(Dans ce chapitre, le Colonel Le Gro, auteur de cet extrait de livre, qui était un officier de renseignement du 2è bureau/DA0, raconte la situation militaire du 3è Corps d’Armée dans les mois de mars et avril 1975. Le Général Nguyen Van Hieu était Commandant Adjoint en charge d’Opérations du 3è Corps d’Armée, depuis octobre 1973, alors que la position de Commandant du 3è Corps d’Armée avait changé de mains à trois reprises du Général Pham Quoc Thuan au Général Du Quoc Dong (octobre 1974), puis au Général Nguyen Van Toan (février 1975). Le Général Toan a ceci à dire au sujet de son adjoint: “La situation aux champs de bataille était très sérieuse à l'époque et nous prenions tour pour superviser et commander les opérations. Le Général de Division Hieu démontrait toujours le plus haut degré de compétence et remplissait toujours ses devoirs admirablement.” Cet extrait n’ira pas au-delà du 8 avril 1975, le jour où le Général Hieu fut assassiné dans son bureau. Il est certain que le Colonel Le Gro a eu de fréquentes rencontres avec le Général Hieu. Si c’était le cas, alors la pensée du Général Hieu au point de vue de stratégie et tactiques pourrait être détectée à un certain degré dans ce chapitre. Le 29 avril 1975, le Colonel Le Gro, chef du centre d’opération de DAO, était la personne à l’autre bout du fil téléphonique qui a rendu possible l’évacuation de la famille du Général Hieu en donnant l’ordre aux sentinelles de Marine de laisser passer les deux voitures transportant la famille du Général Hieu à l’intérieure du DAO. Merci, Colonel, où que vous soyiez maintenant.– Nguyen Van Tin, le 27/11/2005)

Le Dernier Acte dans le Sud

Tri Tam et Tay Ninh

L’offensive communiste de 1975 est co-ordinnée à travers le pays. Les troupes ANV de COSVN frappent leur premier coup majeur de la campagne Tri Tam, le siège du district de Dau Tieng à l’extrême bordure de la Plantation Michelin. A l’ouest de Tri tam, de l’autre côté de la Rivière de Saïgon, la Route 239 locale passe à travers une autre large plantation, Ben Cui, avant qu’elle joigne la Route 26 locale (LTL-26), qui parcourt nord ouest à la Cité de Tay Ninh et sud est au camp d’avant poste ARVN à Khiem Hanh. Toute traffic allant à Tri Tam doit passer par Routes 26 et 239, et les avant-postes gardés par les forces territoriales de Tay Ninh. Tri tA, est défendu par trois Bataillons FR et neuf peletons FP. Le 3è Corps a prévu l’attaque sur Tri Tam – des éléments majeurs de la 9è Division ANV ont été observés se concentrant au nord de la cité – ce qui fait que le chef de province renforce le garrison avec deux compagnies FP supplémentaires le 10 mars.

L’attaque sur Tri Tam commence à 0600 le 11 mars avec un bombardement intense d’artillerie et mortier, suivi par un assaut par des chars T-54 et d’infanterie. Mais la réussite de l’attaque est assurée par la coupure de la ligne de communications opérée plus tôt; à 0330, l’infanterie et les chars ANV envahissent l’avant-poste FR sur la Route 239 environ 10 kilomètre à l’ouest de Tri Tam.

Le chef de province réagit en envoyant deux bataillon FR à l’est le long de la Route 239 vers Ben Cui, mais ils sont arrêtés par un tir de feu chargé avant d’atteindre l’avant-poste perdu. Les chars ANV sont déjà dans la Plantation Ben Cui. Pendant ce temps, somme la journée avance dans Tri Tam en difficulté, les défenseurs territoriaux tiennent le coup, détruisant deux T-54s dans la cité. L’attaque principale vient de l’est, et les soldats ARVN fait sauter le pont sur la Route 239 à l’est de la cité. La lutte fait rage à travers la nuit, et comme l’aurore apparaît le 12 mars, les territoriaux ARVN tiennent encore Tri Tam. Les 95Cè et 272è Régiments ANV, et au moins une compagnie de chars, soutenue par un régiment d’artillerie, continue l’attaque ce jour là et élimine la dernière résistance dans Tri Tam.

Pendant ce temps, le commandant du 3è Corps d’Armée ARVN a envoyé une autre colonne de secours vers Tri Tam. La 318è Task Force, composé de chars et véhicules blindés M-113 de la 3è Brigade Blindée, avec le 33è Bataillon de Rangers en renfort, est arrêtée par le tir de feu intense de B-40 et 130 mm avant qu’elle puisse atteindre Tri Tam. Trois officiers, y compris un commandant de compagnie, sont parmi les lourdes pertes dans la lutte initiale près Ben Cui.

Avec Tri Tam en sa possession, l’ANV maintenant contrôle le corridore de la Rivière Saïgon de son commencement, près Tong Le Chon, à l’avant-poste ARVN à Rach Bap dans le Triangle de Fer. Le camp ARVN à Khie, Hanh est maintenant à l’intérieur de la portée de l’artilleri ANV. La principale mission de Khiem Hanh est de prévenir les unités majeures ennemies d’approcher sur les Routes 22 ou 1 (QL-22 et QL-1) près du port riverin critique et la jonction de route à Go Dau Ha. Tri Tam est ainsi le premier important objectif dans une campagne pour isoler la province de Tay Ninh de Saïgon. La veille de l’assaut sur Tri Tam trois bataillons de la force principale ANV Tay Ninh, le D-14, D-16, et D-18, avec le soutien provenant du 101è Régiment ANV et la 75è Division d’Artillerie ferment la Route Nationale 22 entre Go Dau Ha et la Cité de Tay Ninh. La 75è Division d’Artillerie a cinq régiments opérant dans Tay Ninh pour la campagne, et la 377è Division Anti-aérienne ANV a environ 15 bataillons anti-aériens, quelque uns procurant un soutien direct pour l’infanterie.

Pendant que les bataillons ANV Tay Ninh bloquent la Route Nationale au nord de Go Dau Ha, les 6è et 174è Régiments, 5è Division ANV, attaquent de Cambodge et frappent le camp ARVN à Ben Cau, au nord ouest de Go Dau Ha entre la frontière internationale et la Song Vam Co Dong. Les assauts initiaux sont repoussés, et deux chars PT-76 sont détruits. Quand deux larges concentrations de chars sont détectées à l’ouest de Go Dau Ha le 12 mars, les avions de chasse détruisent huit et dédommagent neuf, perdant trois avions dans l’engagement. Cependant Ben Cau tombe le 14 mars comme les défenseurs territoriaux se retirent vers Go Dau Ha.

Ben Cau est était seulement l’un des huit avant-postes à l’ouest de la Song Vam Co Dong qui subissent l’attaque lourde le 12 mars. La plupart d’entre eux tiennent le coup jusqu’à la nuit du 13 mars, mais presque tous sont dans la main ennemie vers le jour suivant.

Le Général Toan, commandant du 3è Corps d’Armée, réagit à la crise développant à Go Dau Ha en renforçant à Khiem Hanh et le long des Routes 1 et 22. Il déploie la 3è Brigade Blindée, avec ses trois bataillons, renforcée par les 64è et 92è Bataillons de Rangers (de District Tan Uyen, Bien Hoa) et le 48è Régiment d’Infanterie, 18è Division, renforcé avec des véhicules blindés M-113 (de la réserve du Corps d’Armée à Long Binh, Bien Hoa) à Khiem Hanh et Go Dau Ha. Il retire également le 3è Bataillon, 7è Régiment d’Infanterie, de la 5è Division à Lai Khe et l’envoie renforcer Khiem Hanh.

Tandis qu’un bataillon du 48è Régiment d’Artillerie attaque à l’ouest de Go Dau Ha pour nettoyer la Route 1 à la frontière cambodgienne, le 46è Régiment d’Infanterie attaque au nord le long de la Route 22 pour aider les territoriaux à nettoyer la route à Tay Ninh contre la résistance féroce et le fir de feu intense d’artillerie. Te fir anti-aérien est si lourde dans la région que le Général Toan est incapable d’attérir son hélicoptère à Go Dau Ha le 13 mars. La Route 22 entre Go Dau Ha et Tay Ninh demeure fermée.

Connectant Saïgon avec le delta de la 4è Région Militaire, la Route 4, même plus critique que la Route 22, est également menacée par l’offensive étendue dans la 3è Région Militaire. Cette route nationale passe à travers les rizières et les fermes d’ananas bien peuplés de la Province Long An sur la frontière entre les deux régions militaires. Les territoriaux Long An sont parmi les meilleures troupes dans le pays, et ils luttent bien contre les bataillons de la force principale local au début mars, bien que subissant de lourdes pertes. Reconnaissant le besoin de garder la Route Nationale 4 ouverte, l’EMG a donné au Général Toan deux bataillons de Marines, le 14è et 16, qui est comprend la nouvelle 4è Brigqde, pour renforcer la défense à Long An. Les Marines et les FR opèrent bien ensemble et sécurisent Long An à travers le mois de mars.

Le Front Est

Alors que le Général Toan est en train d’engager plus de la moitié de son corps d’armée au flanc ouest, une offensive ANV s’érupe dans l’est et center. Les forces ARVN disponibles ne sont pas adéquates avec les attaques élargies. Comme les enclaves à An Loc et Chon Thanh dans Binh Long n’ont plus de valeur militaire ou politique, les bataillons ARVN peuvent être retirés et utilisés pour renforcer les défenses en difficulté à travers la région.

En outré, une nouvelle division ennemie est découverte près Chon Thanh – la 341è provenant juste au-dessus du 17è parallèle. Pour sauver les Rangers et les territoriaux dans An Loc et Chon Thanh, le Général Toan commence une évacuation le 18 mars. Parmi les premiers à se déplacer sont 12 howitwers 105 mm, tandis que 5 des howitzers 155 mm sont détruits car l’AFVN n’a pas d’hélicoptères de transport lourd pour les déplacer. Mais en dépit de l’apparition de la 341è Division ANV et un nouveau régiment – le 273è Régiment d’Infanterie provenant de la 4è Rétion Militaire du Nord Vietnam – la plus urgente menace se développe non pas au centre mais au flanc est.

Juste avant l’attaque ANV, la 18è Division ARVN est répandue. Le 1er Bataillion, 43è Régiment d’Infanterie, a la tâche de sécuriser la Route 20 au nord de Xuan Loc, la capitale de la Province Long Khanh. Le 2è Bataillon du Régiment est au sud de Dinh Quan, et le 3è Bataillon est dans le Secteur du District Hoai Duc dans la Province Binh Tuy. Le 52è Régiment d’Infanterie, moins on 3è Bataillon sur la Route 1 entre Bien Hoa et Xuan Loc, est dans Xuan Loc avec des éléments opérant au nord ouest de la cité. Le 48è Régiment d’Infanterie est encore attaché à la 25è Division dans la Province Tay Ninh.

Les forces ANV de Nam Bo commencent la campagne Long Khanh-Binh Tuy avec des attaques forte contre les positions ARVN sur les deux lignes de communication dans la région, Routes Nationales 1 et 20 (QL-1 et QL-20), frappaant les avant-postes, cités, ponts, et conduits au nord et est de Xuan Loc. Le 17 mars, le 209è Régiment d’Infanterie et le 210è Régiment d’Artillerie, 7è Division ANV, ouvrent ce qui deviendra l’une des batailles la plus sanglante, la plus dure de la guerre, la bataille de Xuan Loc. Le 209è frappe le premier à Dinh Quan, au nord de Xuan Loc, et au pont La Nga, à l’ouest de Dinh Quan. Huit chars soutiennent l’assaut initial sur Dinh Quan, et le tir d’artillerie ANV détruit quatre howitzers de 155 mm soutenant les territoriaux. Anticipant l’attaque, le Général Dao, commandant de la 18è Division ARVN, a renforcé le pont La Nga le jour précédent, mais le tir intence force un retrait du pont. Après des assauts répétés, le 209è Régiment d’Infanterie ANV pénètre Dinh Quan, et le 2è Bataillon, 43è Régiment d’Infanterie, aussi bien que le bataillon FR sont forcés de se retirer avec de lourdes pertes le 18 mars.

Le jour précédent, le 3è Bataillon, 43è Régiment d’Infanterie, tue 10 ennemis dans un combat acharné au nord ouest de Hoai Duc. Au même moment un autre avant-poste du District Xuan Loc, Ong Don, défendu par une compagnie et un peleton d’artillerie, est attaqué par artillerie et infanterie. L’assaut ANV est repoussé avec de lourdes pertes des deux côtés, et une autre compagnie FR, envoyé en renfort, butte contre une forte résistance sur la Route Nationale 1 à l’ouest de Ong Don. Au nord de Ong Don, Gia Ray sur la Route 333 est sous l’attaque par le 274è Régiment d’Infanterie, 6è Division ANV. Le quartier général de la 18è Division AVNV réalise alors que deux divisions ANV, la 6è et la 7è, sont engagées dans Long Khanh. Tandis que la bataille fait rage à Gia Ray, un autre avant-poste sur la Route Nationale 1 à l’ouest de Ong Don est attaqué. Pendant ce temps, un pont et une conduite sur la Route Nationale 1 de chaque côté de la jonction avec la Route 332 est isolée de Xuan Loc par des obstacles formidables et des bloquages routiers ennemis.

Au nord de Xuan Loc, sur la Route 20, les villages le long de la route sont occupés à des degrées différents par des soldats ennemis, et l’avant-poste territorial bien éloigné au nord est près de la bordure Lam dong est envahi. Le Général Dao décide de contre-attaque sur la Route 20 avec son 52è Régiment d’Infanterie, moins un bataillon mais renforcé avec le 5è Escadron de Cavalerie Blindée de la Province Tay Ninh. Le régiment est ordonné de nettoyer la route aussi loin que Dinh Auqn. Mais l’attaque s’enlise rapidement comme elle rencontre la résistance farouche bien loin de son objectif.

Des preuves d’une augmentation d’engagements lourds ANV dans Long Khanh coulent dans le quartier général du 3è Corps d’Armée à Bien Hoa. Le 141è Régiment d’Infanterie, 7è Division ANV, a apparemment participé dans l’attaque sur Dinh Quan. Hoai Duc est envahi par le 812è Régiment, 6è Division ANV, tandis que les deux autres régiments de la division, le 33è et 274è, saisissent Gia Ray. L’avant-poste ARVN sur le sommet conique de Chua Chan, bebout à 2200 feet au-dessus de Xuan Loc et procurant une observation excellente, tombe aussi aux forces de la 6è Division ANV et Xuan Loc elle-même commmence à recevoir le tir d’artillerie, y compris 105 mm. Le Général Toan réponde à la menace bourgeonante sur le flanc est en premier lieu par envoyant le 5è Escadron de Cavalerie Blindée et puis un bataillon du 48è Régiment d’Infanterie de Tay Ninh à Long Khanh.

Tay Ninh

Le reste du 48è Régiment d’Infanterie est encore fortement engage près Go Dau Ha. Le 3è Bataillon fait contact avec une compagnie ANV à l’ouest de la Song Vam Co Dong le 17 mars, tue 36, et capture un nombre d’armes. Pendant ce temps, sur la Route LTL26 à l’est de la Cité Tay Ninh, un avant-poste à Cau Khoi, maintenu par le 351è Bataillon FR, est envahi.

Les défenses extérieures de Tay Ninh et Hau Nghia commencent à écrouler rapidement après la chute de Cau Khoi. Suivant un bombardement intense par howitzers de 105 mm et mortiers de 120 mm, l » 367è Régiment de Commandos, 5è Division ANV, saisit Duc Hue le 21 mars, avançant les positions occupées par l’ennemi à Vam Co Dong au sud ouest du village critique de Trang Bang sur la Route 1. Si l’ANV peut prendre Trang Ban, Go Dau Ha et toute Tay Ninh seraient isolées.

Au nord du camp d’aviation à Tay Ninh est l’avant-poste principal sur la Route 13 locale. L’ANV frappe là le 22 mars, et les défenseurs se retirent à une position alternative, Mo Cong II, vers le sud. L’attaque contienu le 23, et Mo Cong II est perdue, compressant le périmètre nord de Tay Ninh à moins de 100 kilomètres de profondeur.

La branche est de l’offensive ANV dans Tay Ninh se presse encore contre la position vitale à Khiem Hanh. Juste au nord de Go Dau Ha, Khiem Hanh est un point fort essentiel pour prévenir l’ennemi d’atteindre la Route 1 du nord et de saisir Go Dau Ha et Trang Bang. De Trang Bang, Route 1 procure une approche à haute vitesse à travers le camp de la 25è Division ARVN à Cu Chi et à Tan Son Nhut et Saïgon. Le 23 mars, les soldats et chars ARVN font contact avec les forces ANV près Truong Mit, au nord ouest de Khiem Hanh. L’ennemi a avancé à travers Cau Khoi sur la Route 26. Une bataille majeure se développe le 24 mars et les pertes sont très lourdes des deux côtés. Le 3è Bataillon, 7è Régiment d’Infanterie, 5è Division, attaché à la 25è Division, pert plus de 400 hommes tués, blessés, et disparus, et l’attaquant 271è Régiment d’Infanterie, 9è Division ANV, laisse près de 200 morts. Le tir d’artillerie, chars, et armes automatiques est intense; le 271è est soutenu par un bataillon d’armes anti-aériennes de 37 mm ustilisés comme artillerie de champ de bataille, aussi bien que par le 42è Régiment d’Infanterie avec ses canons de 85 mm et 122 mm. Le bataillon décimé du 7è Régiment d’Infanterie est retiré du combat et envoyé au camp régimental à Phu Giao dans la Province Binh Duong. Comme une précaution contre une forte attaque au flanc le long du corridore de la Rivière Saïgon, le Général Toan envoie le 2è Bataillon, 7è Régiment d’Infanterei, pour renforcer Rach Bap, l’ancre ouest du Triangle de Fer.

Puis le Général Toan demande au Chef d’EMG, le Général Vien, pour une brigade de Parachutistes pour utiliser dans une contre-attaque à Truong Mit. Le Général Vien refuse la demande; il ne peut pas être d’accord de dissiper davantage la petite réserve générale tandis que le Général Toan a encore quelques unités non engagées. C’est pourquoi, le 25 et 26 mars, la 3è Brigade Blindée, ensemble ave les éléments de la 25è Division, attaquent le 271è Régiment d’Infanterie ANV à Truong ?it et réussisent à réoccuper la position. Les pertes de nouveau sont lourdes des deux côtés. Le Général Toan ensuite renforce la défense en envoyant l’unité du quartier général et deux bataillons du 48è Régiment d’Infanterie, 18è Division, à Khiem Hanh.

Binh Long

Alors que le plan de retrait ARVN de ses deux enclaves dans la Province Binh Long est en train d’être ébauché, les 9è et 341è Divisions ANV attaquent à Chon Thanh le 24 mars. Un bataillon de chars T-54 accompagne l’assaut, et dans l’action du premier jour sept de ces chars sont détruits par l’AFVN et les défenseurs des 31è et 32è Groupes de Rangers. La position Chon Thanh tien ferme le coup, et l’évacuation de An Loc continue sans interruption. Le 26, la 341è Division ANV attaque de nouveau, apparemment essayant de récuperer les chars incapacités, mais est repoussée de nouveau. Vers le 27 mars, le retrait de An Loc est complet et les 31è et 32è Groupes de Rangers tiennent encore Chon Thanh. La 341è Division ANV, renforcée avec le 273è Régiment Indépendant provenant du Nord Vietnam, s’apprête à donner un autre assaut. A la suite d’un bombardement de 3.000 salvos par howitzers de 105 mm et 155mm et de mortiers de 120 mm, une force de taille d’un régiment soutenue par un bataillon incomplet de chars attaque Chon Thanh le 31 mars. De nouveau, les Rangers déterminés repoussent les attaqueurs, détruisant 11 chars de plus. Mais il est bien clair que si la puissance de combat des deux groupes de Rangers soit préservée pour combattre de nouveau, ils doivent se retirer de Chon Thanh. Ainsi, le 1 avril, l’AFVN sature les régions d’assemblement et bivouacs occupés par la 341è Division grèvement mutilée avec 52 sorties; sous le couvert de cette attaque, le 32è Groupe de Rangers est transportée par air hors de Chon Thanh et déposé à un autre point chaud, Khie, Hanh dans la Province Tay Ninh. Cette nuit là, trois bataillons du 31è Groupe de Rangers et le bataillon FR restant commence un retrait à Bau Bang et Lai Khe, ammenant l’artillerie et les chars légers avec eux. Les défenses au nord de Saïgon sont maintenant environ 14 kilomètres nord du camp de la 5è Division à Lai Khe, mais ceci n’est pas un changement important car le camp de tir à Chon Thanh a été longtemps isolé par les positions de bloquage ANV sur la Route Nationale 13 autour de Bau Long. Néanmoins, l’arc des divisions de la principale force ANV se pressent de plus près du cœur de la nation ; et les lignes vitales de communications aux défenses extérieures sont ou sérieusement ou dangereusement menacées.

Washington

Comme l’anneau des divisions communists se retrécit autour de la 3è Région Militaire, le mouvement de l’assistance militaire au Vietnam est entravé par les événements à Washington. Le 12 mars, les députés de Chambre Basse votent 189 contre 49 en faveur d’une résolution opposant davantage d’aide militaire pour soit le Cambodge ou le Vietnam avant la fin de l’année fiscale. Le jour suivant, le 13 mars, le Comité des Affairs Etrangères de la Chambre Basse rejette une proposition de compromis qui procurerait quelque aide supplémentaire.

Le gouvernement Ford essaie de convaincre le Congrès qu’une assistance suplémentaire est essentielle à la survie du Vietnam et que l’approche du Congrès à ce sujet est une cause de la decision des Vietnamiens à se retirer des hauts plateaux. Bien que la dimunition du soutien américain soit un facteur crucial dans le désastre général au Vietnam, la cause vraisemblable du débacle dans les hauts plateaux est la défaillance du commandant de corps d’armée à accepter une évaluation de renseignement et de combattre la bataille de Ban Me Thuot avec les forces disponibles. Puis, quand il fait suite à cette faute critique avec deux autres – planification et execution inadéquates de la contre-attaque de Phuoc An et un retrait horriblement malconduit sur la Route 7B – il déclenche un glissement vers le bas d’une pente de l’entière nation que même le courage des milliers d’officiers et soldats loyaux ne pourrait reverser.

Les Ministères de Défense et des Affairs Etrangères recoivent des rapports journaliers raisonablement exacts de DAO et Ambassade à Saïgon, mais la plupart des journalistes au Vietnam ont de la difficulté à découvrir ce qui se passe réellement sur le champ de bataille, et l’idée que l’assistance militaire ne pourrait pas contenir le déclin du Sud Vietnam parce que les sud vietnamiens manquent la volonté de combattre a été préconisée. Comme dans toute guerre, quelques unités se conduisent pauvrement sous l’attaque, mais la certitude de plus en plus forte que la défaite est imminente, maintenant que les Etats Unis ont coupé l’assistance militaire, est à la racine du déclin de l’efficacité de combat. Et cependant, il y a d’innombrables examples de grande ténacité dans la défense et courage formidable de combat, même en face de puissance de tir incroyable et de superiorté en nombres de l’ennemi.

Comme la fin de mars approche, les rapports de Saïgon disent à Washington qu’une crise approche rapidement. Bloqué par le Congrès de procurer d’aide en forme d’assistance supplémentaire, le Président Ford envoie le Général Frederick C. Weyand, U.S. Army Chief of Staff et le dernier commandant en chef américain au Vietnam, à Saïgon pour effectuer un assessment personnel de la situation. Le Général Weyand arrive le 27 mars. Il rencontre avec l’Ambassadeur Martin et le Général de Division Homer D. Smith, Jr., l’Attaché de Défense, aussi bien qu’avec le Président Thieu et le Général Vien. Il rencontre également en particulier avec l’auteur en deux occasions avant son départ pour briefer le Président Ford le 3 avril. Dans ces deux réunions, l’auteur renforce le point que bien qu’une décision de renouveler l’engagement américain au Vietnam soit essentielle à sa survie, il est déjà trop tard pour çà seulement. Un effort militaire américain est requis et, comme un minimum, devrait inclure la puisssance aérienne américaine contre les formations, camps, et lignes de communications ANV au Sud Vietnam. L’auteur fait suite à sa discussion avec le Général Weyand avec une sommaire écrite de son assessement le 31 mars citée entièrement ci-dessous:

1.Sommaire.

a. Le GVN a une nouvelle stratégie. Elle préconise une ligne de défense au sud de Khanh Hoa et ce qui reste de la 3è RM et 4è RM du GVN. Cette stratégie pourrait contenir ma promesse d’une réussite

(1) si les forces du GVN dans la 1è RM et 2è RM pourraient être extraites plus ou moins intactes pour utiliser dans le sud;

(2) si les forces ennemies engagées, ou à être engagées, contre le nouveau Sud Vietnam tronqué n’est pas en court d’être fortement renforcée et

(3) si l’engagement des Etats Unis à la défense du Sud Vietnam est exprimé en forme de livraisons immédiates d’équipements, munitions et ravitaillements essentiels; suivies par des assurances que le soutien continueraient aussi longtemps que l’agression du Nord les rende nécessaire.

b. Quant au facteur (1), ci-dessus, de toutes les formations majeures dans la 1è RM et 2è RM, seulement la 22è Division tient la chance d’être extraite intacte (comme à présent, une mince chance).

c. Quant au facteur (2), l’ennemi s’est renforcé dans la 3è RM du GVN. Le renforcement continue et le potentiel pour davantage est très réel.

d. Facteur (3) n’est pas encore décidé, mais une défaite est certaine en moins de 90 jours sans cela. A cause des facteurs (1) et (2), le soutien matériel et politique pourrait être pas assez longtemps pour procurer une défense réussite. Seulement l’application de la puissance aérienne stratégique américaine au Sud Vietnam peut accorder à ceci un certain degré de probabilité.

2. Capacité de Regroupement ARVN.

a. Assumant l’équipement nécessaire soit disponible et que la 22è Division ARVN st capable de se soustraire de Binh Dinh, le suivant peut être prêt à être déployé en 20 ou 40 jours:

(1) La 22è Division (4 régiments). (à present douteuse)

(2) Une Division de Marine avec trois brigades.

(3) Une autre division.

(4) Trois à quatre groupes de Rangers.

(5) Sept bataillons d’artillerie de soutien direct et deux de soutien general.

(6) Quatre escadrons de cavalerie blindée.

b. Une ou probablement deux divisions supplémentaires pourraient être prêtes pour déploiement en environ 120 jours.

c. Bien que trois existents divisions ARVN dan la 4è RM soient assez aggressives, elles sont sérieusement affaiblies en nombre de soldats. L’amélioration des divisions en élevant les forces territoriales est en court. Les forces territoriales elles-mêmes, la clé de la sécurité du Delta, doivent continuer à être améliorées.

d.Sommaire: La réussite dans les regroupements ci-dessus procurerait à l’ARVN avec 13 divisions (ou equivalents divisions de ARVN/Rangers/VNMC) en 40 jours; deux divisions supplémentaires en quatre mois.

3. Force Ennemie Disponible pour les Opérations dans 3è et 4è RMs.

Nous croyons que la 341è Division ANV est arrivée, que la 320Bè Division est actuellement en route vers la 3è RM et que deux autres divisions se déploient actuellement dans le sud ou de la réserve du NVN se déplacera également vers la 3è RM dans le mois ou trois mois prochains. Le mouvement des unités vers la 3è RM permettra l’emploie d’infiltration pour reconstruire les unités et l’allocation de plus grands nombres d’infiltrateurs de la 4è RM du GVN. A cause des difficultés en terrain et ravitaillement, nous ne croyons pas que la nouvelle division ANV essaiera de se déplacer dans la 4è RM.

4. Projection à Court Terme.

a. Si les Communistes permettent au GVN six à huit semaines avant d’entamer des attaques majeures dans la 3è RM, le GVN pourrait possiblement organizer une défense efficace. La région de la bataille principale sera probablement la Province Tay Ninh où les Communistes ont une force équivalente à trois divisions d’infanterie/commandos plus 20 bataillons d’artillerie et trois battalions blindés. Ils pourraient déployer une des divisions récemment arrivées dans la région Tay Ninh.

b. A l’opposé sont deux équivalentes divisions ARVN, plus les territoriaux. Probablement quatre ou cinq autres équivalents régiments pourraient se déplacer à ce front, mais les régiments de la 5è et 18è Divisions ARVN à présent à Tay Ninh retourneraient à leurs Régions d’Opérations normales. Ainsi, dans Tay Ninh (avec chevauchement dans Hau Nghia) le GVN déploierait probablement un total de sept ou huit régiments d’infanterie, soutenus par une brigade blindée. Une brigade de parachutiste pourrait être en réserve. La capacité du GVN de contenir et neutraliser le feu anticipé d’artillerie lourde et AA seront les facteurs clés.

c. Dans le center de la 3è RM, la menace communiste peut être temporairement réduite (comme les 7è et 9è Divisions sont déployées à l’est et l’ouest de la 3è RM) mais la 341è Division et une autre division seront probablement engagées pour frapper vers le sud dans la partie sud de la Province Binh Duong. Ces fors seraient soutenue par environ huit bataillons d’artillerie et plusieurs bataillons de chars. Les trois régiments de la 5è Division ARVN auraient probablement besoin d’être soutenus par au moins un autre régiment et une brigade de parachutistes. L’ARVN pourrait probablement contenir l’ attaque de deux divisions bien qu’elle abandonnerait probablement Phu Giao.

d. Dans la partie est de la 3è RM, les elements de la 6è et 7è Division, possiblement renforcés par une autre division, continueront probablement les attaques pour envahir Xuan Loc et établir un logement au nord de Bien Hoa. L’AVN a seulement la 18è Division dans cette région. Pour faire face à cette menace et également pour ouvrir les routes 1 et 20 requiraient probablement une autre équivalente division ARVN. Le GVN doit également protéger les routes fluviales à Saïgon et le conduit de carburantes clés du Delta.

e. Le mouvement de soit la 7è ou 9è Division ARVN hors du partie nord du Delta résulterait à la fermeture de la Route 4, et le départ de la 21è Division endangerait Can Tho et ouvrirait la partie sud du Delta aux gains presque illimités des Communistes.

f. La lutte sera très lourde avec de pertes élévées du GVN qui devront être remplacées immédiatement. Le GVN aura de la difficulté pour rivaliser avec l’artillerie de 130 mm des Communistes et l’efficacité de l’AFVN sera limitée par les armes AA des Communistes. Les deux divisions reconstituées dernièrement devront être prêtes pour l’engagement tôt l’été. Si les pluies torrentielles surviennent tôt cette année, les éléments communistes dans le Bec de Perroquet devront probablement se retier des positions d’avance. Ceci permetterait au GVN du temps pour regrouper et remettre à pied les unités dans les Provinces de Tay Ninh et Kien Tuong.

5. Conclusion.

Il est possible que avec un ravitaillement abundant et avec beaucoup de chance, le GVN pourrait conduire une defense efficace de ce qui reste de la 3è et 4è RMs. Il est extrêmement douteux qu’elle pourrait contenir une offensive engageant trois divisions communistes supplémentaires dans la 3è RM sans le soutien d’air stratégique américain dans le SVN. Avec une défaite dans la 3è RM équivalente à une défaite du GVN, le Sud Vietnam tomberait presque certainement dans les trois à six mois (ou plus tôt). En ce moment ci les agences à Washington sont également pessimistiques. Un assessement de la DIA du 3 avril accorde au Sud Vietnm seulement 30 jours.

Entre temps, une fasse opinion se répand à Washington que les marches en arrière au Vietnam ne concernent pas le combat. Dans sa conférence de presse du 2 avril, le Sécrétaire de la Défense Schlesinger parle d’un «combat relativement peu majeur.» Il répète son point de vue sur "Face the Nation" le 6 avril: "Il est évident qu’une grande offensive est une phrase qui probablement devrait être entre guillemets. Ce que nous avons ici est un collapse partiel des Forces du Sud Vietnam, en sorte qu’il y relativement très peu de lutte majeure depuis la bataille de Ban Me Thuot, et constitue une exception en elle-même."

Le Général Smith ne pouvait pas laissew cette impression tenir le coup et envoie un message à CINCPAC et à un certain nombre d’addresses à Washington essayant de corriger le dossier:

Au contraire, il y a de lourds combats tout le long de la vallée littorale et aux bas des collines du sud de Phu Bai à Khanh Duong dans la Province Khanh Hoa.

Sur les collines au sud de Phu Bai, la 1è Division ARVN repousse plusieurs attaques Lourdes de deux divisions et même récupère les positions perdues avant d’être finalement ordonnée de se retire parce que son flanc nord est exposé.

Dans le District Phu Loc juste au nord du Col Hai Van sur QL-1, une attaque puissante de deux regiments de la 325è Division ennemie force les défenseurs ARVN à retirer de leurs positions et coupe la ligne de communications.

Ces attaques ne pourraient être qualifiées comme "petit combat." Dans la région An Khe/Binh Khe le long de QL-19 dans la Province Binh Dinh, la 22è Division ARVN se défend fortement avec grande persévérance contre des attaques résolues et lourdes ANV. Encirclée, débordée, et éventuellement coupée, la 22è Division luttent pour ouvrir une voie vers les plages et est éventuellemnt évacuée. Ce fut une bataille longue et lourde.

De même le long de QL-21, le combat de l’ARVN à Khanh Duong fut une bataille de grandes proportions. La 10è Division ANV emploie trois et possiblement quatre régiments d’infanterie pour surmonter les défenses ARVN. La 3è Brigade de Parachutistes est réduit à seulement 600 hommes au moment elle est capable d’ouvrir une voie de sortir du cerclement et se regroupe intacte près Phan Rang.

Je demande respectueusement que vous suggériez au Président du Comité qu’il fait savoir au Secrétaire avec ces faits afin qu’une représentation exacte de ce qui s’est survenu puisse être présentée au peuple vietnamien. Il y a une "grande offensive" en court.

Entre temps une lutte sanglante se poursuit comme le GVN assemble ses quelques forces récupérées des régions battues, reorganise et redéploie pour une dernière résistance.

Réorganisation et Redéploiement

La résistance farouche ARVN et les fortes contre-attaques locales dans les Provinces Tay Ninh, Binh Duong, Binh Long et Long Khanh forcents l’ANV de se retirer et se regrouper. En temps, un calme relatif s’établit sur les champs de bataille pendant la première semaine d’avril, et l’AVN exploite cette occasion pour réorganiser les unités brisées arrivant du nord et pour redéployer les forces pour faire face à une reprise certaine des attaques ANV.

Le 1 avril, le Général Toan commandant du 3è Corps d’Armée retourne l’unité du quartier general et les deux bataillons du 48è Régiment d’Infanterie à leur division mère, la 18è, de la Province Tay Ninh. Le régiment se déplac à la région Xuan Loc mais envoie son 2è Bataillon à Ham Tan sur le littoral de la Province Binh Tuy pour sécuriser la cité et le port tandis qu’un grand nombre de réfugiés déversent dans la province provenant du nord. Environ 500 troupes, survivants de la 2è Division, sont parmi ceux qui arrivent de la 1è Région Militaire. Quand réorganisés et mis à pied, ils pourraient assumer la sécurité à Ham Tan.

Le 52è Régiment d’Infanterie ARVN, 18è Division, entretemps va à l’avance sur la Route 20 au sud de Dinh Auqn et dans un combat féroce le 1 avril tue plus de 50 soldats ANV. L’autre régiment de la 18è combatte à l’est le long de la Route 1, près Xuan Loc et en contact avec une force majeure ennemie.

Le Général Toan retourne également les bataillons du 7è Régiment d’Infanterie combatant sur la Route Nationale 1 près Go Dau Ha à sa division à Lai Khe. Ceci laisse la défense de la Province Tay Ninh et ses lignes de communication à la 25è Division ARVN, éléments de la 3è Brigade Blindée, Rangers, et territoriaux.

Choqués par la nécessité de retirer l’ARVN des régions militaries du nord, préocuppés intensément avec les batailles féroces se produisant à la vue et l’écoute de la capitale nationale, incapable d’obtenir l’information fiable concernant l’état des unités en retrait et décimées, et concernés avec les tragédies énormes personnelles et familiales qui envahissent toutes leurs pensées, les officiers de l’Etat Major Général négligent jusqu’à très tard – et jusqu’au moment aiguillés à agir par la Defense Attache Office – le planning requis pour réorganiser et mettre à pied les unités ébranlées dont les membres sont en train de déferler dans les ports au sud.

Le Colonel Edward Pelosky, Chef de la Army Division, DAO, prend l’initiative d’encourager le Commandement Central de Logistiques de développer le plan. Le 27 mars, le Général Khuyen, Chef du Commandement Central de Logistiques, aussi bien que le Chef d’Etat Major de l’Etat Major Général, approuve un plan fixant un horaire pour la reconstitution des unités provenant des 1è et 2è Régions Militaires et incluyant les demandes pour le remplacement de véhicules, armes et toutes sortes d’équipements et ravitaillements. Malheureusement, le Général Khuyen n’a pas été capable de sécuriser du personnel, des sections de plans et d’opérations de l’EMG l’information concernant les forces du personnel et les dispositions des unités, et le plan est par conséquent non seulement incomplet mais non exécutable. Les données concernant les unités disponibles pour la reconstitution et information sur les nombres et locations des officiers, sous-officiers, et soldats pour ces unités par conséquent ne sont pas même examinés. Le charactère non réel du plan est aggravé par le fait qu’il est dépendent à la disponibilité des fonds dans une appropriation supplémentaire et l’absence significative d’un jugement clair, pleinement coordonné des priorités. Mais en dépit de ces défauts, le planning et réorganisation se déroule et l’Army Division de la DAO reprogramme les fonds non utlisés et réquisitionne autant de ravitaillements et d’équipements que possibles et réalisables dans les limites sérieuses du financement et utilisés raisonablement à leur arrivée.

Environ le 29 mars, pas de contributions au plan ont été reçues du 1er Bureau, 3è Bureau, ou 5è Bureau bien que la Division d’Opérations et Plans, DAO fasse un nouveau appel pour une participation entière de l’EMG. De nouveau, bien que ces autres sections de l’état major ne soient pas représentées, le planning conjoint Americano-Sud Vietnamien continue, le côté américain étant représenté par la DAO, et le côté Sud Vietnamien par seulement les logisticiens ARVN du Commandement Central de Logistiques. Le plan revisé est approuvé par le Général Khuyen le 1 avril et publié en tant que document de l’EMG, signé par le Général Vien, le 5 avril. Environ ce temps, l’EMG est devenu entièrement engagé, et le plan inclus un horaire d’activation qui traite avec la disponibilité des unités, personnel, et équipement aussi bien un concept évident, bien que non exprimé, pour un déploiement après la reconstitution.

Vers le 2 avril, les survivants de la Division de Marine sont débarqués à Vung Tau. Sous le leadership de leur commandant, le Général de Division Bui The Lan, ils sont mis dans le camp du 4è Bataillon pour être mis à pied et réorganisés. En total, des 12.000 Marines qui ont été déployés dans la 1è Région Militaire, environ 4.000 sont à Vung Tau. L’équipement pour une division réorganisée est en main dans la région Saïgon-Long Binh, mais le déplacer à Vung Tau serait difficile. Un problème plus grave est le manque de chefs d’infanterie; 5 commandants de bataillon de Marine et 40 commandants de compagnie ont été tués en action pendant mars et avril. Néanmoins, la division prend forme rapidement. Une brigade de trois bataillons de fantassins et un bataillon d’artillerie est prête pour recevoir l’équipement en trois jours. Dix jours plus tard, une brigade similaire supplémentaire est formée.

Entretemps, le 1 avril l’évacuation de Nha Trang prit fin quand les troupes ANV entraient pour occuper le port. Mais l’évacuation du Bay Cam Ranh continue. Plus loin au sud, le Camp d’Aviation Phan Rang est sous la pression ennemie, et son évacuation commence, bien que la 6è Division Aérienne de l’ARVN continue des opérations limitées du camp d’aviation. Un avant-poste de commandement du 3è Corps d’Armée est établi à Phan Rang sous le Général de Corps d’Armée Nghi et le 7 avril la 2è Brigade de Parachutistes est transportée par air à Phan Rang.

[…]

Note sur les Sources

Les articles du Général Van Tien Dung sur l’offensive finale délimite le scène pour l’actin dans ces chapitres. Le dossier des faits des actions de combat et l’ordre de combat des unités dérive de multiples sources. Principale parmi celles-ci sont les suivantes: rapports des Officiers de Liaison Régioneaux de DAO sur le champ, en particulier ceux dans les Régions Militaires 1, 2, et 3 qui visitent les unités de combat, aussi bien que les commandants et officiers d’état major; rapports des Consuls Généraux, en particulier ceux de Da Nang et Nha Trang; rapports des bureaux de l’Ambassade Américaine, Saïgon; notes et récollections de l’auteur, qui a visité chaque région militaire et a eu des conversations avec les commandants et les officiers d’état major; les papiers de faits et assessements préparés pour le Général Weyand, et les notes de l’auteur et récollections des réunions avec le Général Weyand.

Les Weekly Intelligence Summaries publiées par DAO et 2è Bureau/EMG sont également utilisées, comme le dernier DAO Quarterly Assessment et le rapport de l’Army Division, DAO.

Les Généraux Vien et Truong ont lu et commenté sur les deployments, plans et combats décrits, et les contes des journeaux américains sont utilisées pour les prononcements des responsables américains concernant l’offensive finale.

La plupart des données sur la reconstitution d’avril derive de "Army Division Final Report," Vol IX: "Reconstitution of Forces," Defense Attache Office, Saigon, 18 June 1975 (compilé par Residual USDAO Saigon Office, Fort Shafter, Hawaii).

Finalement, la plus importante vérification sur l’exactitude du récit de l’offensive finale est contribuée par le Colonel Hoang Ngoc Lung, 2è Bureau/EMG, qui a rectifié plusieurs fausses idées et fourni des perspectives inestimables.

Colonel William E. Le Gro
US Army Center of Military History - CMH Pub 90-29 – 1985

* Pied d’Eléphant et Aile d’Ange
* Les Fronts de Bataille de Binh Duong
* Le Dernier Noël: Phuoc Long
* Le Dernier Acte dans le Sud

generalhieu