Introduction – La réaction du Général Swcharzkopf envers le Concept Opérationnel de la Contre-offensive Pleime. Tout comme il s’était émerveillé envers le concept opérationnel étrange du LTC Ngo Quang Truong en établissant une embuscade dans opération Than Phong 7 :
Il aurait s’émerveillé de la même manière envers le concept opérationnel anormal – or de l’ordinaire – du Colonel Hieu en établissant l’embuscade dans la Contre-offensive Pleime dans le complexe Chupong-Iadrang:
En fait, quant au Général Hieu, ce ne fut pas du tout un concept opérationnel hors de l’ordinaire. En plus, il considère que cette tactique Aigle Plongeant du Ciel pour attraper la proie n’est seulement efficace si cette dernière est un agneau aux jambes lentes, mais devient inefficace si elles sont des renards VC qui se faufilent rapidement dans les buissons. L’expérience lui a appris que la formule de tandem Infanterie-Blindée est plus pertinente sur les champs de batailles au Vietnam, et s’avère plus efficace pour attraper les renards VC évasives. C’est pour cette raison que dès sa prise de commandement de la 5è Division, selon le Chef Conseiller Américain de la la 5è Division ARVN, Colonel John Hayes, le Général Hieu immédiatement transforme le Régiment de Cavalerie Blindée du rôle de " Guardes de Palais" en un instrument d’attaque féroce. Avant d’amener le Général Hieu à la 5è Division, le Général Tri, un ancien parachutiste, emploie exclusivement la tactique "Aigles Plongeants" en déchargeant et collectant rapidement des équipes de parachutistes, et a pu établir un bilan impressionnant de nombreuses néanmoins petites victoires. A priori, cette tactique apparaît réussite, mais est tôt neutralisée par ces renards VC chevronnés qui se disperseraient et s’évanouiraient dans les buissons aussitôt que les hélicoptères apparaissent à l’horizon. Et ainsi, le Général Tri penche envers l’idée du Général Hieu et change de tactiques en utilisant plus souvent la tactique de "rassemblement", avec l’emploi de la formule de tandem Infanterie-Blindée, en particulier dans les opérations transfrontalières. Ne sommes-nous pas témoins d’un geste d’un génie militaire … non, plutôt de deux gestes d’un génie militaire, puisque tous les deux appartiennent au Colonel Hieu: - le premier en rassemblant deux bataillons dans un étroit corridor dans la Vallée d’Ia Drang effectué par la Brigade de Parachutistes ARVN et - le deuxième en rassemblant trois régiments dans la vaste région du complexe Chupong-Iadrang s’étalant du camp Pleime au massif Chupong effectué par l’US 1st Air Cavalry Division. 1. Le Facteur Renseignement. Afin d’exécuter le concept opérationnel comme conçu le prérequis de cette réussite est la capacité de savoir exactement le moment précis et la location où les trois régiments se regroupent, pas avant et pas après, de manière qu’ils deviennent des cibles appropriés pour le frappes aériennes B-52. Le Colonel Hieu a eu une telle capacité. Il pouvait mettre le doigt sur les mouvements des quartiers généraux des trois régiments dans leur convergence vers le complexe Chupong-Iadrang, quand ils sont en déplacement et quand ils font une pause, souvent il savait même ce que les cadres sont en train de faire: réunion pour résoudre le cas des espions, compter les nez, faire le bilan des pertes, planifier les sessions pour une deuxième attaque, réorganiser les unités de combat, entraînement et répétition, fixer le jour J d’attaque, état d’être prêt pour l’attaque, location d’assemblement, location de mise en place, moment de se disperser. Il avait à sa disposition différentes sources de renseignement: Eagle Flights et équipes de reconnaissance de Parachutistes Rangers, aveux et témoignages des prisonniers/ralliés/déserteurs, interceptions radiophoniques. En plus, rapports de radar et infra-rouge de la surveillance aérienne et du peloton d’acquisition de cibles et Unité de Recherche Radiophonique de la 1st Air Cavalry. Parmi ces sources de renseignement, les interceptions radiophoniques des communications entre les Conseillers Chinois au niveau de division et de régiment était le clé principal sur la connaissance de renseignement à temps réel. Il ne savait seulement ce que les Conseiller Chinois discutaient dans leur communication, et ils discutaient beaucoup, à peu près de tout … Lorsqu’ils arrêtent de parler, il devait compter sur d’autres rapports de renseignement de caractère moins en temps réel, provenant des autres sources. Lorsque les gens de renseignement de 1st Air Cav demandent comment est-ce que G2/2è Corps d’Armée est capable d’obtenir du renseignement si précis au point que l’ennemi soupçonne des espions internes, la réponse est que “nous avons des agents spéciaux”. Ces “ agents spéciaux” non intentionnels étaient personnes autres que les Conseillers Chinois qui discutaient librement et ouvertement entre eux sur tout: logistiques, locations, morale des troupes, intentions et plans des cadres, ordre de bataille, etc. Montgomery était constamment battu par “renard” Rommel jusqu’au jour son renseignement réussit à craquer le code des Allemands et vainc le tout puissant Rommel dans le désert du Sahara parce qu’il a pu intercepter et déchiffrer la communication radiophonique des unités allemandes. C’est par pure chance que le Colonel Hieu a pu acquérir une source de renseignement solide dans l’exécution de son concept opérationnel, sans quoi ce dernier connaîtrait un échec certain. Par conséquent, il est quasiment impossible de reproduire cet exploit: rassembler trois régiments en un endroit et les détruire avec les frappes aériennes B-52. Dans Pleime, cuộc chiến lịch sử, page 94, le Colonel Hieu déclare sans équivoque que la victoire achevée dans la contre-offensive Pleime dans le complexe Chupong-Iadrang est due à l’acquisition d’un solide renseignement sur la situation militaire de l’ennemi :
2. Rassembler les Troupes Ennemies vers le Complexe Chupong-Iadrang. "Rassembler les troupes ennemies?! Jamais entendu de cela à West Point!" La mission initiale confiée à 1st Air Cavalry Brigade dans la 2è phase de la campagne Pleime est la poursuite des deux 32è et 33è Régiments en repli à pied vers le complexe Chupong-iadrang, “chercher et détruire” l’ennemi avec opération All the Way. Mais tôt elle devienne une opération de rassemblement, visant à canaliser, à amasser les unités éparpillées à un endroit dans le but de les détruire plus efficacement avec les frappes aériennes B-52. Jusqu’à nos jours, tout le monde, même les officiers américains hauts gradés qui ont été directement ou indirectement impliqués dans l’exécution de cette opération et les spécialistes et historiens de la Guerre du Vietnam, pensent que le concept opérationnel consiste à “chercher, fixer et détruire l’ennemi avec les assauts d’hélicoptères”. Si c’était le cas la 1st Air Cavalry alors n’avait pas récolté de bons résultats. Les forces d’Air Cavalry ont fait seulement quatre fois contact avec les troupes ennemies (Why Pleime, chapitre V): un le 1 /11, à l’hôpital de champ de bataille du 33è Régiment, pertes ennemies: 299 tués et blessés, 44 capturés le 3/11, embusquer le 8è Bataillon/33è Régiment à Chu Pong, pertes ennemies: 312 tués; le 6/11, engager le combat avec le 6è Bataillon/33è Régiment à la rivière Ia Meur, pertes ennemies: 477 tués et blessés; le 14/11, engager le combat avec les deux 7è et 9è Bataillons du 66è Régiment à LZ X-Ray, pertes ennemies: environ 1800 tués, 6 capturés; le 17/11, engager le combat avec le 8è Bataillon/66è Régiment et e 1er Bataillon/33è Régiment à LZ Albany, pertes ennemies: 503 tués. Selon Coleman, l’opération All the Way effectuée par 1st Air Cavalry Brigade a été une brise, comme “une promenade dans le parc” (Coleman, page 189):
Aussi, selon Coleman, après que la 3rd Air Cavalry Brigade remplace la 1st Air Cavalry Brigade et effectue l’opération Silver Bayonet I dans laquelle elle cherche l’ennemi à l’est, ses unités ont seulement rencontré que des “trous secs” jusqu’à ce qu’elles retournent à l’ouest et vont à in LZ X-Ray (Coleman, page 196):
En conséquence, le Colonel Hieu n’est pas trop préoccupé quand les unités de l’air cavalry américaine ne découvrent pas beaucoup d’unités ennemies le long des sentiers de repli de Pleime à Chu Pong, et que sa principale préoccupation est plutôt de focaliser à surveiller les déplacements et positions des différentes unités ennemies, en grandes ou petites groupes, attendant patiemment le moment où ces dernières s’assemblent à Chu Pong et de les détruire avec les bombardements à tapis B-52. = Appendice: Command and Contrôle dans l’Opération Contre-offensive Chupong-Iadrang Dans la 2è phase de Campagne de Pleime que le côté américain appelle initialement Long Reach operation et par la suite Pleiku campaign, le Colonel Hieu – par voie du Général Larsen – était en contrôle, le Général Kinnard et le Général Knowles étaient en commande. Le 7/ 11 (Coleman):
Le 13/ 11 (Coleman):
Le 14/ 11 (Coleman):
Le 16/ 11 (Cochran):
- (Cochran, Alexander S., "First Strike at River Drang", Military History, Oct 1984, pp 44-52, Per. Interview with H.W.O Kinnard, 1st Cavalry Division Commanding General.) - (Coleman, J.D., "Pleiku, the Dawn of Helicopter Warfare in Vietnam", St. Martin’s Press, New York) = Appendice: Le Colonel Hieu et le Général Larsen Lorsque le camp Pleime est attaqué le 19 octobre 1965, le Colonel Hieu, Chef d’Etat-Major du 2è Corps d’Armée demande au Général Larsen, Commander du First Field Force Vietnam pour du renforcement. Ce dernier pose une question montrant qu’il doute de l’autorité et des talents de commande du Colonel Hieu (G3 Journal/IFFV):
Le Général Larsen apprend progressivement à apprécier la perspicacité et le talent de commandement du Colonel Hieu pendant l’opération de secours du camp Pleime et en conséquence est tout à fait en accord avec le concept opérationnel de ce dernier dans la Contre-offensive Pleime dans le Complexe Chupong-Iadrang. Evidemment, le Colonel Hieu était suffisamment astucieux pour se cacher derrière le Général Vinh Loc dans ces rapports avec les haut gradés militaires américains. N’était-il pas un spécimen rare de Chef d’Etat-Major ? Plus tard, le Colonel Hieu est assigné au poste de commande de la 22è Division d’Infanterie et continue à avoir la chance de travailler de près avec le Général Larsen initialement et puis avec le Général Peers à IFFV. 3. La Manœuvre de Diversion d’Incitation Le Commandement du Front B3 morde la manœuvre de diversion d’incitation de la 3rd Air Cavalry Brigade et fait un plan pour une seconde attaque fixée pour le 16 novembre. Cette fois-ci, il engagerait tous les trois régiments – 32è, 33è, 66è, plus
Pour les cina jours suivants, jusqu’au 13/11,
Et le 13/1,
Il est temps d’appeler les frappes aériennes B-52. Cependant, afin d’induire le Commandement du Front B3 de prolonger le maintien des troupes à leurs régions de mise en place respectives, le Colonel Hieu devise une manœuvre de diversion de distraction avec l’insertion d’un bataillon de la 1st Air Cavalry “à 3 kilomètres nord-est de Chu Pong, à 200 m de l’endroit du 9è Bataillon/66è Régiment” (General Huu An) le 14/11. En apprenant l’insertion du 1/7 Air Cavalry Battalion à LZ X-Ray, le Front B3 issue un ordre de reporter l’attaque de Chu Ho,” et refocalise son attention envers attaquer la nouvelle unité ennemie qui vient de surgir. En ainsi faisant, il maintient ses unités de troupes concentrées à leurs régions de mise en place respectives. Une autre raison pour le choix du 14/11 pour l’insertion du 1/7th Air Cavalry Battalion est d’éviter la puissance de feu mortelle des canons anti-avion 14,5 mm qui auraient fauché tous les hélicoptères de transport de troupes et celle des mortiers 120 mm qui auraient décimé les troupes terrestres avant les assauts ennemis. La principale mission du 1/7th Air Cavalry Battalion est de distraire l’ennemi à demeurer sur place avec une position de blocage. Si l’ennemi décide d’y demeurer sur place, alors tant mieux pour les frappes aériennes B-52. S’il décide d’attaquer, alors tenir la ligne pour permettre les frappes aériennes B-52 de tomber là où prévue. Lorsque seul le 9è Bataillon/66è Régiment engage le combat, seulement un bataillon de la 1st Air Cavalry, le 2/7th, est dépêché en tant que renforcement, au lieu d’applique la tactique d’empilement en engageant davantage d’unités de troupes, de manière à ne pas faire le Front B3 d’apporter en hâte les 32è et 33è Régiments, ce qui aurait compromettre les frappes aériennes B-52, avec les troupes amies et ennemies trop proches les unes des autres. Lorsque l'ennemi engage un additionnel ( le 7è Bataillon/66è Régiment), le 2/5th Air Cavalry Battalion est envoyé pour renforcer, en marchant à pieds depuis LZ Victor afin de ne pas être détecté par l'ennemi. Et ainsi,
Ce jour-là, 18 sorties ont été dépêchées, et
Le 7/11, les deux bataillons d’air cav sont ordonnés d’abandonner LZ X-Ray, pour permettre B-52 de viser la zone de débarquement même. Et ainsi, - en ne pas faire le 1/7th Air Cavalry Battalion fouiller en direction ouest à la recherche de l’ennemi, au lieu de le faire sécuriser le périmètre du zon de débarquement; - en n’apportant qu’un seul bataillon en renfort, le 2/7th, au lieu d’empiler en masse davantage d’unités de troupes lorsque l’ennemi accepte d’engager le combat; - en ayant une rotation d’unités de troupes le 16/11, au lieu d’augmenter la présence de troupes au zone de débarquement; - en ayant deux bataillons de remplacement, 2/7th et 2/5th, continuer à tenir la zone de débarquement, au lieu de les déplacer en direction ouest à la poursuite des unités ennemies en repli; - en ne pas soustrayant complètement et rapidement les deux bataillons de remplacement par hélicoptères le 17/11, au lieu les faisant marcher lentement à pied en direction nord-ouest pour faire place aux frappes aériennes B-52 à la zone de débarquement; par toutes ces manœuvres, le Général Knowles – ou quelqu’un derrière lui – démontre que son intention pour l’attaque terrestre aux pieds de Chu Pong est d’exécuter une manœuvre de diversion de distraction, et non
4. Détruire l’Ennemi avec les Frappes Aériennes B-52 Ainsi la singularité du concept opérationnel de la Contre-offensive Pleime dans le Complexe Chupong-Iadrang est de détruire les trois Régiments ANV – 32è, 33è et 66è – not pas avec les forces de terre mais par frappes aériennes. Afin d’aboutir à ce stage, le Colonel Hieu a eu les manœuvres suivantes exécutées par la 1st Air Cavalry par les ordres indirectes du Général Larsen: - A partir du 27/10, rassembler les unités de troupes éparpillées du 32è et 33è vers le complexe Chupong-Iadrang avec opération All the Way effectuée par la 1st Air Cavalry Brigade. Le Général Knowles pense que c’est une opération de cherche et détruire. - A partir de 8/11, manœuvre de diversion d’incitation en changeant la direction opérationnelle de l’ouest à l’est avec opération Bayonet I effectuée par la 3rd Air Cavalry Brigade. Le Général Knowles pense encore que c’est une opération de cherche et détruire. Il est déçu parce que l’opération creuse des trous secs. - A partir de 9/11, manœuvre de diversion de distraction en insérant le 1/7th Air Cavalry Battalion au pied de Chu Pong. Le LTC Hal Moore pense qu’il effectue une opération de cherche et détruire routinière. -Et après toutes ces phases de préparation élaborée, - A partir de 15/11 à 1600H, les frappes aériennes B-52 commencent au centre de masse alentour YA8702 du Front B3 et continue pendant 5 jours, jusqu’au 19/11 (Why Pleime, chapitre VI):
Le bilan des pertes personnelles résultantes des frappes aériennes B-52 est d’environ 2.000 tués. = Qui opère la surveillance? Le Colonel Hieu. = Qui donne le feu vert à chacune des quatre manœuvres à commencer – rassembler, inciter, distraire, frapper avec B-52? Who gave the green light signals for each of the four – herding, enticement, distractive, B-52 air strikes – maneuvers to start? Le Colonel Hieu. Ainsi le concept opérationnel a les frappes aériennes comme effort principal et les forces de terre 1st Air Cavalry comme effort de soutien. Le Général Kinnard s’était trompé lorsqu’il écrit (Pleiku Campaign, page 93):
La misconception du Général Kinnard est une indication que le concept opérationnel de la Contre-offensive Pleime dans le complexe Chupong-Iadrang provient du Commandement du 2è Corps plutôt que de celui de la 1st Air Cavalry Division Appendice:Le succès achevé par l’exécution de ce concept opérationnel dans le cas de la Contre-offensive Pleime démontre qu’une connaissance claire de ce concept n’a pas besoin d’être communiqué aux commandants de différents niveaux de haut en bas. Il nécessite que la personne qui conçoit ce concept sache l’utilisation appropriée de chacune des unités de combat qui prennent part à l’opération. Seulement la personne au sommet doit penser, le reste exécute simplement conformément à leurs capacités respectives sans besoin de penser. Ainsi ce n’était pas tellement important lorsqu » LTC Hal Moore fut mis dans une situation où il n’avait pas du temps de penser, tout juste de réagir comme il a été entraîné. 5. Opération “Coup de Grâce” Le 17 novembre, le Général Kinnard veut que sa 2nd Air Cavalry Brigade poursuivre les troupes survivantes ennemies jusqu’à la frontière cambodgienne (Cochran):
Mais ce ne fut pas ce que le Commandement du 2è Corps d’Armée voulait. Ce dernier voulait assumer la responsabilité d’en finir avec l’ennemi et n’a seulement besoin que la 1st Air Cavalry Division procure le soutien d’artillerie en établissant une nouvelle base de puissance de feu près de la frontière cambodgienne à LZ Crooks en appui à la Brigade de Parachutistes ARVN dans son opération Than Phong 7, une opération chirurgicale, visant à annihiler les deux bataillons ennemies survivants, le 635è et le 334è; la 2nd Air Cavalry Brigade jouent le rôle de force de réserve (opération Silver Bayonet II) avec la mission principale de sécuriser la base de feu à LZ Crooks (Why Pleime, chapter VI):
Le transport des troupes de Parachutistes est assume principalement par le 52d Aviation Battalion avec une aide complémentaire de la 1st Air Cav Division :
En faisant appelle à la Brigade de Parachutistes ARVN, le Colonel Hieu a tout fait en termes de préparation de l’opération avant de la confier au LTC Ngo Quang Truong, qui n’a pas à réfléchir, à planifier, à arranger, à faire n’importe quoi ; il n’a qu’à venir et exécuter les ordres du Colonel Hieu et a pu embusquer les troupes ennemies à deux reprises. Mêmes les manœuvres tactiques sur le champ de bataille ont été dictés par le Colonel Hieu (G3 Journal/IFFV, on 11/19/1965 at 16:55H)
LTC Ngo Quang Truong effectue l’opération Than Phong 7 d’une manière tellement bizarre sous la direction discrète mais ferme du Colonel Hieu que le Commandant Major Schwarzkopf était ébahi à travers toute l’opération! ( La Naïveté du Général Schwarzkopf Dans La Bataille d'Ia Drang ) 6. L’Art de Brider un Mustang = Lorsque le Colonel Hieu, Chef d’Etat-Major du 2è Corps d’Armée, demande du renfort de troupes pour organiser la force de secours pour le camp Pleime, le Général Larsen lui donne la Task Force Ingram, qui était actuellement formée par le 2/12th Air Cavalry Battalion doublé d’un bataillon d’artillerie . Mais le Général Kinnard veut un plus gros morceau de l’action et amène l’ensemble de la 1st Air Cavalry Brigade commandée par le Général Knowles. Et ce dernier exige d’avoir une carte blanche (Coleman, page 87):
- Le Colonel Heu a dû mettre une bride sur l’empressement du Général Knowles en le forçant de se satisfaire avec le rôle de soutien qui était de sécuriser la Cité Pleiku. = After la liberation du camp Pleime, le Général Kinnard/Knowles veulent poursuivre les troupes ennemis en repli (Coleman, page 99):
- Le Colonel Hieu a dû mettre une bride sur le Général Kinnard/Knowles avec un modus operandi (Why Pleime, chapitre VIII):
Le Général Kinnard a sa propre idée comment conduire une opération tactique pour parer à la guerre de guérillas (Cochran):
Et comment appliquer la tactique d’assaut aérien qu’il a développé:
Pour un bon moment, le Colonel Hieu laisse le Général Knowles vagabonder librement dans la vaste région étendant de Pleime jusqu’à Chu Pong en recherche de l’ennemi, sachant que ce dernier ne pourrait pas sceller cette région de 40 kms par 50 kms couverte de jungles, même avec plus de 500 hélicoptères et 3 air cavalry brigades, et qu’il ne serait incapable de trouver et attraper ces renards VC au jambes agiles qui se faufilent rapidement dans les buissons. Il ne s’en préoccupe pas trop, car il a une meilleure idée avec cet ennemi évasif: traquer le, rassembler le vers un endroit, puis l’écraser avec les frappes aériennes B-52. * Donc, le 8/11, il fait le Général Knowles d’abandonner l’ouest et tourner la tête vers l’est, sans beaucoup d’explication. * Puis de nouveau le 12/11, il fait le Général Knowles tourner la tête vers l’ouest, avec une explication énigmatique: pour inciter l’ennemi d’attaquer de nouveau. * Puis de nouveau, sans une explication spécifique – juste une opération routinière de chercher et détruire, le Général Knowles est ordonné d’insérer un bataillon au pied du massif Chu Pong. * Le 16/11, le Général Kinnard veut retirer immédiatement ses troupes hors du LZ X-Ray, le Colonel Hieu le faire demeurer un jour de plus en préparation pour la frappe aérienne B-52 à même la zone de débarquement. *Le 17/11, de nouveau le Général Kinnard s’impatient et veut aller de façon agressive après l’ennemi jusqu’au Cambodge (Cochran):
Le Colonel Hieu met une fois de plus une bride sur le zèle du Général Kinnard en appellant la Brigade de Parachutistes ARVN qui effectueraient une meilleure opération chirurgicale que la 1st Air Cavalry. En tout, il apparaît que bien que (Cochran)
Il n’est pas sûr que
Le Colonel Hieu le savais mieux que lui. Nguyen Van Tin
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