toutes ces manœuvres, le Général Knowles – ou quelqu’un derrière lui – démontre que son intention pour l’attaque terrestre aux pieds de Chu Pong est d’exécuter une manœuvre de diversion de distraction, et non

Ce fut une opération de routine, si on considère toute opération enfoncée à l’intérieur du territoire ennemie une routine.

4. Détruire l’Ennemi avec les Frappes Aériennes B-52

Ainsi la singularité du concept opérationnel de la Contre-offensive Pleime dans le Complexe Chupong-Iadrang est de détruire les trois Régiments ANV – 32è, 33è et 66è – not pas avec les forces de terre mais par frappes aériennes. Afin d’aboutir à ce stage, le Colonel Hieu a eu les manœuvres suivantes exécutées par la 1st Air Cavalry par les ordres indirectes du Général Larsen:

- A partir du 27/10, rassembler les unités de troupes éparpillées du 32è et 33è vers le complexe Chupong-Iadrang avec opération All the Way effectuée par la 1st Air Cavalry Brigade. Le Général Knowles pense que c’est une opération de cherche et détruire.

- A partir de 8/11, manœuvre de diversion d’incitation en changeant la direction opérationnelle de l’ouest à l’est avec opération Bayonet I effectuée par la 3rd Air Cavalry Brigade. Le Général Knowles pense encore que c’est une opération de cherche et détruire. Il est déçu parce que l’opération creuse des trous secs.

- A partir de 9/11, manœuvre de diversion de distraction en insérant le 1/7th Air Cavalry Battalion au pied de Chu Pong. Le LTC Hal Moore pense qu’il effectue une opération de cherche et détruire routinière.

-Et après toutes ces phases de préparation élaborée,

- A partir de 15/11 à 1600H, les frappes aériennes B-52 commencent au centre de masse alentour YA8702 du Front B3 et continue pendant 5 jours, jusqu’au 19/11 (Why Pleime, chapitre VI):

Pendant cinq jours consécutifs, du 15 au 19 novembre, les bombardiers géants B52 ont effectué un total de 96 sorties. L'une après l'autre, les régions du massif Chu Pong - chacune de 20 miles carrés - subit un tremblement de terre systématique répandue de l'Ouest à l'Est. Les bunkers et tranchées VC qui jusque-là ont résisté les frappes par des avions tactiques et l'artillerie commencent à être assénés par des bombes de 750 pounds. La canopée dense de la jungle cesse d'être efficace pour à la fois la dissimulation et l'abri. La "porte arrière" au Cambodge est fermé et pour échapper, le reste des VC est réduit à utiliser la vallée étroite de Ia Drang.

Le bilan des pertes personnelles résultantes des frappes aériennes B-52 est d’environ 2.000 tués.

= Qui opère la surveillance? Le Colonel Hieu.

= Qui donne le feu vert à chacune des quatre manœuvres à commencer – rassembler, inciter, distraire, frapper avec B-52? Who gave the green light signals for each of the four – herding, enticement, distractive, B-52 air strikes – maneuvers to start? Le Colonel Hieu.

Ainsi le concept opérationnel a les frappes aériennes comme effort principal et les forces de terre 1st Air Cavalry comme effort de soutien. Le Général Kinnard s’était trompé lorsqu’il écrit (Pleiku Campaign, page 93):

Pour la première fois dans le conflit vietnamien, les frappes aériennes stratégiques vont être utilisées en soutien direct des plans de manœuvres de terre. Les frappes de ces deux derniers jours ont été en tant que rôle de soutien, mais aujourd’hui les forces de terre se déploieraient en relation directe de la frappe imminente.

La misconception du Général Kinnard est une indication que le concept opérationnel de la Contre-offensive Pleime dans le complexe Chupong-Iadrang provient du Commandement du 2è Corps plutôt que de celui de la 1st Air Cavalry Division

Appendice:Le succès achevé par l’exécution de ce concept opérationnel dans le cas de la Contre-offensive Pleime démontre qu’une connaissance claire de ce concept n’a pas besoin d’être communiqué aux commandants de différents niveaux de haut en bas. Il nécessite que la personne qui conçoit ce concept sache l’utilisation appropriée de chacune des unités de combat qui prennent part à l’opération. Seulement la personne au sommet doit penser, le reste exécute simplement conformément à leurs capacités respectives sans besoin de penser. Ainsi ce n’était pas tellement important lorsqu » LTC Hal Moore fut mis dans une situation où il n’avait pas du temps de penser, tout juste de réagir comme il a été entraîné.

5. Opération “Coup de Grâce”

Le 17 novembre, le Général Kinnard veut que sa 2nd Air Cavalry Brigade poursuivre les troupes survivantes ennemies jusqu’à la frontière cambodgienne (Cochran):

Je recommande à Swede et tout au haut de la chaîne hiérarchique que je sois permis de les poursuivre jusque dans le Cambodge. Ceci n’est pas bien connu, mais ma requête était approuvée tout en haut à travers les canaux pour inclure l’Ambassadeur Henry Cabot Lodge mais désapprouvée à Washington … I voulait détruire l’ennemi. Ceci aurait été ma démarche prochaine, ceci est ce que je voulais que la2nd Brigade de faire...

Mais ce ne fut pas ce que le Commandement du 2è Corps d’Armée voulait. Ce dernier voulait assumer la responsabilité d’en finir avec l’ennemi et n’a seulement besoin que la 1st Air Cavalry Division procure le soutien d’artillerie en établissant une nouvelle base de puissance de feu près de la frontière cambodgienne à LZ Crooks en appui à la Brigade de Parachutistes ARVN dans son opération Than Phong 7, une opération chirurgicale, visant à annihiler les deux bataillons ennemies survivants, le 635è et le 334è; la 2nd Air Cavalry Brigade jouent le rôle de force de réserve (opération Silver Bayonet II) avec la mission principale de sécuriser la base de feu à LZ Crooks (Why Pleime, chapter VI):

Le Commandement du 2è Corps d'Armée pense qu'il est temps de commettre la force de réserve afin de mettre fin à la bataille qui a duré à peu près un mois. A part d'avoir subi de lourdes pertes, l'ennemi est forcé de tomber dans la piège conçue par les forces amies et est canalisé dans des routes de retrait que nous avons prévues.

Cette fois-ci l'effort principal est effectué par la Brigade de Parachutistes vietnamiens dont la mission consiste à détruire les unités en fuite VC et toutes leurs installations autour de la vallée d'Ia Drang.

La 1st Air Cavalry Division qui a jusque là épaulé le fardeau de l'attaque continuerait à exercer une pression de l'Est à l'Ouest et à procurer le soutien d'artillerie à la Brigade de Parachutistes.

L'opération - baptisée "Thần Phong 7" - commence dans l'après-midi du 18 novembre lorsque la brigade est héliportée dans la région des opérations, immédiatement à l'arrivée dans Pleiku.

Le transport des troupes de Parachutistes est assume principalement par le 52d Aviation Battalion avec une aide complémentaire de la 1st Air Cav Division :

18 novembre: Le 52d Aviation Battalion met en place l’Opération Than Phong 7 du 2è Corps d’Armée de Duc Co. Les éléments du 52d, dix UH1Ds, douze UH1Bs et onze UH1Bs (A) sont renforcés par vingt UH1Ds et six UH1Bs (A) provenant du 229th Avn Bn, 1st Air Cav Div. Mille cinq cents (1500) troupes sont héliportées en cinq levées de Duc Co au zone de débarquement YA 841092. Deux (2) UH1Ds provenant de la 155th Avn Co ont subi de légère dommage venant du feu de tir du sol, pas de blessés. Un facteur majeur dans cette opération est une toute première pour le Bataillon en ravitaillement d’essence simultané à douze hélicoptères des capsules prédisposées, sans que les moteurs soient éteints.

En faisant appelle à la Brigade de Parachutistes ARVN, le Colonel Hieu a tout fait en termes de préparation de l’opération avant de la confier au LTC Ngo Quang Truong, qui n’a pas à réfléchir, à planifier, à arranger, à faire n’importe quoi ; il n’a qu’à venir et exécuter les ordres du Colonel Hieu et a pu embusquer les troupes ennemies à deux reprises. Mêmes les manœuvres tactiques sur le champ de bataille ont été dictés par le Colonel Hieu (G3 Journal/IFFV, on 11/19/1965 at 16:55H)

Le PC Avant déclare que les éléments dans la région de la TF de Paras sont coordonnés aux niveaux plus hauts que celui de G3 Avant. La TF de Paras est bien en connaissance de cela.

LTC Ngo Quang Truong effectue l’opération Than Phong 7 d’une manière tellement bizarre sous la direction discrète mais ferme du Colonel Hieu que le Commandant Major Schwarzkopf était ébahi à travers toute l’opération! ( La Naïveté du Général Schwarzkopf Dans La Bataille d'Ia Drang )

6. L’Art de Brider un Mustang

= Lorsque le Colonel Hieu, Chef d’Etat-Major du 2è Corps d’Armée, demande du renfort de troupes pour organiser la force de secours pour le camp Pleime, le Général Larsen lui donne la Task Force Ingram, qui était actuellement formée par le 2/12th Air Cavalry Battalion doublé d’un bataillon d’artillerie . Mais le Général Kinnard veut un plus gros morceau de l’action et amène l’ensemble de la 1st Air Cavalry Brigade commandée par le Général Knowles. Et ce dernier exige d’avoir une carte blanche (Coleman, page 87):

Après avoir établi son quartier général de champ de bataille juste en dehors du Commandement du 2è Corps d’Armée dans la Cité Pleiku, Knowles […], il appelle Kinnard et dit, “Patron, les communications telles qu’elles sont actuellement, conduiraient à des problèmes. Si vous et Swede n’avez pas confiance en moi, alors choisissez quelqu’un d’autre qui a votre confiance.” Knowles n’a pas besoin de travailler dur pour convaincre Kinnard, qui est un croyant incrusté de déléguer aux subalternes. Mais Kinnard doit convaincre Larsen que Knowles a besoin d’avoir de la souplesse pour opérer. C’était encore très tôt dans l’engagement actif américain dans la guerre, et les commandants supérieurs cherchent à obtenir les positions de dominance. Ainsi les ordres de Knowles étaient amendés pour lire: “Assister l’ARVN si demandé, et chercher la permission si le temps et les communications permettent.” Essentiellement, ce fut une carte blanche pour Knowles.

- Le Colonel Heu a dû mettre une bride sur l’empressement du Général Knowles en le forçant de se satisfaire avec le rôle de soutien qui était de sécuriser la Cité Pleiku.

= After la liberation du camp Pleime, le Général Kinnard/Knowles veulent poursuivre les troupes ennemis en repli (Coleman, page 99):

Dans l’après-midi du 26, les Généraux Westmoreland, Larsen, Kinnard, et Knowles se rencontrent pour une conférence au poste de commande de la 1st Brigade à LW Homecoming. […] Dans la conférence entre Westmoreland et les officiers de division, Kinnard tamponne sur le thème que les forces américaines doivent maintenant faire plus que simplement contenir l’ennemi ou simplement renforcer l’ARVN. L’ANV, il croit, doit être recherchée agressivement et détruire. Bien sûr, autant que Westy est concerné, Kinnard est en train de chanter à la chorale ; Westmoreland a toujours voulu l’occasion se présenter pour aller à l’offensive. Kinnard et Knowles dépensent également considérablement du temps à la conférence pour explique à Westmoreland et Larsen exactement ce que la division est capable de faire et à quel point elle peut le faire. Eventuellement, Westmoreland tourne à Larsen et dit : “Lâchez le cou à Kinnard.”

- Le Colonel Hieu a dû mettre une bride sur le Général Kinnard/Knowles avec un modus operandi (Why Pleime, chapitre VIII):

Renseignement et activités de soutien communs, concept des opérations et résultats partagés en commun, régions d'Opérations Tactiques séparées, commandements séparés, déploiement des forces séparés, conduite des activités séparées, réserves séparés.

Le Général Kinnard a sa propre idée comment conduire une opération tactique pour parer à la guerre de guérillas (Cochran):

de clôturer la région dans laquelle les guérillas sont en train d’opérer, de les séparer de leurs sources de renforcement, d’approvisionnements et d’armements.

Et comment appliquer la tactique d’assaut aérien qu’il a développé:

Juste après la libération de Pleime, je sens qu’il dépend de moi de trouver ces VC qui ont été autour du camp. C’est pourquoi nous avons conçu un “modus operandi” de recherche dans lequel le Cav Squadron va patrouiller dans une région bien large et j’emploierai une brigade d’infanterie pour déposer un bataillon d’infanterie et fouiller une région ici et là. Je sens que nous devons casser en groupes relativement petits de manière à pouvoir couvrir davantage de région et aussi pour que l’ennemi pense qu’il peut nous tromper. On ne peut pas déposer un bataillon entier là dehors et tâtonner à l’aveuglette. On doit diviser en unités de taille de compagnie et peloton. On doit fait confiance au fait qu’avec l’hélicoptère on peut répondre plus rapidement que quiconque dans l’histoire. J’ai appris ensuite, tout à fait nouveau pour moi, que chaque unité qui n’est pas en contact, en fait, est une réserve qui pourrait être prise et utilisée. C’est là ma stratégie. Commencer quelque part, diviser en petits groupes, dépendant au terrain, et travailler dans cette région pendant que le Cav Squadron vadrouille partout. Le point essentiel est le contact. On chercher n’importe quel sorte de contact – un hélicoptère recevant des coups de tir, trouver un feu de campement, trouver un sac, des herbes foulées.

Pour un bon moment, le Colonel Hieu laisse le Général Knowles vagabonder librement dans la vaste région étendant de Pleime jusqu’à Chu Pong en recherche de l’ennemi, sachant que ce dernier ne pourrait pas sceller cette région de 40 kms par 50 kms couverte de jungles, même avec plus de 500 hélicoptères et 3 air cavalry brigades, et qu’il ne serait incapable de trouver et attraper ces renards VC au jambes agiles qui se faufilent rapidement dans les buissons. Il ne s’en préoccupe pas trop, car il a une meilleure idée avec cet ennemi évasif: traquer le, rassembler le vers un endroit, puis l’écraser avec les frappes aériennes B-52.

* Donc, le 8/11, il fait le Général Knowles d’abandonner l’ouest et tourner la tête vers l’est, sans beaucoup d’explication.

* Puis de nouveau le 12/11, il fait le Général Knowles tourner la tête vers l’ouest, avec une explication énigmatique: pour inciter l’ennemi d’attaquer de nouveau.

* Puis de nouveau, sans une explication spécifique – juste une opération routinière de chercher et détruire, le Général Knowles est ordonné d’insérer un bataillon au pied du massif Chu Pong.

* Le 16/11, le Général Kinnard veut retirer immédiatement ses troupes hors du LZ X-Ray, le Colonel Hieu le faire demeurer un jour de plus en préparation pour la frappe aérienne B-52 à même la zone de débarquement.

*Le 17/11, de nouveau le Général Kinnard s’impatient et veut aller de façon agressive après l’ennemi jusqu’au Cambodge (Cochran):

J’ai recommandé à Swede et montant la chaîne que je sois permis de les poursuivre jusqu’au Cambodge. Ceci n’est pas bien connu, mais ma requête a été approuvé à travers les canaux qui incluent l’Ambassadeur Henry Cabot Lodge mais désapprouvé à Washington… Je voulais détruire l’ennemi. Ceci aurait été mon étape prochain, ceci est ce que je voulais la 2nd Brigade faire…

Le Colonel Hieu met une fois de plus une bride sur le zèle du Général Kinnard en appellant la Brigade de Parachutistes ARVN qui effectueraient une meilleure opération chirurgicale que la 1st Air Cavalry.

En tout, il apparaît que bien que (Cochran)

Vous devriez vous rappeler que je [le Général Kinnard] étais le seul qui ait jamais commandé une division d’assaut aérien. (…) Seul le Général Gavin a commandé plus long que moi.

Il n’est pas sûr que

Je savais mieux que n’importe quelle personne les réelles capacités et limitations d’une division d’assaut aérien.

Le Colonel Hieu le savais mieux que lui.

Nguyen Van Tin
1 Juillet 2013

general hieu