Un Maître Du Kung Fu


Dans les films chinois des arts martiaux, un maître du Kung Fu se distingue avec les traits suivants: une chaîne de mouvements d'attaques/de défenses dénote l'extrême fluidité, la flexibilité, la concision et la rapidité de décision; bien qu'il excelle avec une arme spécifique (une longue épée ou un cimeterre, par exemple), il peut se servir d'un objet quelconque qui se trouve à sa disposition (une casserole, un tabouret, une échelle..) comme arme de remplacement; il se joint à d'autres combattants de divers niveaux et se sent tout à fait à l'aise pour lutter contre les adversaires; et en même temps il peut à tout moment venir au secours de ses frères d'armes si ceux ci sont menacés par des ennemis plus puissants qu'eux. Telle est l'image que le Général Hieu projette dans ses comportements avec les unités de Forces Populaires, avec ses collègues, les unités d'interarmes, et dans les réunions d'état major ou d'opérations.

Les Forces Populaires et Les Forces Militantes

Les unités des FP/FM ont été considérées très mauvaises au combat en général et l'efficacité est nulle selon certains. Néanmoins, le Général Hieu les ont pris au sérieux et les ont insérées ingénieusement dans sa stratégie d'ensemble.

Selon le Rapport d'Evaluation de la 22ème Division en 1969, "le centre d'instruction de la division fournit l'entraînement pour les officiers et sous officiers au niveau de compagnie des Forces Militantes de l'ARVN." Et "grâce à l'emploi des FM et FP dans la pacification à la place des forces régulières - sur le plan national, la 22ème Division (DI) ayant été libérée de cette tâche, a pu développer tout son potentiel dans les opérations de combat plus que n'importe quelle autre division dans le pays pendant la période du 1er trimestre de l'an 1969." Comme résultats, "le maximum d'accrochages par bataillon dans le Corps d'armée (CA) a été effectué par cette unité, et le nombre d'ennemis tués en action a presque triplé par rapport au trimestre précédent." Le rapport ajoute en outre: "Le fait que les FP/FM assument davantage la pacification et la sécurité territoriale a permis à la 22ème DI d'augmenter sa mobilité d'intervention permettant à ses bataillons de mener des offensives soutenues."

Puis quand le Général Hieu prend les commandes de la 5ème DI, en août 1969, il ne lui faut que quatre mois pour réussir à renforcer les unités des FP/FM dans les zones d'opérations de sa nouvelle unité (les provinces de Binh Duong, Binh Long et Phuoc Long) au point qu'il a pu confier à ces derniers la tâche principale de protéger ces territoires, en sorte que les forces régulières sont libérées pour mener des expéditions au Cambodge. En fait, dans l'année 1970, les communistes ne sont plus capables de lancer des attaques au niveau de bataillon du côté Vietnamien et surtout pas dans les zones sous contrôle de la 5ème DI, et Hieu consacre toutes ses forces à lutter contre l'ennemi uniquement dans les territoires avoisinantes du Cambodge.

Quand Hieu envoie le 9ème Régiment attaquer à travers la frontière dans une opération de reconnaissance au Cambodge dans la région d'Hameçon au nord-ouest de Loc Ninh pour 10 jours le 4 janvier 1971, il confie au subdivision de Binh Long la tâche de "conduire l'opération à l'intérieur du pays pendant que la 9ème force de frappe opère à travers la frontière" et de "coordonner avec celle-ci pour assurer la sécurité le long du cordon de ravitaillement menant à la zone opérationnelle durant la période mentionnée ci-dessus."

Quand il exécute l'opération Toan Thang 4/B/5, le Général Hieu désigne:

à la subdivision de Binh Long : (1) en charge de la sécurité de la route de ravitaillement de Ban Long à Loc Ninh; (2) protéger l'équipe de Génie américaine qui fixe la route entre Chon Thanh et An Loc; (3) recevoir un peloton de reconnaissance à partir de 060800H/5/70.

à la subdivision de Phuoc Long: (1) mettre un groupe de FP et un groupe de FM dans la région de Bo Duc le J-1 à la disposition du 3/9ème Bataillon pour participer à l'opération le jour J.

à la subdivision de Binh Duong: (1) recevoir un peloton de reconnaissance à partir de 060800H/5/70; (2) en charge de la sécurité selon le message de Toan Thang 3/B/5.

Dans la bataille de Svay Rieng, Hieu dispose "deux bataillons de FM au nord de Moc Hoa pour bloquer le côté sud-ouest, lieux de rassemblement et aussi camps logistiques de la 5ème Division de l'ANV."

Le Général Hieu a eu l'occasion de présenter son concept et sa position au sujet des unités de FP/FM dans un dialogue avec le Général McAuliffe:

5. Le Général Hieu ensuite parle de la pacification. Il commente que les opérations militaires sont relativement directes et faciles à comprendre pour un militaire. La pacification, par contre, est compliquée. Citant la directive récente du Général Tri, il dit que la 5ème DI devrait s'éloigner des zones déjà pacifiées, laissant la sécurité à la charge des unités de FP/FM. Il prend l'exemple d'un poing pénétrant dans une cuvette de poissons; ceux-ci s'éloignent, et restent à l'écart aussi longtemps que le poing reste dans la cuvette; cependant, dès que celui-ci est retiré, les poissons retournent à l'endroit précédent. Il dit que la même chose se produit avec les VC dans les régions peuplées, par exemple, quand les forces américano-vietnamiennes s'éloignent, les derniers ont tendance à y retourner. Il a parlé à tous les chefs de district dans sa zone opérationnelle, et aussi aux chefs de village, et beaucoup se tracassent à l'idée que les forces alliées se retirent de ces dites zones. Selon lui, la province de Binh Duong a suffisamment de troupes de FP/FM, mais celles-ci doivent faire du progrès en efficacité de combat, elles ont besoin du soutien des forces américano-vietnamiennes avoisinantes afin de tenir les VC à distance et de maintenir la sécurité pour la population. Par conséquent, il indique qu'il sent le devoir de superviser ses forces territoriales et de les assister et supporter le mieux possible. Je l'assure que je partage son point de vue. Cependant, il considère ceci comme le plus gros problème, surtout en comparaison avec le souhait du Général Tri.

6. Dans un élargissement, il parle à propos de la courte vue des chefs de district. Leur souci, dit-il, est avant tout les statistiques de pacification, et ils ne prêtent attention aux activités militaires que quand celles-ci les aideront dans leur quota de réussite personnelle. Le Général Hieu insiste, cependant, que les commandants de bataillon (ARVN et US) désirent coordonner chaque jour avec les chefs de district dans lequel leurs troupes opèrent -- comme j'ai indiqué ce qui s'est passé dans le district de Phu Hoa.

Il insiste sur les points suivants:

1. la tâche principale de défendre les zones peuplées devraient être à la charge des unités de FP/FM et non aux unités des forces régulières;
2. les unités de FP/FM sont capables de défendre les territoires pourvu que les forces régulières leur prêtent main forte;
3. on doit convaincre en utilisant la psychologie face à la population, aux chefs de subdivision et aux commandants de régiment (vietnamiens aussi bien qu'américains);
4. et on doit éduquer les vieux notables des villages, les chefs de subdivision et les commandants de régiment dans leur rôle respectif dans l'effort commun.

Même quand il était encore que Commandant, Chef du 3ème Bureau au 1er CA, environ 1963, Hieu montrait déjà son respect envers l'unité la plus faible - les Forces paramilitaires - et "félicite vivement le programme des hameaux stratégiques" à un Marine américain: "Dans chaque zone tactique, l'armée est responsable du soutien, fournit des fils de barbelé, des armes, et nous sommes en train de faire du progrès. Les élections se déroulent dans plusieurs de ces hameaux stratégiques."

Les Associés

Le Général Hieu était très méticuleux dans la sélection de ses collaborateurs. Quand il est nommé commandant de la 22ème DI en juin 1966, le Général Hieu demande au Général Vinh Loc de nommer Colonel Le Khac Ly, qui vient de retourner des Etats Unis après avoir suivi les études supérieures à l'U.S. Army College of High Command and General Staff, son Chef d'Etat Major. Plus tard, Ly s'avère le plus compétent des Chef d'Etat Major de l'ARVN. Quand il assume les commandes de la 5ème DI en août 1969, non longtemps après (en juin 1970), le Général Hieu amène Lieutenant Colonel Bui Thach Dzan, le héro de la bataille de la Griffe d'Aigle 800, de la 22ème DI pour l'assister à la tête du 8ème Régiment. Tran Hoai Thu raconte comment Hieu a mis son coeur dans la sélection du commandant de sa 405ème Compagnie de Rangers de reconnaissance.

Bien qu'il souhaite que ceux qui travaillent avec lui soient les meilleurs, Hieu ne tombe pas dans le sectarisme, il emploie le personnel existant là où il se trouve au fur et à mesure de ses mutations. Un exemple type c'est quand il est appelé par le Général Do Cao Tri de prendre les commandes de la 5ème DI, il n'a pas suivi la pratique générale en n'amenant pas son Chef D'Etat Major, Colonel Le Khac Ly avec lui.

Envers ses collaborateurs, Hieu exige l'efficacité et ne fait pas attention à leur vie privée, bien qu'il se rende profondément compte des faiblesses humaines, telles que l'alcoolisme, jeux d'argent, donjuanisme, etc... Dans un exemple particulier, l'épouse d'un Capitaine travaillant au quartier général de la 5ème DI vient voir le père de Hieu pour demander son aide parce que son mari entretient une relation galante avec sa subalterne. Son père prend la peine d'aller à Binh Duong pour intercéder auprès de son fils en faveur de la dame. Hieu l'écoute attentivement mais ne fait aucune promesse. On ignore s'il a pris des mesures quelconques envers notre Capitaine, mais il paraît que la situation ne s'améliore pas, car l'épouse est revenue voir son père à plusieurs reprises par la suite.

C'était pareil envers ses collègues Généraux. Hieu trace une ligne nette entre les deux mondes militaire et privé. On comprend pourquoi il a pu maintenir son intégrité et sa vertu malgré ses collaborations avec d'autres Généraux corrompus et sans scrupules. Pour preuve, le rapport étroit qui a duré deux décennies entre le Général Do Cao Tri - un chef de guerre exceptionnel mais qui était souillé par un comportement arrogant et une réputation de corrupteur - et Hieu.

Tout le monde est d'accord avec l'évaluation du Colonel John Hayes, 1er conseiller américain auprès de la 5ème DI que Hieu possède "de bonnes qualités, y compris le dévouement, l'expérience d'un dirigeant au combat, la capacité de stimuler et de maintenir le moral, et la capacité de contrôler ses subordonnés; il est tout à fait religieux et patriote, et exige un niveau élevé de conduite et de discipline." Cependant, personne n'a jamais vu le Général Hieu réprimander quelqu'un au sujet de la vertu. Il se contente de montrer l'exemple par ses actions et ses bonnes conduites, en silence.

Les Autres Unités de Combat et de Service

Le Général Hieu a eu l'occasion de collaborer avec la plupart des différentes unités dans ses opérations militaires, notamment avec: Forces Spéciales et Rangers Parachutistes (Pleime-1965, Phuoc Long-1975) , Parachutistes (Do Xa-1964, quand le Général Ngo Quang Truong était Capitaine et recevait une promotion sous le feu au rang de Commandant à la suite de cette campagne, Duc Co-1965, Lien Ket 66-1966, quand le Général Nguyen Khoa Nam n'était encore que Commandant, Chef de Bataillon Parachutistes, Griffe d'Aigle 800- 1967) , Rangers (Do Xa-1964, Toan Thang 8/B/5-1970, Snoul-1971, Svay Rieng-1974) , Forces Populaires (Svay Rieng-1974).

La spécialité du Général Hieu était l'Arme blindée, parce que son style unique de combat consiste à utiliser la formule de tandem infanterie blindé, couplée avec la puissance de feu de l'Artillerie pour appuyer l'avance des chars et véhicules blindés.

Hieu compte toujours sur l'Armée de l'Air pour le transport de troupes, sur sa puissance de tir de protection et aussi de ses missions de reconnaissance aérienne.

Parce qu'il aime l'offensive et se précipite toujours directement sur les sanctuaires ennemis, il a constamment besoin de l'aide des unités du Génie pour préparer et nettoyer les terrains.

L'unité dont Hieu n'a pas eu l'occasion de demander les services était la Marine. Néanmoins, il a confié au Commandant Sidney Linver, le conseiller américain auprès du 3ème Bureau de la 5ème DI, la tâche de concevoir les patrouilles dans les rivières situées dans les zones opérationnelles de la 5ème DI.

En outre, le Général Hieu a collaboré étroitement avec la 1ère Division de Cavalerie américaine, la Division Tigre coréenne, la 173ème Brigade de Parachutistes américaine, la 1ère et la 4ème Division d'Infanterie américaine, le 11ème Régiment de Cavalerie Blindée, la 3ème Brigade/82ème Division de Parachutistes, le 3ème Escadron/17ème Air Cavalerie, la 174ème Assault Helicopter Company, le 7/15ème Bataillon d'Artillerie, le 19ème Bataillon de Génie, et à un certain degré avec la 3ème Division de Marines américaine avant 1963, l'USMC HMM-364 (364ème Escadron d'Hélicoptères de la Marine) et le 52ème Escadrille d'Aviation dans la Campagne Do Xa.

Néanmoins, Hieu ne dépend pas trop des Forces Alliées. L'autorité supérieur américaine a été stupéfiée par le fait que pendant un laps de temps assez court qui suivait le transfert des deux provinces de Binh Duong et Phuoc Long de la 1ère DI américaine à la 5ème DI vietnamienne en août 1970, Hieu a réussi encore mieux à établir la sécurité dans ces deux provinces qu'auparavant et a même eu la possibilité de passer à travers la frontière Cambodgienne à la poursuite de la 5ème Division de l'ANV.

Le Général Hieu se fraternise toujours avec les autres unités de combat et s'initier sérieusement à la connaissance technique propre de chaque unité.

Il a rempli la condition de 5 sauts de jour et 2 sauts de nuit pour obtenir le brevet de parachutiste vietnamien; et a dû faire les 4 sauts annuels de maintenance afin de retenir ses droits de parachutiste. Il a également obtenu le brevet de parachutiste américain. C'est pourquoi il est si fier d'afficher les deux insignes de parachutiste vietnamienne et américaine sur sa poitrine.
Lorsqu'il est encore Commandant travaillant au 3ème Bureau de l'Etat Major, il a souvent quitté son bureau pour rejoindre les Parachutistes dans la jungle. Une fois, en traversant un ruisseau, Hieu perd l'équilibre et tombe dans un torrent; il n'a la vie sauve que grâce à un costaud para qui a pu l'attraper par son col de justesse et le remettre sur ses pieds.
Il a appris à conduire tous les types de véhicules blindés, il pouvait piloter les hélicoptères et même jets de combat.
Un Lieutenant Colonel de Génie remarque: "Vous pouvez duper d'autres généraux avec des détails techniques obscures et incompréhensibles afin d'éviter d'exécuter un ordre difficile, tel que construire un pont à travers un cours d'eau dans une zone occupée par l'ennemi, mais vous n'oseriez pas utiliser la même ruse avec le Général Hieu, parce qu'il maîtrise tous les détails, même les plus insoupçonnables techniques spécialisés, et que vous vous rendez compte qu'il ne donne jamais un ordre qui ne serait pas possible d'exécuter."

Les Réunions D'Etat Major Ou D'Opérations

Les soldats ne manquent pas de noter qu'un Commandant qui est fort en tactique mais faible en stratégie, ne ferait que présider une réunion en laissant carte blanche aux officiers d'état major, ne faisant aucun commentaires et ne donnant aucune objections sur leurs exposés. Au contraire, Hieu prend l'initiative dès le début et s'exprime toujours avec autorité dans les réunions de stratégie - comme celle qu'il a tenu avec ses Lieutenants de la 5ème Division, dans les réunions opérationnelles - comme celle qu'il a tenu avec la Commande de la 1ère Division d'Infanterie américaine -, ou dans des réunions de discussion d'un à un - comme celle qu'il a tenu avec le Général McAuliffe.

Un ancien officier se souvient que lorsqu' il était jeune Lieutenant, et faisant partie d'une équipe que l'autorité centrale envoyait aux différentes unités pour donner des conférences au sujet du mécanisme d'opérationnel conjoint américano-vietnamien récemment institué. Cette équipe arrive à la 22ème DI pour initier l'état major en présence du Général Hieu. Dans son exposé, notre jeune Lieutenant parle de l'emploi des bombardiers B-52 stratégiques et des jets de combat F-5 tactiques. Hieu intervient et demande quelques clarifications sur la différence entre la notion de stratégie et celle de tactique. Après avoir obtenu une explication plutôt brouillée de la part de notre Lieutenant, il se lève et offre une explication distincte sur ces deux notions, et dit au Lieutenant: "Vous êtes encore jeune et avez plein de temps pour des études approfondies." Notre jeune Lieutenant se rappelle encore qu'il ne se sentait pas aussi intimidé par le Général Hieu que par le Général Ton That Dinh - parce que Hieu avait l'air plutôt d'un professeur débonnaire que celui d'un général imposant.

Beaucoup d'autres pensent de même:

Colonel Phan Huy Luong: "Je prends plaisir à converser longuement avec le Général Hieu. Il n'était pas comme les autres Généraux. Il avait plutôt l'air d'un intellectuel que d'un soldat."
Colonel Dinh Van Chung: "Il a l'air d'un professeur, les instructeurs vietnamiens et français le respectaient et l'aimaient."
Colonel Quan Minh Giau: : "Parmi les cadets, Hieu était plutôt taciturne, affable et jovial, jamais vulgaire et querelleur. Toutes ses actions, même les plus insignifiantes, étaient imprégnées de perfection. J'ai l'impression qu'au-dessous de sa discrétion, tout comme son affabilité et son extérieur d'intellectuel, se cache une âme forte et résolue, tournée vers un idéal élevé."
un correspondant de l'agence de presse d'UPI: "Peu d'officiers de l'ARVN sont capables de donner un briefing militaire en anglais aussi couramment que le Général Hieu."

Conclusion

L'image d'un maître du Kung-fu correspond parfaitement à Hieu, parce qu'il excelle dans plusieurs domaines, mêmes dans la frivolité. Le Colonel Le Khac Ly a mentionné du l'expertise en mahjong du Général Hieu. Monsieur Richard Peters, le Consul Général américain à Bien Hoa, admire les talents du Général Hieu dans les jeux de chess occidental et chinois. Ajoutons une autre anecdote: Le Colonel Ta Thanh Long a indiqué que le Général Hieu était un as de la danse et a raconté que quand il était le Président de la Commission de quadriparti et bilatéral en 1974, il avait l'habitude d'organiser des soirées de bal pour faire plaisir aux délégations étrangères et invitait toujours Hieu à ces occasions. Ce dernier acceptait chaque fois avec plaisir. Par contre, on apprend qu'un certain Général de la même promotion que Hieu, même en étant Général ne savait pas encore danser et avait secrètement demander à l'un de ses subalternes de lui donner des leçons particulières: "J'ai appris à sauter en parachute d'un seul coup; je n'avais qu'à laisser l'instructeur me pousser en dehors de l'avion et c'était fait. Pourquoi est-ce que ces pas de danse sont si difficiles à apprendre!"


Nguyen Van Tin
02 janvier 2000.

Mis à jour le 09.12.2001
Révisé le 17.09.2003

general hieu